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Rassemblement national

Marine Le Pen: quand "la charia remplacera notre Constitution"

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En meeting mercredi soir à Nîmes pour la clôture de la campagne des régionales, la présidente du FN, elle-même tête de liste dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a pris à partie le Premier ministre Manuel Valls.

En clôture de la campagne des élections régionales, Marine Le Pen était mercredi soir à Nîmes aux côtés de son compagnon Louis Aliot, tête de liste FN en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. La président du mouvement frontiste, critiquée par la presse du Nord et par le patron du Medef Pierre Gattaz, quand les sondages donnent son parti en tête dans au moins trois régions, n'a pas fait dans la nuance pour tenter de convaincre les derniers indécis. 

Face aux jihadistes, "nous n'avons pas d'autre choix que de gagner cette guerre. Si nous échouons, le totalitarisme islamiste prendra le pouvoir dans notre pays, comme il l'a pris en Libye avec l'aide de Nicolas Sarkozy, comme il tente de le prendre en Syrie, en Egypte, en Tunisie", a lancé Marine Le Pen à la tribune, avant de vouloir alerter son auditoire.

Dans ce cas-là, "la charia remplacera notre Constitution, l'islam radical se substituera à nos lois, la burqa sera imposée à toutes les femmes, nos bâtiments détruits, la musique prohibée, l'épuration religieuse avec son cortège d'horreurs".

Valls dans le viseur

Des préoccupations qui dépassent le cadre des simples élections régionales et qui ressemblent à une pré-campagne présidentielle. D'ailleurs, Marine Le Pen n'a pas manqué l'occasion de tacler le Premier ministre Manuel Valls, accusé de "mener une guerre totale" au FN.

"A entendre ses stigmatisations, ses vociférations, ses insultes, a-t-elle ironisé, j'ai l'impression que (Manuel Valls) va envoyer les forces spéciales neutraliser chaque militant et chaque candidat du FN".

la rédaction avec AFP