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Gouvernement

Débat sur "être Français": François Bayrou s'exprimera "tout début avril"

Le Premier ministre François Bayrou à l'Assemblée nationale le 25 mars 2025

Le Premier ministre François Bayrou à l'Assemblée nationale le 25 mars 2025 - Bertrand GUAY / AFP

Le Premier ministre avait souhaité un débat sur "qu'est-ce qu'être Français?", il y a près de deux mois au moment où le ministre de la Justice Gérald Darmanin suggérait un débat sur le droit du sol.

Le Premier ministre s'exprimera "tout début avril" sur le débat "qu'est-ce qu'être Français?", annoncé il y a près de deux mois, a indiqué ce mercredi 26 mars la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.

"Aujourd'hui, le Premier ministre est en train de travailler sur les modalités" de ce débat, dont l'idée avait été lancée début février au lendemain de l'adoption par les députés d'une proposition de loi portée par la droite visant à durcir les restrictions au droit du sol à Mayotte, a précisé Sophie Primas, qui s'exprimait sur Public Sénat.

Fin février, François Bayrou avait annoncé dans un entretien au Figaro qu'il allait lancer des "conventions citoyennes décentralisées" au premier semestre pour débattre de ce sujet qui, une nouvelle fois, divise la classe politique autour de l'immigration.

Aux "trois vertus républicaines, liberté, égalité, fraternité" qui fondent la "nation", le chef du gouvernement suggèrait pour ce débat d'"ajouter la laïcité et le contrat social".

Concernant sa prise de parole, le Premier ministre "choisira bien l'endroit où est faite cette déclaration", a précisé la porte-parole.

De nouvelles mesures annoncées "dans les jours qui viennent"

Par ailleurs, sur d'autres sujets, François Bayrou annoncera "dans les jours qui viennent" de "nouvelles mesures" pour lutter contre les déserts médicaux, et "à la fin de la semaine", "des mesures très structurantes" pour redorer l'attractivité du métier d'enseignant, a annoncé Sophie Primas.

Certes, ce ne sont pas thématiques "nouvelles", a-t-elle reconnu, mais "ce n'est pas de l'immobilisme de faire bouger des thématiques qui sont profondes et importantes", a-t-elle insisté face aux accusations d'immobilisme lancées par les oppositions, mais aussi par des responsables de formations participant au gouvernement, comme Édouard Philippe ou Laurent Wauquiez.

B.F avec AFP