BFMTV
Les Républicains

Primaire à droite: Sarkozy crée son association de financement

Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy - AFP

Pour l'ancien président de la République, il s'agit d'un premier pas vers une candidature à la primaire à droite, puisque ce type de structure permet de recevoir et de gérer les dons.

Il s'agit d'un premier pas vers une candidature qui ne fait guère de doute. Le micro-parti de Nicolas Sarkozy - Association de soutien à l'action de Nicolas Sarkozy (Asans) - s'est doté d'une association de financement, révèle L'Express vendredi. Une étape nécessaire à l'approche de la primaire à droite pour l'ancien président de la République, car elle lui permettra de gérer les dons qui assureront ensuite le financement de sa campagne. En effet, Nicolas Sarkozy sera alors obligé de quitter ses fonctions de président de Les Républicains. 

Le Journal officiel a publié jeudi 25 février une décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques en date du 8 février 2016: "L'association nationale de financement du parti Association de soutien à l'action de Nicolas Sarkozy est agréée en qualité d'association de financement du parti politique Association de soutien à l'action de Nicolas Sarkozy pour exercer ses activités à l'intérieur du territoire français."

L'Asans a été créée en 2000 et est restée active jusqu'à la présidentielle de 2007, avant d'être réactivée en 2014. Elle est présidée par le fidèle ami de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux.

Mise en examen pour ses comptes de campagne 2012

Nicolas Sarkozy a été mis en examen mi-février pour "financement illégal" de sa campagne présidentielle de 2012, par le pôle financier du tribunal de Paris.

L'enquête sur l'affaire Bygmalion, du nom de la société qui organisait les meetings du candidat de 2012, porte à l'origine sur un vaste système de fausses factures pour cacher l'explosion du plafond légal des dépenses. Ces fausses factures auraient eu pour objet d'imputer à l'UMP, devenue Les Républicains, les quelque 18,5 millions d'euros de dépenses qui auraient dû rentrer dans les comptes de campagne, plafonnés à 22,5 millions d'euros de dépenses.

S.A.