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La France Insoumise

Rencontre entre Borne et les oppositions: Corbière y voit un "jeu de communication"

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Le député LFI de Seine-Saint-Denis rappelle qu'il est en "radical désaccord", avec la politique menée par l'exécutif.

"Un jeu de communication". Invité de BFMTV-RMC ce mardi, Alexis Corbière justifie la fin de non-recevoir adressée par La France insoumise (LFI) à Élisabeth Borne, qui souhaite s'entretenir avec les différentes oppositions à Matignon cette semaine, pour "apaiser le pays".

La Première ministre veut "élargir sa majorité", rappelle le député insoumis, soulignant au passage que "toutes les composantes de la Nupes" sont contre cela. Chaque groupe parlementaire de gauche a d'ailleurs refusé cet entretien avec la Première ministre.

Marine Tondelier et Olivier Faure, respectivement chefs d'Europe Écologie-Les Verts (EE-LV) et du Parti socialiste (PS), rencontreront néanmoins la Première ministre mais dans un autre cadre. L'une pour parler "des question de violences policières", l'autre pour aborder "la situation du pays", rappelle Alexis Corbière. 

"Ceux qui ne veulent pas discuter, c'est Macron et son gouvernement"

L'insoumis ne "veut pas faire perdre de temps" à la cheffe du gouvernement, étant "en radical désaccord" avec la politique qu'elle mène. Il l'invite à "arrêter ce jeu de communication". 

D'autant plus que, selon lui, "ceux qui ne veulent pas discuter, c'est Macron et son gouvernement". Même si la Première ministre reçoit l'intersyndicale ce mercredi, Alexis Corbière l'accuse de vouloir "changer l'ordre du jour" de cet échange et de ne pas revenir sur le cœur des contestations: le report de l'âge légal de départ à 64 ans.

"On passe à autre chose, la réforme des retraites on en parle plus", déplore l'élu de Seine-Saint-Denis.

De son côté, Élisabeth Borne a promis ce mercredi qu'elle serait "à l'écoute de tous les sujets" abordés par les centrales, tout en évoquant d'autres chantiers "mis en lumière par la réforme des retraites", comme "la qualité de vie au travail" ou "la prévention de la pénibilité".

Baptiste Farge