CAFE POLITIQUE - L'opération manquée de Hollande à Dijon

François Hollande s'est rendu à Dijon pour reconquérir les Français. Mais l'opération ne s'est pas déroulée comme prévu. - -
"Quelques olibrius ont hurlé, mais..."
A Dijon, François Hollande voulait "aller au contact" des Français. Mais ce qui devait être une opération de reconquête s'est avérée être un fiasco. Un homme exfiltré brutalement par le service d’ordre alors qu’il voulait apostropher le chef de l’Etat, une femme qui refuse de se laisser prendre en photo avec François Hollande parce qu’"on le voit trop à la télévision"... Bref, l’ambiance est tendue. "Il y avait une mise en scène prévue (...) Mais des vrais Français se sont invités et ont dénoncé les mensonges de la campagne. Bienvenue dans la réalité!", raille Nathalie Kociusko-Morizet sur BFMTV.
Au PS, le son de cloche n’est pas le même: sur LCI, le président du groupe PS au Sénat et maire de Dijon, François Rebsamen, a démenti tout accueil difficile de la population, parlant d'un "véritable bain de foule pour le président". "Quelques olibrius ont hurlé, sinon ça a été un vrai moment de bonheur".
"Doit-on commenter la tête qu'aura 'pépère' dans son cercueil?"
Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon revient sur la déclaration controversée du ministre de l’Outremer Victorin Lurel, dépéché par la France aux obsèques d’Hugo Chavez. Le ministre, après avoir fait l’éloge du président vénézuélien, a commenté son apparence: "il était tout mignon (…), frais, apaisé comme peuvent l'être les traits de quelqu'un mort, on avait un Hugo Chavez pas joufflu comme on le voyait après sa maladie".
De quoi faire s’étrangler de rage Jean-Luc Mélenchon, qui n’a jamais caché son amitié pour Chavez... Et s'en prend donc à François Hollande. "Doit-on se préparer à commenter la tête qu’aura 'pépère' dans son cercueil le moment venu? Devra-t-on alors commenter l’état de ses cheveux implantés et celui de ses rondeurs? J’espère qu’à me lire vous ressentez un haut-le-coeur. Il vous enseigne ce que nous avons ressenti, nous les amis d’Hugo Chavez (...) en prenant connaissance de ce qu’a été la parole de la France dans cette circonstance de deuil national."
Delaunay et le conclave
En ce jour de conclave, la ministre des Personnes âgées Michèle Delaunay regrette sur Twitter que les cardinaux âgés de plus de 80 ans ne puissent pas voter pour élire un nouveau pape, remarque Le Lab. "La vieillesse a changé", conclut-elle.
Oui, je regrette qu'on ne puisse voter au Conclave après 80 ans. La vieillesse a changé. #Age
— Michèle Delaunay (@micheledelaunay) 12 mars 2013