Présidentielle: Emmanuel Macron réfute tout "accord" avec Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron à l'Elysée en février 2022 - AFP
Alors que Nicolas Sarkozy a apporté son soutien mardi à Emmanuel Macron, ce dernier a nié tout "accord" passé avec l'ancien président ce mercredi matin, sur le plateau des 4 Vérités de France 2.
"Il n'y a pas d'accord. Je me félicite du soutien de Nicolas Sarkozy, qui a été très clair, qui a marqué un soutien d'adhésion en se reconnaissant dans ce que je porte sur l'Europe, sur le travail. Je m'en félicite. Le même jour, Lionel Jospin, Bertrand Delanoë, Bernard Cazeneuve l'ont fait aussi et je m'en félicite aussi", a déclaré le président-candidat.
"Cela m'honore et m'oblige", avait-il réagi dans la foulée mardi, lors d'un déplacement en Alsace.
Prendre en compte "ces sensibilités"
"Je pense que ça montre aussi, et je le dis avec beaucoup d'humilité et de gravité, le fait que dans le moment que nous vivons, ces soutiens m'obligent. C'est-à-dire qu'il y a un projet qui est le mien, qui a remporté le plus de voix au premier tour, et maintenant, c'est aller chercher une majorité au second tour", a poursuivi Emmanuel Macron sur France 2 ce mercredi.
"De toute façon, pour pouvoir rassembler et avancer, il faudra prendre ces sensibilités", a-t-il aussi dit, sans préciser de quelle manière cela pourrait être réalisé.
Sarkozy défend un accord pour les législatives
Mardi, selon des propos rapportés qui ont été tenus au cours d'un déjeuner entre Nicolas Sarkozy et des élus Les Républicains et UDI des Hauts-de-Seine, l'ancien président, qui est resté publiquement silencieux tout au long de la campagne quant à Valérie Pécresse mais n'aurait pas manqué de la critiquer en privé, a plaidé pour un accord en vue des législatives.
"Soit vous regardez les trains passer durant cinq ans, soit vous avez des parlementaires et quelques ministres! C'est notre survie politique qui est en jeu", a-t-il lancé, selon l'un des participants à BFMTV. "Je suis en capacité de défendre cette position avec Emmanuel Macron", a-t-il également fait valoir.