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L'Haÿ-les-Roses: entre "soutien" et indignation, la classe politique dénonce l'attaque contre la famille du maire

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Dans un message partagé sur Twitter, Bruno Le Maire a appelé à " ne laisser passer aucune violence, verbale ou physique".

Après l'attaque du domicile de Vincent Jeanbrun cette nuit, alors que sa femme et ses enfants étaient dans la maison, la classe politique apporte son soutien au maire de L'Haÿ-les-Roses et à ses proches. Le premier membre du gouvernement à s'exprimer à ce propos a été Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie. Dans un message sur Twitter, il a affirmé donner "tout [son] soutien" au maire Vincent Jeanbrun et à sa famille.

"Ne laissons passer aucune violence, verbale ou physique", a appuyé le membre du gouvernement.

"S'attaquer à un maire, c'est s'en prendre à nous tous, à tous les citoyens. Toute la communauté nationale doit dire stop", a à son tour dénoncé Olivier Klein, le ministre de la ville.

Le président du parti Les Républicains, Éric Ciotti, a lui aussi dénoncé vivement cette attaque contre l'élu du parti Les Républicains.

Il a décrié des faits "d’une extrême gravité qui doivent conduire leurs auteurs en cour d’assises !"

Toujours parmi les Républicains, Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, a souligné la "lâcheté et l'ignominie d'une telle attaque", tout en félicitant le courage du maire.

A gauche aussi, l'indignation est unanime. Marine Tondelier, numéro un d'EELV, a assuré que "les écologistes apportent leur soutien le plus total à Vincent Jeanbrun". "Ce qu'il a vécu est inqualifiable", a-t-elle twitté. Jean-Luc Mélenchon a, lui, dit "partager l'effroi de la famille Jeanbrun".

Enquête ouverte

Une enquête a été ouverte par le parquet de Créteil pour tentative d'assassinat, a appris BFMTV ce dimanche matin. Les investigations sont menées par la police judiciaire du Val-de-Marne, sans qu'il n'y ait d'interpellation à ce stade, bien qu'un ou plusieurs auteurs soient activement recherchés.

Par Tom Kerkour