Marine Le Pen visée par un contrôle fiscal? Une "persécution" de plus commente l'intéressée

Marine Le Pen lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 23 janvier 2018 - Philippe LOPEZ / AFP
La présidente du Front national Marine Le Pen, qui serait "actuellement visée par un contrôle fiscal" selon le Journal du Dimanche, a dénoncé une nouvelle "persécution" dimanche. "Le JDD annonce que je suis la cible d'un contrôle fiscal?! Première nouvelle! Mais ça manquait en effet au tableau des persécutions", a ainsi écrit sur Twitter la dirigeante du parti frontiste, qui tient son congrès dans une semaine à Lille.
"Ca ne m'étonnerait pas outre mesure" qu'il y ait un contrôle fiscal, a ensuite déclaré sur France 3 la députée du Pas-de-Calais. "Dans le tableau des persécutions, c'est le seul truc qui me manquait", a-t-elle ajouté.
"L'acharnement dont je suis victime et dont l'objectif est d'abattre la seule opposition au Système commence à devenir voyant!", a ajouté l'ancienne finaliste à la présidentielle de mai sur le réseau social, en signant son tweet "MLP", ce qui veut dire qu'elle l'a elle-même écrit.
L'hebdomadaire affirme par ailleurs que le Parlement européen "vient de réévaluer à la hausse le préjudice" subi par les emplois présumés fictifs d'assistants parlementaires d'eurodéputés FN, à "près de 7 millions d'euros". L'instruction confiée aux juges Claire Thépaut et Renaud Van Ruymbeke "a été prolongée à la période qui court de juillet 2009 à la fin de l'année 2012", ce qui a provoqué une réévaluation du préjudice d'un peu plus de 1,8 million d'euros, selon le JDD.
En septembre 2015, le Parlement européen avait évoqué la somme de 1,9 million, puis réévalué en avril 2017 le préjudice à près de cinq millions d'euros. Quand le Parlement européen avait annoncé en 2015 la saisie de l'organisme anti-fraude de l'Union européenne, l'Olaf, le préjudice évoqué s'élevait à 7,5 millions d'euros.
Dix-sept eurodéputés ou ex-eurodéputés FN, dont la présidente du parti Marine Le Pen et son père Jean-Marie, sont visés par l'enquête qui porte sur des salaires versés sur des fonds européens à une quarantaine d'assistants d'élus FN au Parlement européen, qui pourraient avoir été affectés à d'autres tâches.