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Vote de confiance: Éric Lombard "ne se place pas dans l'hypothèse d'un échec lundi"

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À cinq jours du vote de confiance, le Premier ministre François Bayrou poursuit ses consultations cette semaine avec les forces d'opposition.

L'ESSENTIEL

  • Le Premier ministre François Bayrou poursuit ses consultations cette semaine, à cinq jours du vote de confiance par les députés. UDR, groupe Liot... Qui est attendu à Matignon aujourd'hui? Lire la brève
  • Alors que le Premier ministre devait "tendre la main" aux élus socialistes, il n'a finalement pas convaincu ces derniers. Pire, François Bayrou estime sur BFMTV-RMC qu'Olivier Faure "veut abattre le gouvernement" et "devenir Premier ministre". Lire la brève
  • Le locataire de Matignon évoque un durcissement de l'accès à l'aide médicale d'État, le RN se dit "pas dupe" et réaffirme sa volonté de voir partir le Premier ministre. Lire la brève
  • Lors du conseil des ministres, Emmanuel Macron a appelé à une "mobilisation totale" autour de François Bayrou et à "se battre jusqu’au bout". Lire la brève

Pour François Bayrou, Olivier Faure "veut abattre le gouvernement" et "devenir Premier ministre"

Ce direct est désormais terminé, merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com.

Alors qu'il assure "tendre la main à toutes les forces politiques", François Bayrou a estimé sur notre antenne ce matin qu'Olivier Faure "veut abattre le gouvernement" et "devenir Premier ministre".

Dans l'objectif de convaincre l'opposition de lui accorder leur confiance, le chef du gouvernement s'est aussi dit "prêt à examiner toute solution alternative" à la suppression des deux jours fériés.

"Une large majorité" du groupe Liot à l'Assemblée nationale "ne votera pas la confiance"

Le groupe Liot à l'Assemblée nationale s'est exprimé à la sortie de sa rencontre avec le Premier ministre.

"Une large majorité de notre groupe ne votera pas la confiance tant sur la méthode que sur le fond. Nous avons rappelé nos propositions pour un redressement budgétaire dans la justice sociale et fiscale", écrit-il sur X.

82% des Français jugent que la récente actualité politique est "un spectacle navrant donné par une classe politique pas à la hauteur de la situation".

Plus de huit Français sur dix estiment que la récente actualité politique est "un spectacle navrant donné par une classe politique pas à la hauteur de la situation", d'après un sondage Elabe pour BFMTV.

Seuls 17% disent qu'il s'agit de "la vie normale d'une démocratie et d'un parlement où il n'y a pas de majorité absolue".

Questionnés sur leur état d'esprit face à cette situation, ils sont 64% à citer l'"inquiétude", 44% à évoquer "l'exaspération" et 42% la "colère". Seuls 5% citent "l'espoir", "l'optimisme" et "l'indifférence".

Éric Lombard "en appelle aux parlementaires pour que le vote soit positif"

Le ministre de l'Économie Éric Lombard indique que le gouvernement "souhaite continuer de transformer le pays, avec François Bayrou".

Pour cela, il "en appelle aux parlementaires pour que le vote de lundi soit positif" et espère "trouver un accord" avec "tous les partis, notamment le Parti socialiste".

Il ajoute: "Je ne me place pas dans l’hypothèse d’un échec lundi, parce que quand nous sommes dans la bataille il faut être concentré sur l’objectif."

Éric Ciotti ne votera pas la confiance lundi

Le président de l'Union des droites pour la République Éric Ciotti indique qu'il ne "votera pas la confiance" lundi.

"Au-delà du sujet budgétaire qui est un sujet grave et lourd, nous ne voterons pas la confiance pour l'ensemble de leur oeuvre [de François Bayrou et Emmanuel Macron]", ajoute-t-il.

Il dit ne pas avoir compris la phrase de François Bayrou sur les boomers. "J'ai dit au Premier ministre que cette cible était injuste, un peu indigne et que ceux qui ont travaillé toute leur vie ne devaient pas être les boucs émissaires".

Les ministres vont essayer "de convaincre jusqu'au bout malgré tout"

Le président de la République a "réclamé des accords au plus vite" lors du conseil des ministres, selon un participant à BFMTV.

"On avait des trucs qu’on voulait porter, on est inquiet pour la situation générale du pays [...] On va essayer de convaincre jusqu’au bout malgré tout", ajoute-t-il.

