Les Écologistes et LFI appellent toute la gauche à "agir ensemble" pour porter un "programme de rupture"

Une première réunion de la gauche s'est tenue ce mardi 7 octobre, au lendemain de la démission de Sébastien Lecornu, entre La France insoumise et les Écologistes, accompagnés de Génération.s et des ex-insoumis.

À l'issue d'une rencontre entre les Écologistes et La France Insoumise ce mardi 7 octobre, les deux partis appellent toute la gauche à "agir ensemble" pour porter un "programme de rupture", au lendemain de la démission de Sébastien Lecornu.

"Dans l'hypothèse où Emmanuel Macron déciderait de dissoudre l’Assemblée nationale, nous nous tenons prêts à proposer un autre avenir pour notre pays. Pour cela, nous souhaitons permettre que soient présentées des candidatures porteuses du programme du Nouveau Front Populaire dans toutes les circonscriptions", ont-ils ajouté dans un communiqué commun.

Par ailleurs, ils ont indiqué qu'ils "censureront tout gouvernement allant "dans la continuité de la politique macroniste".

Une nouvelle réunion ce mercredi

Dans ce communiqué, ils se sont également adressés "à toutes celles et ceux qui ont fait avec nous la NUPES et le NFP".

"L'heure est grave: notre responsabilité commune est d’agir ensemble pour porter ce programme de rupture au pouvoir, en finir avec le macronisme et battre l’extrême droite", ont ainsi écrit les insoumis et les Écologistes, qui indiquent qu'une nouvelle réunion aura lieu ce mercredi.

À l'issue de cette première rencontre, le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard a appelé les manquants à cette réunion, Parti socialiste et Parti communiste notamment, à se joindre à eux ce mercredi.

De son côté, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, a elle aussi regretté "que tout le monde ne soit pas venu" ce lundi. Elle a, en outre, salué "beaucoup de points d'accord" mais a reconnu encore que "tout ne soit pas résolu".

En plus de cette première réunion entre LFI et les Écologistes, une autre est organisée ce lundi matin entre le PS, le PCF et les Écologistes mais sans les cadres insoumis.

Salomé Robles