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Gouvernement

Valls raille un "faux retour" de Sarkozy

Manuel Valls a raillé mardi matin le "feux retour" de Nicolas Sarkozy.

Manuel Valls a raillé mardi matin le "feux retour" de Nicolas Sarkozy. - -

Le ministre de l'Intérieur a raillé mardi "le faux retour de Nicolas Sarkozy" et condamné "l'opération de victimisation" de l'UMP et de son ancien candidat à la présidentielle.

Manuel Valls est revenu mardi sur France Inter sur ce qu'il appelle "le faux retour de Nicolas Sarkozy", lundi, devant le bureau politique de l'UMP. Un ancien candidat qui selon lui n'a pas "respecté les règles élémentaires sur le financement de sa campagne".

"Il est le responsable de cette situation puisque la commission nationale (...) et ensuite le Conseil constitutionnel ont considéré que le candidat Nicolas Sarkozy n'avait pas respecté les règles élémentaires sur le financement de sa campagne", a dit le ministre.

"Quand on est candidat à la présidence de la République et qui plus est président sortant, on connaît la loi", a-t-il jugé.

"Personne ne va croire à la disparition de l'UMP"

"Comment voulez vous faire appliquer la loi quand un individu s'en prend à un policier, quand il agresse une personne, quand il vole dans un magasin, quand il y a une occupation illicite d'un terrain, quand les anciennes autorité de ce pays mettent en cause le conseil constitutionnel?", s'est-il interrogé.

"Respecter les institutions, ce n'est pas en accepter toutes les décisions", avait déclaré Nicolas Sarkozy sur Twitter pendant son discours à huis clos devant les cadres de l'UMP.

Manuel Valls a jugé que l'UMP et Nicolas Sarkozy étaient en train d'organiser une "opération de victimisation". "Personne ne va croire à la disparition de l'UMP. Ils n'avaient qu'à être plus prudent, à faire preuve de prévision, à respecter les règles élémentaires. A eux de faire des efforts. Ils demandent beaucoup d'efforts aux Français et souvent injustes, qu'ils s'appliquent d'abord eux-même ces efforts", a-t-il dit.

A. K. avec AFP