Une ministre reconnaît, auprès de BFMTV, qu'il y avait une ambiance de fiun de cycle, lors des échanges avant le conseil.

"45 minutes" d'attente avant le début du conseil des ministres en raison d'une "discussion très longue" entre Macron et Bayrou

Le conseil des ministres a démarré en retard, a appris BFMTV de la part d'un participant.

"Macron et Bayrou ont une discussion très longue en amont du conseil. On a attendu 45 minutes avant que ça démarre", confie ce dernier.

Emmanuel Macron juge qu'il n'y a "pas d'épreuves politiques perdues d'avance" et appelle "à multiplier les contacts"

Le président de la République a appelé lors du conseil des ministres à "multiplier les contacts" pour éviter l'échec du vote de confiance, a appris BFMTV d'un participant.

"Il n’y a pas d'épreuves politiques perdues d'avance. On ne peut pas censurer le lundi pour discuter le mardi et demander le soutien du bloc central le mercredi", fustige le chef de l'État.

Le gouvernement a "l'intention véritable d'ouvrir le champ des possibles à l'ensemble des parlementaires qui apportent des solutions"

Sophie Primas assure que le gouvernement a "l'intention véritable d'ouvrir le champ des possibles à l'ensemble des parlementaires qui apportent des solutions", lors de son point presse suivant le conseil des ministres.

La porte-parole du gouvernement était interrogée sur le paradoxe d'une ouverture souhaitée du bloc présidentiel du côté du Parti socialiste, tout en souhaitant restreindre l'accès à l'AME, mesure notamment portée par le RN.

Emmanuel Macron note "un "contexte international et national singulier" lors du conseil des ministres

La porte-parole du gouvernement rapporte les termes utilisés par le président en introduction du conseil des ministres, alors que le pays se trouve dans un "contexte international et national singulier".

Emmanuel Macron a demandé aux membres du gouvernement d'être "mobilisés pour passer l'obstacle du vote du 8 septembre".

Sophie Primas assure que les ministres restent mobilisés "d'ici au 8 septembre"

"D'ici le 8 septembre", les membres du gouvernement restent mobilisés pour "convaincre" les parlementaires et agir au service des Français, assure la porte-parole de l'exécutif lors du point presse suivant le conseil des ministres.

Emmanuel Macron appelle à une "mobilisation totale" autour de François Bayrou

Lors du Conseil des ministres Emmanuel Macron a appelé à une "mobilisation totale" autour de François Bayrou.

"Il faut se battre jusqu’au bout. Il faut être des acteurs de la responsabilité", a-t-il lancé, indiquent des participants à BFMTV.

La conseil des ministres se termine, le dernier de l'ère Bayrou?

Le conseil des ministres se termine au palais de l'Élysée, très probablement le dernier du gouvernement dirigé par François Bayrou.

L'ordre du jour était d'ailleurs assez mince à quelques jours du vote de confiance, le lundi 8 septembre, qui scellera l'avenir de l'éxecutif.

"Le macronisme, c'est le socialisme en pire" fustige Jordan Bardella

Le président du Rassemblement national estime sur RMC que "le macronisme, c'est le socialisme en pire".

"François Bayrou reprend une grande partie des mesures du Parti socialiste", fustige l'élu.

Jordan Bardella "pas dupe" sur l'annonce d'un durcissement de l'accès à l'AME

Jordan Bardella, président du Rassemblement national, se dit sur RMC "pas dupe" sur l'annonce d'un durcissement de l'accès à l'aide médicale d'État par le Premier ministre.

"Il reste encore beaucoup de soins à supprimer avant d'arriver à un sentiment de justice", estime l'eurodéputé.

Jordan Bardella note "la suppression de la rééducation par balnéothérapie". Pas assez selon lui, qui évoque une mesure visant "à se moquer du monde".

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"Cette instabilité ne procède pas de notre action": le "message aux entrepreneurs" de Jordan Bardella dans une lettre

Sur X, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, publie la lettre révélée hier par RMC adressée "aux chefs d'entreprise de France".

L'eurodéputé rappelle que "le Rassemblement National n'a aucune responsabilité dans l'incertitude qui fragilise les entreprises", justifiant ainsi selon lui le vote contre la confiance au Premier ministre le 8 septembre.

S'abstenir au vote de confiance? "Bien évidemment non" assure le Rassemblement national

Laurent Jacobelli, député RN de Moselle et porte-parole du parti, estime que "cette politique doit cesser" et réitère le souhait du départ de François Bayrou.

