Présidentielle: renforcé par la guerre en Ukraine, Macron creuse l'écart selon un sondage

Le président Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle, lors d'un débat télévisé à Saint-Denis, le 14 mars 2022 - Ludovic MARIN © 2019 AFP
La tendance se confirme. Emmanuel Macron prend cinq points dans les intentions de vote au premier tour de la présidentielle en un mois et se place à 29,5%, devant la candidate d'extrême droite Marine Le Pen à 19,5% qui gagne 1,5 point, selon un sondage Odoxa pour L'Obs paru mardi. La troisième place est disputée par le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon, donné à 11,5% (+0,5 point), l'autre candidat d'extrême droite Éric Zemmour, qui perd trois points et se retrouve à égalité (11%) avec la candidate LR Valérie Pécresse (-1 point), selon cette étude.
Le président désormais candidat, très accaparé sur le plan diplomatique par la guerre en Ukraine, est toujours donné gagnant au second tour face à Marine Le Pen, à 58% contre 42%.
Macron, seul à "profiter" de la guerre en Ukraine
Par ailleurs à gauche, l'écologiste Yannick Jadot est donné à 4,5%, le communiste Fabien Roussel à 3,5% et la socialiste Anne Hidalgo à 1,5%. Cette dernière est devancée par le candidat iconoclaste Jean Lassalle (3%), le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan et le NPA Philippe Poutou (2% chacun).
Les personnes interrogées considèrent par ailleurs que la guerre en Ukraine a eu tendance à améliorer leur opinion d'Emmanuel Macron (+9 points d'indice d'évolution), mais à détériorer celle d'Éric Zemmour (-35 points), de Jean-Luc Mélenchon (-27 points), de Valérie Pécresse et Marine Le Pen (-17 points).
Sondage réalisé du 9 au 11 mars auprès d'un échantillon représentatif de 2.010 Français âgés de 18 ans et plus dont 1.799 inscrits sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Les intentions de vote de l'étude sont établies auprès des personnes inscrites comptant aller voter et ayant exprimé une intention de vote, soit 1.461 individus au premier tour et 1.283 au second tour.
Marge d'erreur entre 1,4 et 3,1 points. Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.