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Ukraine: Macron favorable à l'envoi de "forces pour garantir la paix" une fois la guerre terminée

Emmanuel Macron le 20 février 2025.

Emmanuel Macron le 20 février 2025. - BFMTV

Le président français dit "envisager" l'envoi de troupes sur le terrain en Ukraine "pour garantir la sécurité" du pays une fois la guerre terminée.

Des troupes françaises bientôt en Ukraine? Emmanuel Macron a tenu à clarifier la position de la France, ce jeudi 20 février lors d'un échange en direct avec les internautes sur les réseaux sociaux.

"Je ne vais pas décider demain d'envoyer des troupes en Ukraine, non. Ce qu'on envisage plutôt c'est d'envoyer des forces pour garantir la paix une fois négociée et signée", a-t-il déclaré.

Plusieurs pays européens, comme le Royaume-Uni et la Suède, ont évoqué l'idée d'envoyer des soldats dans le cadre d'une opération de maintien de la paix en Ukraine, une fois la guerre terminée. Ce serait "une bonne chose", a également jugé le président américain Donald Trump.

"Trôp tôt"

Selon Emmanuel Macron, il s'agirait pour l'Otan de "signer une présence" dans "un territoire qui n'est pas une zone de conflit". Le but? "Éviter que la Russie ne recommence, car elle recommencera. C'est ce qu'elle a toujours fait ces dernières années", a insisté le président français, appelant à ne pas faire de "chèque en blanc" à Vladimir Poutine.

Toutefois, "c'est encore trop tôt" pour discuter de la mise en œuvre d'une telle mesure, a jugé Emmanuel Macron. Un avis partagé au sein du gouvernement de François Bayrou. "Cette question se posera le moment venu, une fois que la paix aura été trouvée pour qu'elle soit garantie", a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

La Russie s'est d'ores et déjà opposé à un tel déploiement de troupes de membres de l'Otan en Ukraine, jugeant cette hypothèse "inacceptable".

Défendant le principe d'une "ambiguïté stratégique" face à la Russie, le chef de l'État avait braqué ses homologues européens début 2024 en refusant d'exclure l'envoi de troupes françaises en Ukraine.

François Blanchard