"Éviter les confrontations": François Bayrou réagit à la tenue de trois meetings dimanche

Trois rassemblements sont prévus à Paris dimanche 6 avril: l'un à l'initiative de Gabriel Attal pour le parti Renaissance, l'autre à l'appel du RN contre la condamnation de Marine Le Pen et le troisième de LFI et des Écologistes pour s'opposer à l'extrême droite.

Le dimanche de tous les meetings. Ce 6 avril, hasard du calendrier, les partis Renaissance et Rassemblement national ont chacun de leur côté donné rendez-vous à leurs sympathisants lors de deux meetings à Paris, à la Cité du cinéma pour le premier, place Vauban pour le second.

"Ce n'est pas du tout la même chose", commente le Premier ministre François Bayrou ce vendredi, assurant que le meeting de Gabriel Attal pour Renaissance est "une réunion ordinaire qui était prévue depuis longtemps dans le calendrier" et que le rassemblement du RN est "une réunion en fonction de l'actualité", pour contester la condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d'inéligibilité.

Cette dernière prendra la parole, comme le maire de Perpignan Louis Aliot - également condamné dans la même affaire -, le président du parti Jordan Bardella et celui du parti allié UDR Éric Ciotti. Le parti espère attirer jusqu'à 10.000 militants.

"Calme et respect"

Dimanche également, place de la République, LFI et les Écologistes ont donné rendez-vous à leurs militants pour se rassembler contre l'extrême droite. "Je ne veux pas que dimanche, sur toutes les chaînes de télé, la seule chose qu'on leur donne à voir, c'est la grande entreprise de victimisation de Le Pen", avait déclaré Marine Tondelier, patronne des Verts, sur franceinfo. "Ne laissons pas l'extrême droite faire sa loi", résume le tract de l'événement.

Sur ces trois rendez-vous interposés, François Bayrou tranche: "je pense qu'il faut éviter de faire de tous ces sujets des sujets d'affrontement".

"Nous sommes dans un État de droit, dans un État de droit il faut que tout le monde ait l'esprit de responsabilité et éviter d'avoir des confrontations", ajoute le locataire de Matignon, qui espère qu'il n'y aura pas, dimanche, de débordements.

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"On est là pour que l'ordre soit respecté et que toutes les expressions puissent avoir lieu en maintenant le calme et le respect réciproque nécessaires", prône le Premier ministre en déplacement à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine.

Lucie Valais Journaliste BFMTV