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Police-Justice

Affaire Jubillar: le procès s'ouvrira le 22 septembre devant les assises du Tarn

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Le mari de Delphine Jubillar, infirmière disparue depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020, va être jugé par la cour d'assises du Tarn à Albi pour le meurtre de son épouse.

Cédric Jubillar devant la justice. Le mari de Delphine Jubillar, infirmière disparue depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020, va être jugé par la cour d'assises du Tarn, à Albi, pour le meurtre de son épouse le 22 septembre prochain, a appris BFMTV auprès d'une source proche de l'affaire, confirmant une information de l'AFP.

Incarcéré depuis sa mise en examen le 18 juin 2021, ce peintre-plaquiste qui clame son innocence dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, doit être jugé pendant plusieurs semaines.

"Un procès hors normes où tout est contesté"

Le procès pourrait durer jusqu'à quatre semaines, une ampleur liée au fait que "c'est un procès hors normes où tout est contesté", avait expliqué début novembre à l'AFP Me Alexandre Martin, l'un des trois avocats de Cédric Jubillar, après une réunion préparatoire en présence des parties.

"L'accusation sera soutenue par deux avocats généraux", l'un du parquet général et l'autre du parquet de Toulouse, afin de "sécuriser la tenue du procès en raison de sa durée et d'associer à l'accusation le parquet de Toulouse qui a suivi la procédure tout au long de l'information judiciaire", avait à cette même occasion souligné un communiqué de la cour d'appel toulousaine.

Malgré l'absence de corps ou d'aveux, les enquêteurs ont progressivement acquis la conviction que Cédric Jubillar avait tué son épouse alors qu'elle venait de lui annoncer son intention de divorcer. Il a été mis en examen pour meurtre.

Le 26 septembre dernier, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse avait confirmé le renvoi de l'artisan-peintre devant une cour d'assises pour le meurtre de sa femme Delphine en 2020.

La disparition de Delphine Jubillar avait suscité un grand émoi en France, quelques jours avant Noël et quelques semaines après la condamnation de Jonathann Daval pour le meurtre de son épouse en Haute-Saône, qu'il avait longtemps nié en endossant le rôle du mari éploré.

Boris Kharlamoff avec Fanny Rocher avec AFP