Émeutes: le domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses attaqué à la voiture bélier, une enquête ouverte

INFO BFMTV - Une enquête a été ouverte par le parquet de Créteil pour tentative d'assassinat pour l'attaque du domicile de l'élu du Val-de-Marne. Son épouse a été emmenée à l'hôpital.

Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1h30 du matin, le domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne a été pris pour cible. La maison de Vincent Jeanbrun, bien identifiée dans la commune, a été ciblée par une attaque de voiture bélier enflammée, guidée par un nombre inconnu d'émeutier. Une enquête a été ouverte par le parquet de Créteil pour tentative d'assassinat, a appris BFMTV.

Aucune interpellation n'a encore eu lieu à ce stade, le ou les auteurs de cette attaque sont activement recherchés par les forces de l'ordre, a appris BFMTV de source proche du dossier.

L'épouse du maire a été blessée dans cette attaque. Elle a dû être transportée d'urgence à l'hôpital.

Des tirs de mortiers d'artifices

Au moment de cette attaque, la famille était en train de dormir. Réveillés en panique par le bruit, la femme et les enfants ont cherché à s'enfuir par derrière, en courant dans le jardin. Ils ont alors été ciblés par des tirs de mortiers d'artifices.

Quelques instants après cette attaque, la police municipale s'est rendue sur les lieux, rapidement suivie de la police judiciaire.

Légèrement blessée pendant sa fuite, la mère de famille a été dépêchée à l'hôpital. Vincent Jeanbrun, lui, était absent du domicile, toujours à la mairie en raison des heurts.

Le maire dénonce un acte d'une "lâcheté inqualifiable"

Dans un communiqué, l'élu des Républicains a dénoncé le franchissement d'un cap "dans l'horreur et l'ignominie".

"C'était une tentative d'assassinat d'une lâcheté inqualifiable", condamne l'élu dans le communiqué.

Dans les premières heures de la journée, ce dimanche, les premières réactions politiques sont unanimes pour condamner cette attaque. La préfecture du Val-de-Marne a fermement condamné les faits, tout le ministre de l'Économie Bruno Le Maire qui a fait part de son soutien. "Ne laissons passer aucune violence, verbale ou physique", a-t-il appelé sur Twitter ce dimanche.

Tom Kerkour