"Bien évidemment non", le RN ne s'abstiendra pas et votera contre la confiance au Premier ministre lundi 8 septembre.

Les Républicains estiment qu'"on a deux kamikazes à la tête de l'État"

Florence Portelli, vice-présidente du parti Les Républicains, dit ne pas être convaincue par le Premier ministre après son entretien sur BFMTV-RMC.

"On a deux kamikazes à la tête de l'État", fustige cette dernière qui dénonce une "méthode désastreuse".

Pour Jérôme Guedj, François Bayrou "a raté le coche"

Le député (PS) de l'Essonne répond à François Bayrou sur l'antenne de BFMTV-RMC et estime que ce dernier "a raté le coche".

"Il aurait dû dès le 15 juillet au soir faire la consultation des formations politiques pour constater que ça n'emportait pas une adhésion suffisamment large pour être maintenu", estime Jérôme Guedj.

"Il fallait renvoyer" l'assaillant de l'attaque au couteau de Marseille selon François Bayrou

"Il fallait le renvoyer". Au lendemain de l'attaque au couteau à Marseille ayant blessé cinq personnes, le Premier ministre estime que "quelqu'un qui ne respecte pas la loi et qui est dangereux pour ses semblables n'a pas sa place en France".

"Cet individu menaçait sa famille (...) Quand ils (les personnes atteintes de troubles psychiatriques, NDLR) se livrent à des exactions, il faut les renvoyer dans leur pays", juge François Bayrou.

Pour François Bayrou la dissolution "est un risque"

Le président de la République "voulait une clarification, on a eu à peu près le contraire", estime François Bayrou sur notre antenne au sujet de la dissolution de l'Assemblée nationale.

Un outil dans les mains d'Emmanuel Macron qui "est un risque", juge le Premier ministre.

Olivier Faure "veut abattre le gouvernement" et "devenir Premier ministre" selon François Bayrou

Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, "veut abattre le gouvernement" et cherche "à devenir Premier ministre", juge François Bayrou sur BFMTV-RMC.

"Olivier Faure dit qu'il va constituer un gouvernement sans LFI, fort bien. Je pense en effet que l'alliance PS-LFI est un problème pour le pays et pour le PS", lâche le locataire de Matignon.

"Je ne suis pas sûr que ça marche", poursuit toutefois ce dernier.

RN, PS... "Chacun veut imposer son point de vue" selon le Premier ministre qui assure "tendre la main à toutes les forces politiques"

Rassemblement national, Parti socialiste... "Chacun veut imposer son point de vue", estime François Bayrou.

"Vous connaissez ces deux grands courants. Ceux qui disent 'il faut faire payer les étrangers', ceux qui disent 'il faut faire payer les riches'. Ces deux grands courants se trompent sur plusieurs choses.

Le Premier ministre assure toutefois qu'il "tend la main à toutes les forces politiques" et "pense qu'il est possible" que les Socialistes ne votent pas contre lui la confiance.

Le durcissement de l'accès à l'aide médicale d'État, "une mesure de bon sens" pour François Bayrou

Sur BFMTV-RMC, le Premier ministre juge le durcissement de l'accès à l'aide médicale d'État comme "une mesure de bon sens".

"Quand vous demandez un effort aux Français, il n'est pas normal qu'eux fassent des efforts et les autres n'y soient pas associés", juge François Bayrou.

François Bayrou "prêt à examiner toute solution alternative" à la suppression des deux jours fériés

François Bayrou assure sur BFMTV-RMC être "prêt à examiner" toute solution pour faire des économies, dont la renoncement à la suppression des deux jours fériés.

La dette publique est "une hémorragie" pour la France selon François Bayrou

La dette française est aujourd'hui "une hémorragie" pour le pays, affirme le Premier ministre sur l'antenne de BFMTV-RMC.

Le Premier ministre assure que "la France est aujourd'hui dans une situation d'affaiblissement incroyable"

Selon le Premier ministre, "la France est aujourd'hui dans une situation d'affaiblissement incroyable".

"Je ne crie pas au loup, je dis des choses précises", assure François Bayrou.

"Pas défaitiste", François Bayrou y croit encore à quelques jours du vote de confiance

Le Premier ministre François Bayrou assure "ne pas être défaitiste" et croit encore en la possibilité de sauver sa tête le 8 septembre.

"Réaliste oui, mais pas défaitiste", assure le locataire de Matignon.

