Sarkozy: "Quelle rentrée? je ne suis jamais vraiment parti"

Nicolas Sarkozy en meeting à Nice, le 19 juillet 2015 - Valery Hache - AFP
Du repos en Corse mais pas de vacances médiatiques pour le président des Républicains qui, après Valeurs actuelles, Paris Match et Corse-matin, se livre ce mercredi dans Le Figaro. Ce même jour, et alors que le gouvernement se retrouve après plusieurs semaines de pause pour le Conseil des ministres, il effectue sa rentrée sur le terrain, avec un déplacement dans l'Yonne consacré à l'agriculture.
Un come-back stratégique, une semaine avant celui de ses deux principaux rivaux à la primaire de son camp: François Fillon et Alain Juppé... alors que lui même partira en Amérique latine pour accompagner Carla Bruni, révèle Le Figaro. Pourtant, l'ex-président de la République n'a pas vraiment quitté la scène cet été, et il le dit lui même dans le quotidien:
"Quelle rentrée? Je ne suis jamais vraiment parti", déclare-t-il.
Les appels du pied vers le centre
Le président de la République François Hollande lui, est resté silencieux lors de ses vacances. "Tout le monde trouve cela formidable, aucun journaliste ne s'en étonne", pointe Nicolas Sarkozy tout en taclant "l'amateurisme ambiant".
En ligne de mire: les élections régionales de décembre, sa "priorité", comme il le dit au Figaro. "Tout le monde va nous dire que nous allons rater les régionales, comme on devait rater les départementales", anticipe Nicolas Sarkozy.
Et, alors qu'il tendait la main aux électeurs frontistes dans Valeurs actuelles, convaincu que la bataille au sein de la famille Le Pen "laissera des traces", c'est désormais vers le centre que se tournent ses regards. "On me dit que je suis en pleine dérive frontiste, pourtant nous faisons alliance partout avec les centristes. Cherchez l'erreur…", se défend-il auprès du Figaro.