Covid-19: Gabriel Attal confirme vouloir "lever totalement" les restrictions "fin mars-début avril"

Alors que certains soignants s'inquiètent de la fin du port du masque en intérieur pour les lieux soumis au pass vaccinal, le porte-parole du gouvernement estime que le calendrier de l'exécutif "suit le calendrier du virus".

Après les annonces d'Olivier Véran, place au service après-vente. Le ministre de la Santé a annoncé ce jeudi que la fin du port du masque en intérieur dans les lieux qui ne sont pas soumis au pass vaccinal serait envisageable à la "mi-mars" avec "1000 à 2000 patients Covid en réanimation". Certains infectiologues, à l'instar de Gilles Pialoux, y voient une décision prématurée. Gabriel Attal défend, lui, la position de l'exécutif.

"Rien de pire que de ne pas s'adapter"

"Notre calendrier suit le calendrier du virus. J'écoute ce que disent le Haut conseil à la santé, le Conseil scientifique (...). En Allemagne, ils lèvent l'essentiel des mesures en mars. Ils ne le font pas parce qu'il y a des élections en France. On suit la circulation du virus. Il n'y aurait rien de pire que de ne pas s'adapter en allégeant les mesures qu'on peut alléger", a expliqué le porte-parole du gouverment.

La fin du port du masque en intérieur dans les lieux soumis au pass vaccinal comme les restaurants, les cinémas, les théâtres ou les salles de sport aura lieu le 28 février. Cette nouvelle intervient alors que la vague Omicron est en nette décroissance dans tout l'Hexagone. 3126 personnes atteintes du Covid-19. sont cependant actuellement en réanimation.

"Peut-être lever totalement" les mesures "fin marsdébut avril"

"Donc oui on espère à la mi-mars qu'on pourra alléger le pass, qu'on pourra alléger le port du masque en intérieur. Et ce sera probablement autour de la mi-mars qu'on pourra commencer à alléger les mesures. Et puis ensuite fin mars-début avril, peut-être les lever totalement. C'est ça notre objectif, c'est ça le calendrier sur lequel on travaille", a ensuite décrypté Gabriel Attal.

Un peu plus de 4,5 millions de tests de dépistage du Covid-19 ont été réalisés la semaine dernière, amplifiant la décrue constatée depuis un mois, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé.

Marie-Pierre Bourgeois