Retraites: Mathilde Panot promet des casseroles "aux fesses" de Macron "jusqu'au retrait"

Mathilde Panot le 5 février 2023 à Paris - Alain JOCARD / AFP
Les casseroles, nouveaux outils de contestation contre la réforme des retraites. Au lendemain de la "casserolade" qui a accueilli Emmanuel Macron lors de sa visite en dans le Bas-Rhin, un arrêté de la préfecture de l'Hérault a interdit tout "dispositif sonore portatif" ce jeudi à Ganges, où le chef de l'État a parlé éducation.
L'interdiction a beaucoup fait réagir les oppositions, notamment La France insoumise. Mathilde Panot, la présidente des députés LFI à l'Assemblée nationale, a déploré que le président ait "peur du bruit du peuple", majoritairement opposé, d'après les sondages, à la réforme des retraites promulguée dans la nuit de vendredi à samedi.
"Oui, vous aurez nos casseroles aux fesses jusqu’au retrait!", a-t-elle prévénu sur Twitter ce jeudi.
"Libérez les casseroles"
L'arrêté a fait les choux gras de toute la gauche. "Libérez les casseroles", s'est exclamé Jean-Luc Mélenchon. "On va quand même pas devoir créer un front de libération de la casserole! Tout cela est grotesque", a tweeté la cheffe des Verts Marine Tondelier, évoquant la "fébrilité" du pouvoir.
L'élu insoumis François Ruffin a aussi déploré: "La préfecture demande à la police d'être à l'affût des casseroles, la République contre les boîtes de conserve. On en est là". "On attend avec impatience le projet de loi qui interdira la vente de casseroles", a pour sa part ironisé le porte-parole du PCF Ian Brossat.
De son côté, Emmanuel Macron a aussi évoqué le sujet ce jeudi matin dans l'Hérault. "Les œufs et les casseroles, c'est fait pour faire la cuisine", a-t-il plaisanté lors d'un échange avec le député LFI Sébastien Rome.