Ecole primaire: Emmanuel Macron prône l'autonomie des établissements

Le candidat d'En Marche! à l'élection présidentielle a dévoilé son programme. Dans un entretien au Parisien publié ce jeudi, Emmanuel Macron a détaillé ses mesures pour l'éducation. Il souhaite "une vraie autonomie" pour l'école.

Emmanuel Macron a dévoilé son programme. Dans un entretien accordé au Parisien publié ce jeudi, le candidat d'En Marche! - qui cite Mao - a présenté son "projet présidentiel", comme il le nomme. Et a exposé ses mesures concernant l'éducation. L'ancien ministre de l'Économie estime que "le cœur de cette bataille, c'est l'école primaire" car selon lui, le système scolaire est "déterministe et inégalitaire".

"20% des jeunes en CM2 ne savent pas bien lire, écrire et compter. Ces élèves-là, ce sont ceux qui sont ensuite perdus pour le collège, qui se retrouvent en échec scolaire et, souvent à la fin, au chômage de longue durée", explique Emmanuel Macron.

L'autonomie des établissements

Le candidat d'En Marche! prône également l'autonomie des établissements car selon lui, "le système est grippé à cause de ce manque d'autonomie".

"Je donnerai une vraie autonomie au niveau de l'école (...) en termes de recrutement et une autonomie pédagogique. Nous devons arrêter d'affecter dans les zones les plus difficiles de jeunes enseignants qui sortent de leur formation, car cela ne marche pas. Il faut des enseignants plus expérimentés pour traiter les situations les plus difficiles."

Sortir de la réforme des rythmes scolaires

Emmanuel Macron propose également aux municipalités de sortir, si elles le veulent, de la réforme des rythmes scolaires. "Chaque commune pourra adopter la semaine qu'elle souhaite."

Si le candidat à l'élection présidentielle, qui talonne Marine Le Pen dans les sondages, a assuré qu'il ne changera pas le collège unique, il propose cependant de réintroduire le principe des classes bi-langues et "des études dirigées partout dans les établissements". "Je mobiliserai les enseignants, des retraités volontaires et des étudiants." Et précise que "dans le parcours de tous les étudiants de France, il y aura ainsi un trimestre dédié à cette activité."

Céline Hussonnois-Alaya