"Elle ne m'a pas convaincu": un des Français qui a interrogé Pécresse réagit sur BFMTV

"Elle avait un ton convaincant, très convaincant, mais elle ne m'a pas convaincu", a réagi ce mercredi sur notre antenne Vincent Jean, l'un des Français qui a interrogé Valérie Pécresse mardi soir lors de l'émission de BFMTV La France dans les yeux.
Depuis Uzerche, en Corrèze, le transporteur-livreur de 31 ans, originaire de Caussade, dans le Tarn-et-Garonne, a interpellé la candidate Les Républicains (LR) à la présidentielle sur le coût de la vie et plus particulièrement sur la flambée des prix du carburant, expliquant que cette seule dépense lui coûtait 480 euros par mois.
"Les fausses promesses, ça déçoit", répond Valérie Pécresse
"Il appartient à vous de prendre les bonnes décisions, Madame", a lancé le trentenaire mardi soir, déclarant à Valérie Pécresse que son slogan lui parlait "beaucoup" car "avec le courage et la volonté, on peut soulever des montagnes, on peut accomplir n'importe quoi, et on peut prendre parfois les bonnes décisions".
Une allusion au slogan de campagne "Le courage de dire, la volonté de faire", porté par la candidate.
"Sur l'essence, on n'a pas l'argent aujourd'hui pour baisser la TVA à 5,5%", a répondu Valérie Pécresse. "Le problème, c'est qu'il faut aussi ne pas faire de fausses promesses, parce que les fausses promesses ça déçoit", a-t-elle opposé. Peut-être que vous êtes vous-même déçu par les fausses promesses de celui pour qui vous avez voté la dernière fois", a-t-elle poursuivi. "Depuis 10 ans", a-t-il renchéri.
"Elle a répondu à côté", pour Vincent Jean
Vincent Jean, qui a confié avoir voté pour Emmanuel Macron aux deux tours de l'élection présidentielle de 2017, ne sait pas encore pour qui il glissera un bulletin de vote en avril prochain. Selon ses dires, l'émission avec Valérie Pécresse ne l'a pas convaincu de voter pour la candidate.
"J'ai fait 1h45 de route pour lui poser une question qui me tenait vraiment à coeur (...) et malheureusement elle a répondu à côté, elle m'a par contre dit qu'elle allait faire quelque chose sur le prix de l'électricité, donc j'avais très envie de lui dire que j'allais aller au travail à dos de radiateur avec une ampoule sur le front", a plaisanté le Tarn-et-Garonnais sur notre antenne.
"J'ai préféré décentraliser mes propos sur le carburant pour l'amener sur les denrées essentielles de la vie de tous les jours, les denrées alimentaires par exemple, ou alors comme j'ai dit, les couches ou les serviettes hygiéniques pour les femmes", a continué Vincent Jean, qui se dit "très intéressé" par la chose politique et évoque une "très bonne expérience".