Pour Jadot, les motions de censure de la gauche doivent être "invotables" par le RN

Yannick Jadot - STEPHANE DE SAKUTIN © 2019 AFP
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Vote du RN sur la motion de censure de la Nupes: pour Ruffin "cela n'a rien d'une alliance"
Ce lundi, le RN a voté la motion de censure de la Nupes. Depuis, la majorité dénonce une "alliance" entre les deux formations.
"Le Rassemblement national a choisi de voter notre motion, je ne vais pas me retirer d'une motion de censure du gouvernement parce que le Front national fait ce choix-là", s'est défendu François Ruffin ce jeudi sur LCI.
Le député Picardie Debout qui siège avec le groupe LFI à l'Assemblée poursuit :
"Ça n'a rien d'une alliance parce qu'il n'y a aucune perspective de gouvernement ensemble".
Et de conclure: "Ce sont des psychodrames parlementaires, des tempêtes dans un verre d'eau."
"Avez-vous négocié avec le RN?": Darmanin interpelle la Nupes sur sa motion de censure
Gérald Darmanin veut poser une "simple question". "Y a-t-il eu une négociation d'arrière-cour? Y a-t-il eu une négociation de la honte entre La France insoumise (LFI) et le Rassemblement national (RN)", feint d'interroger le ministre de l'Intérieur ce jeudi sur France Inter.
En cause: la motion de censure de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) à laquelle les députés du RN ont joint leurs votes lundi dernier. Des socialistes anti-Nupes ont mis le feu au poudre le lendemain. François Kalfon, ancien conseiller d'Île-de-France, a indiqué que les insoumis auraient "fait retirer toute mention positive à l'immigration" dans leur texte afin de rallier les votes de l'extrême droite.
Plusieurs réponsables du Parti socialiste (PS) ont démenti dans la foulée. "Ce n'est évidemment pas le cas", a encore répété Olivier Faure ce jeudi.
Pour Jadot, les motions de censure de la gauche doivent être "invotables" par le RN
Invité de France Inter, Yannick Jadot est revenu sur le cas de la motion de censure de la Nupes que les députés du RN ont voté favorablement lundi dernier.
"Vous ne pouvez pas contrôler le vote du Rassemblement national", a fait valoir dans un premier temps l'ancien candidat d'EELV à la présidentielle. Tout en rappelant au passage que les voix de l'extrême droite ont "permis à Emmanuel Macron de faire passer sa loi sur le pouvoir d'achat", l'été dernier.
Puis, Yannick Jadot a invité la gauche à rendre ses prochaines motions de censure "invotables" pour l'extrême droite". Un appel s'adressant surtout aux insoumis.
"Il y a malheureusement à La France insoumise une stratégie, j'ai l'impression, qui vise à rassembler l'ensemble des oppositions pour faire tomber le gouvernement", a-t-il développé le député européen.
"Le cynisme, le désordre, c'est vous": la gauche répond à Emmanuel Macron
Les décibels repartent de plus belle. Plusieurs responsables de gauche montent au créneau après les propos d'Emmanuel Macron sur France 2. Le président de la République a tancé la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), l'accusant notamment de "cynisme" et de "désordre".
"Le cynisme, le désordre c'est vous monsieur Macron. Votre rage vous démasque", a répondu Jean-Luc Mélenchon sur Twitter.
Selon Gérald Darmanin, "la droite républicaine doit soutenir le gouvernement"
Une nouvelle main tendue. "Je constate depuis longtemps que la droite républicaine doit soutenir le gouvernement", a expliqué Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, au micro de France Inter.
La veille, sur France 2, Emmanuel Macron s'est lui-aussi dit favorable à "une alliance" avec les députés du parti Les Républicains (LR).
"Je pense qu’on peut travailler avec ces parlementaires là sur plusieurs réformes comme celle des retraites, sur les énergies renouvelables et le nucléaire", a avancé le président, confronté à l'absence de majorité absolue depuis les dernières législatives.
49.3: Jean-Philippe Tanguy indique que le RN ne "s'interdit pas du tout de déposer" une motion de censure
On ne s'interdit rien". Invité de Public Sénat, Jean-Philippe Tanguy, député du RN, a indiqué que son groupe pourrait déposer une motion de censure ce jeudi, après que le gouvernement a déclenché un 49.3 sur le budget de la Sécurité sociale.
"On se réuni aujourd'hui pour réfléchir au fait qu'on la dépose ou pas. On ne s'interdit pas du tout de la déposer", a-t-il indiqué.
