Nicolas Sarkozy en Corse: le propriétaire du domaine conteste des vacances "bling-bling"

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni séjournent actuellement en Corse dans un domaine agro-touristique. - Valery Hache - AFP
Le domaine agro-touristique de Murtoli près de Bonifacio s'étend sur 2.500 hectares en bord de mer. Il est un lieu prisé des personnalités politique mais aussi des affaires et du spectacle. Prix affiché, entre 4.3500 euros et 34.200 euros la semaine.
Nicolas Sarkozy, arrivé hier, y séjourne quelques jours en compagnie de Carla Bruni et d'une troisième personne. Un lieu de villégiature dévoilé la semaine dernière par le Canard Enchaîné. Les médias avaient alors relayé ces vacances dans une "luxueuse bergerie" et écharpé l'ancien président sur son mode de vie.
Pas de traitement de faveur pour Nicolas Sarkozy
Le Canard Enchaîné avait également rapporté des propos de Nicolas Sarkozy à l'un de ses proches, indiquant que "le proprio allait (lui) faire un prix d'ami". Le propriétaire du domaine de Murtoli, Paul Canarelli, a dénoncé ce week-end à l'AFP "certaines affirmations malveillantes et inexactes". Le propriétaire assure qu'ils "bénéficieraient des mêmes attentions et des mêmes conditions que les autres hôtes du domaine", assure-t-il.
"M. Sarkozy et sa famille ont prévu de séjourner à trois personnes dans une bergerie à l'opposé des descriptions des médias" écrit le propriétaire des lieux dans un communiqué. Paul Canarelli a également démenti que Nicolas Sarkozy séjournerait dans une "maison prévue pour douze personnes, en bord de mer, la plus chère de Murtoli".
Un domaine agricole loin d'être "un lieu bling-bling"
Le propriétaire tient aussi à défendre son domaine, la première entreprise de la région de Sartène. "Il m'est insupportable d'entendre citer le Domaine de Murtoli comme étant un lieu "bling bling". C'est une insulte faite à ce domaine agricole et écologique unique au monde, à la Corse, à notre identité, à nos valeurs", ajoute-t-il.
Paul Canarelli confirme toutefois une information du Canard Enchaîné selon lequel des contrôles ont été effectués le 29 juillet à Murtoli par des services de l'État, M. Canarelli a souligné que "à ce jour, l'ensemble des contrôles effectués sur le domaine n'ont donné lieu à aucune condamnation."