Présidentielle: Le Pen, Zemmour et Dupont-Aignan obtiennent leurs 500 parrainages

Eric Zemmour, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan ont obtenu les 500 parrainages nécessaires pour pouvoir être officiellement candidats à l'élection présidentielle en avril 2022.

Les candidats d'extrême-droite à la présidentielle Marine Le Pen et Éric Zemmour ont obtenu les 500 parrainages d'élus nécessaires pour se présenter à ce scrutin, ainsi que le candidat souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, selon le décompte publié mardi par le Conseil constitutionnel.

Éric Zemmour comptait mardi 620 parrainages, Nicolas Dupont-Aignan 532, et Marine Le Pen 503, selon la liste publiée par l'institution sur son site. Ces dernières semaines, ces trois candidats ont multiplié les interventions pour alerter sur les difficultés dans le recueil de ces signatures. Il y a encore une dizaine de jours, Éric Zemmour estimait qu'il était "très possible" qu'il ne puisse pas être en situation de se présenter à l'élection présidentielle. Marine Le Pen avait quant à elle décidé de suspendre sa campagne pour se consacrer uniquement au recueil des précieuses signatures.

"Merci aux élus qui font vivre la démocratie en permettant à des millions de Français de voter pour leurs idées", a-t-elle réagit sur Twitter en fin d'après-midi.

Difficultés pour Philippe Poutou

Les prétendants à l'Élysée ont jusqu'à vendredi soir pour transmettre leurs précieux sésames au Conseil constitutionnel, qui devra ensuite encore vérifier que les parrainages proviennent d'au moins 30 départements différents.

Si l'ensemble des candidats d'extrême-droite sont désormais en situation de se présenter, ce n'est pas le cas pour plusieurs candidats d'extrême-gauche. Déjà difficile en 2017, la qualification au premier tour pour Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) va être très difficile : le candidat du NPA n'a que 342 parrainages enregistrés au Conseil constitutionnel. Même situation pour le cheminot Anasse Kazib, candidat de Révolution permanente qui a récolté 144 parrainages depuis début février.

Enfin, la candidature de Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice et investie par la "primaire populaire" fin janvier, est loin d'être assurée : elle ne dispose que de 181 parrainages.

Par A.G avec AFP