Aurore Bergé: "Les seuls en capacité de faire barrage à l'extrême droite, c'est nous"
Interrogé sur BFMTV-RMC, Aurore Bergé a répondu à Eric Coquerel. Lequel a annoncé sur France 2 que LFI déposerait une motion de censure après que le gouvernement a de nouveau déclenché le 49.3 mercredi soir.
"Nous prendrons tous ceux qui voudront rejoindre cette motion", a également expliqué le député de Seine-Saint-Denis.
"Les seuls en capacité de faire barrage à l'extrême droite, c'est nous" en a conclu Aurore Bergé, estimant que les élus du camp présidentiel ne "franchiront jamais", cette "ligne rouge".
Motions de censure: Aurore Bergé assure que les macronistes sont "prêts à aller aux élections"
"Nous sommes prêts à aller aux élections", a déclaré Aurore Bergé sur BFMTV-RMC alors que plusieurs motions de censure ont été déposé ces derniers jours. Ces dispositions, si elles sont adoptées, permettent de renverser le gouvernement.
"On ne veut pas le chaos dans le pays, le désordre dans le pays. On a besoin à un moment de stabilité, d’autorité, de responsabilité et de cohérence", a justifié Aurore Bergé
49.3 sur le budget de la Sécu: pour Aurore Bergé, il n'y avait pas "d'autres solutions"
Invitée de BFMTV-RMC, Aurore Bergé a défendu le recours du 49.3 par le gouvernement ce mercredi soir sur le budget de la Sécurité sociale.
"Quand on a un budget, on a besoin qu’il soit voté et à partir du moment où toutes les oppositions nous disent qu’elles refusent de voter le budget […] alors il n’y a pas d’autres solutions que d’avoir le gouvernement qui engage sa responsabilité", a expliqué la cheffe de file des députés Renaissance.
La députée des Yvelines a précisé que le gouvernement prenait un risque en utilisant le 49.3. Celui de "pouvoir chuter, de pouvoir tomber".
49.3 sur le budget de la Sécu: Coquerel annonce que LFI souhaite déposer une motion de censure
Jusqu’ici l’incertitude planait. Le gouvernement ferait-t-il face à une nouvelle motion de censure après avoir dégainé le 49.3 ce mercredi soir pour la troisième fois en une semaine ?
Éric Coquerel met fin au doute ce jeudi. « Du côté La France insoumise, on va le faire », explique le député de Seine-Saint-Denis sur France 2.
"Il ne faut pas banaliser le 49.3. C’est quand même quelque chose d’assez unique dans les démocraties. Ça veut dire que l’Assemblée nationale ne vote pas le budget, ce qui est l’une de ses prérogatives principales. La manière de voter, c’est d’avoir une motion de censure", justifie-t-il."
Pas sûr néanmoins que toutes les composantes de la Nupes aillent dans son sens. Ainsi, les députés écologistes ne déposeront pas de motion de censure comme l'a expliqué la présidente du groupe, Cyrielle Chatelain.
Les autres groupes de la Nupes et le RN n'ont pas encore fait connaître leur décision.
Nupes et RN vent debout contre la réforme des retraites confirmée pour 2023 par Macron
Le président de la République Emmanuel Macron s'est dit "ouvert" à un report de l'âge de départ à 64 ans, et non 65 ans comme il s'y était engagé lors de la campagne présidentielle, en cas d'allongement de la durée de cotisation. Les oppositions ont vivement réagi à cette déclaration, qui confirme que la réforme des retraites s'appliquera à "l'été 2023" avec "quatre mois de travail par an" en plus.
"La réforme des retraites est essentielle si on veut préserver notre modèle social", a défendu le président de la République sur France 2 mercredi soir.
Incertitudes quant à une nouvelle motion de censure
Au lendemain d'un nouveau déclenchement de l'article 49.3 de la Constitution par l'exécutif pour faire passer le budget de la Sécurité sociale, la gauche est divisée sur la question d'une nouvelle motion de censure.
Élisabeth Borne déclenche à nouveau le 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale
Et de trois. Ce mercredi soir Élisabeth Borne a de nouveau dégainer le 49.3. Cette fois, pour faire adopter la suite du projet loi sur le budget de la Sécurité sociale.
La Première ministre y a déjà eu recours le 19 octobre pour faire adopter la première partie du budget 2023, avant, dès le lendemain, s'en servir à nouveau pour faire adopter les trois premières parties du projet de loi de finances de la Sécurité sociale.
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