Procès de Cédric Jubillar: "soulagé", l'accusé attend son procès aux assises "avec beaucoup d'impatience"

Les deux avocats de Cédric Jubillar, qui sera jugé à partir du 22 septembre devant les assises du Tarn, assurent sur BFMTV ce mardi 11 mars que leur client attend ce rendez-vous de pied ferme. "Un peu soulagé", il espère pouvoir y rétablir son innocence.

Cédric Jubillar a rendez-vous avec la cour d'assises du Tarn le 22 septembre prochaine. "Ce dossier on le prépare depuis plusieurs années et Cédric Jubillar est parfaitement prêt", assure ce mardi 11 mars sur BFMTV Me Alexandre Martin, l'un des avocats de l'accusé.

C'est presque cinq ans après la mort de Delphine Jubillar, femme de Cédric, infirmière disparue depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020, que la Justice va faire son travail pendant plusieurs semaines dans ce procès très attendu.

"Il attend ce procès avec beaucoup d'impatience. Cela fait maintenant des années qu'il clame son innocence", partage Emmanuelle Franck, un autre conseil du peintre-plaquiste.

Elle rappelle que, depuis son incarcération le 18 juin 2021 après sa mise en examen, ses avocats ont "fait pléthore de demandes de remise en liberté (mais que) cet homme n'est jamais sorti".

"Je crois maintenant qu'il lui tarde que tout le dossier soit dévoilé, à des jurés bien sûr mais également au grand public pour que son innocence puisse être reconnue".

"C'est à l'accusation de prouver sa culpabilité"

Qu'est-il advenu de Delphine Jubillar? Le corps de la victime n'a jamais été retrouvé. Une affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime. Comme l'a rappelé Alexandre Martin, partageant l'argumentaire de l'accusé, celui-ci aurait été endormi au moment des faits. "C'est à l'accusation de prouver sa culpabilité", rappellent les conseils.

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Les enquêteurs ont cependant progressivement acquis la conviction que Cédric Jubillar avait tué son épouse alors qu'elle venait de lui annoncer son intention de divorcer. "Ce qui est présenté comme des indices, certainement pas comme des preuves, ce ne sont que des éléments de contexte", estime maître Emmanuelle Franck.

Tom Kerkour