Dominique de Villepin appelle à respecter l'ordre des dernières législatives dans la nomination du Premier ministre

Afin de "faire émerger une majorité de projet à l'Assemblée nationale", Dominique de Villepin lance un appel au chef de l'État à nommer le "Premier ministre le mieux placé" pour mener à bout ce projet.

"Je pense qu'il faut faire dans l'ordre, commencer par le bloc qui est arrivé en tête des dernières élections, c'est un bloc de gauche", ajoute l'ex-Premier ministre.

Si ce dernier "échoue", alors Dominique de Villepin estime qu'il faudra s'adresser "au bloc central". Si toujours aucune solution n'émerge, il faudra après prendre "les derniers partis qui restent", même si l'ancien chef du gouvernement "ne croît pas" à une majorité sous les rênes du Rassemblement national.

En cas "d'échecs successifs", l'ancien locataire de Matignon appelle à une nouvelle dissolution, mais "pas aujourd'hui sauf à vouloir faire la politique du pire".

Dominique de Villepin réclame "un effort de justice" en "demandant plus à ceux qui ont plus"

L'ex-Premier ministre réclame sur TF1 "un effort de justice" en demandant, dans le futur budget, "plus à ceux qui ont plus, alors qu'on continue à demander plus à ceux qui ont peu".

Dominique de Villepin dénonce un "fossé" creusé entre "deux France".

Dominique de Villepin juge le budget du Premier ministre "à la fois injuste, inefficace et pas tenable"

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin fustige le budget présenté par son successeur François Bayrou ce matin sur TF1.

Ce dernier le juge "à la fois injuste, inefficace et pas tenable. Il est très peu réaliste".

Liot, UDR... Qui est attendu à Matignon aujourd'hui?

À Matignon, les consultations politiques se poursuivent autour du Premier ministre.

Aujourd'hui, François Bayrou rencontrera l'UDR, le parti d'Éric Ciotti allié au RN, dès 15 heures.

Une heure plus tard, ce sera au tour des représentants du groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires). Laurent Panifous, président du groupe à l'Assemblée nationale, et Christophe Naegelen, président délégué, se déplaceront à 16 heures.

Demain matin, ce sera au tour du Parti socialiste de répondre à l'invitation.

François Bayrou va "tendre la main" aux Socialistes (info BFMTV)

Le Premier ministre en opération de la dernière chance? Selon les informations de BFMTV, François Bayrou va "tendre la main" aux Socialistes aujourd'hui.

Deux points seront notamment au cœur de ce geste du chef du gouvernement: la question de la suppression de deux jours fériés ainsi que la taxation des hauts revenus (grandes fortunes et grandes entreprises).

Autant d'effort, qu'il faudra faire accepter par son propre camp ainsi qu'à droite de l'hémicycle s'il veut sauver sa tête lundi 8 septembre.

Hier, Emmanuel Macron a exhorté son camp à "travailler avec les Socialistes", notamment. Reste toutefois une ligne rouge sur laquelle reste intransigeant François Bayrou: peu importe les mains tendues, à la fin il faudra réaliser par tous les moyens ces 44 milliards d'euros d'économies.

François Bayrou va-t-il rétropédaler sur sa volonté de supprimer deux jours fériés?

C'est une mesure proposée par François Bayrou qui suscite une forte opposition: la suppression de deux jours fériés.

Après avoir été reçu par François Bayrou, le président du groupe LR au Sénat Mathieu Darnaud s'est félicité hier sur BFMTV que son parti "a été entendu" sur ce point. "Il semblerait que nous ayons été entendus, il l'a dit assez clairement", a poursuivi Mathieu Darnaud sur notre antenne.

"Le miracle n'a pas eu lieu", le Rassemblement national reste "en désaccord total" avec François Bayrou

Pour l'heure, les consultations n'ont pas permis d'inverser la vapeur pour François Bayrou, dont le sort semble scellé. Marine Le Pen et Jordan Bardella ont déploré hier que "le miracle n'a pas eu lieu", après leur rendez-vous avec le Premier ministre.

"Nous avons exprimé au Premier ministre ce que nous disons publiquement (...) à savoir que nous étions en désaccord total avec les orientations prises depuis son arrivée à Matignon", a expliqué Jordan Bardella.

François Bayrou invité ce matin de RMC et BFMTV

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à l'actualité politique en France. À cinq jours du vote de confiance, François Bayrou répond ce matin à 8h20 aux questions de RMC et BFMTV. Le Premier ministre est sur un siège éjectable et cherchera à convaincre les oppositions en poursuivant ses consultations cette semaine.

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