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Émeutes: un homme est mort à Marseille ce week-end, le parquet évoque la piste d'un tir de "type flash-ball"

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Emmanuel Macron a reçu ce mardi près de 300 maires de communes "victimes d'exactions" à travers tout le pays, alors soirée de lundi a été calme sur le front des violences urbaines. La cagnotte ouverte en soutien à la famille du policier fait polémique, les politiques s'en saisissent. Une plainte a été déposée contre l'initiateur.

L'ESSENTIEL

  • Emmanuel Macron a reçu près de 300 maires de communes "victimes d'exaction" à l'Élysée. Lire la puce
  • Pour la deuxième soirée consécutive, aucun incident majeur n'a été recensé dans la nuit de lundi, après plusieurs nuits de violences urbaines. Lire l'article
  • La cagnotte ouverte en soutien à la famille du policier a récolté 1,4 million d'euros et fait polémique. Les politiques s'en saisissent, et l'iniateur de celle-ci a annoncé sa fermeture "ce soir". Lire la puce

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Emmanuel Macron a annoncé mardi une "loi d'urgence" pour accélérer la reconstruction dans les villes touchées par les émeutes de la semaine écoulée, ouvrant plusieurs chantiers avec une "priorité absolue", le rétablissement d'un "ordre durable".

Réseaux sociaux et violences: le gouvernement propose un groupe de travail

Le ministre chargé de la Transition numérique Jean-Noël Barrot a proposé mardi soir au Sénat la mise en place d'un groupe de travail sur le rôle d'amplification des violences que peuvent jouer les réseaux sociaux.

Lors de sa rencontre avec plusieurs centaines de maires français, Emmanuel Macron s'est questionné sur le rôle des réseaux sociaux dans la crise en cours. Il n'exclut pas de les "couper" quand "les choses s'emballent". 

La cagnotte pour la famille du policier a été clôturée, 1.636.220 euros récoltés

Comme annoncé, Jean Messiha a "désactivé" ce mardi soir la cagnotte qu'il avait lancé en soutien à la famille du policier ayant tué Nahel.

"L'organisateur a désactivé le versement de nouveaux dons sur cette cagnotte", peut-on lire sur GoFundMe.com

1.636.220 euros issus de 85.107 dons ont été récoltés en quelques jours, indique le site.

Visé par une plainte de la famille de Nahel, Jean Messiha, initiateur de la cagnotte pour le policier, annonce à son tour déposer une plainte

Alors que l'avocat de la famille de Nahel a annoncé porter plainte contre Jean Messiha pour "escroquerie en bande organisée", ce dernier a à son tour indiqué sur son compte Twitter qu'il allait déposer plainte contre "une récupération honteuse et d’une communication politique diffamatoire et calomnieuse".

"Non je ne me tairai pas et je ne me laisserai JAMAIS faire. Un Français ne se couche pas. Un Français ne se soumet pas. Surtout quand il n'est pas seul", a complété la personnalité d'extrême droite.

"Ils veulent tuer du flic": un policier de brigade de nuit déplore les violences de jeunes "déterminés"

Un policier en brigade de nuit a témoigné sur BFMTV sur les précédentes nuits de violences urbaines en France. Mikael a déclaré n'avoir "jamais connu" de telles violences.

"Ils étaient là pour blesser au minimum. Des jeunes de 15 à 17 ans, déterminés, qui n'ont pas de limite et qui veulent tuer du flic", a déploré le policier.

Émeutes: selon Latifa Ben Ziaten, "il y a urgence de travailler avec les parents"

Alors que le ministère de l'Intérieur affirme qu'un tiers des émeutiers interpellés est mineur, la fondatrice de l'association "Imad pour la jeunesse et la paix" a alerté sur BFMTV sur l'"urgence" de "travailler avec les parents".

Latifa Ben Ziaten a estimé qu'il fallait "créer un lien" entre "cette jeunesse qui n'a pas de chance" et les forces de l'ordre. Elle a également renouvelé son appel à "l'apaisement".

Un maire de Seine-Maritime s'est caché "dans la cave de la mairie" pour échapper aux émeutiers

Invité sur BFMTV, David Lamiray, maire de Maromme en Seine-Maritime, a déclaré avoir dû se réfugier dans la cave de sa mairie vendredi pour échapper à des émeutiers qui voulaient "en découdre" avec lui.

"J'ai assisté à l’attaque du commissariat. À un moment donné, les individus m'ont repéré et ont souhaité venir en découdre avec moi. J'ai juste eu le temps de me réfugier dans la mairie", a-t-il confié.

Il a poursuivi: "Il a fallu que j'aille me cacher dans la cave de la mairie, dans le local des femmes de ménage, car j'étais persuadé qu’ils arriveraient à pénétrer dans la mairie, ce qui a été le cas."

"L'instinct de survie prend le dessus": la maire de Pontoise se rappelle comment elle a échappé aux émeutiers

Quelques jours après avoir été prise pour cible "en tant que maire" de Pontoise (Val-d'Oise), Stéphanie von Euw s'est rappelé d'un "moment que vous ne vous attendez pas à vivre".

L'élue a raconté avoir été ciblée par des "tirs tendus de mortiers", puis des émeutiers ont sauté sur sa voiture pour la "massacrer". C'est alors qu'elle a réussi à reculer sur plusieurs centaines de mètres.

"C'est l’instinct de survie qui prend le dessus", a-t-elle confié.

Marseille: un homme meurt en marge des émeutes, le parquet évoque un "probable" tir de "type flash-ball"

Le parquet de Marseille a indiqué avoir ouvert une information judiciaire du chef "de coups mortels avec usage ou menace d'une arme suite au décès d'un homme âgé de 27 ans à Marseille dans la nuit de samedi à dimanche", a appris BFMTV confirmant une information de La Marseillaise. Un juge est saisi.

Le parquet évoque "comme probable un décès [...] par le tir d'un projectile de 'type flash-ball'".

"Cet impact a entraîné un arrêt cardiaque et donc la mort dans un temps proche", a précisé le parquet.

L'IGPN a été co-saisie avec la police judiciaire de l'enquête, a appris BFMTV de source proche de l'enquête.

>> Lire notre article complet ici.

En 6 jours, 3625 garde à vues recensées dont 1124 mineurs

En 6 jours, 3625 garde à vue ont été recensées par le ministère de la justice, dont 1124 mineurs. Elles ont donné lieu à 990 défèrements, dont 480 comparutions immédiates. Pour l'heure, 380 incarcérations ont été prononcées.

Ce chiffre est amené à encore évoluer, puisque certaines sont toujours en cours et vont donner lieu à des défèrements.

À suivre sur BFMTV, notre soirée spéciale "Émeutes: la fracture"

À suivre sur notre antenne à partir de 20h30, l'émission spéciale : "Émeutes : la fracture", dédiée à la situation en France. Un programme animé par Aurélie Casse et Maxime Switek.

"Couper" les réseaux sociaux en cas de crise? La gauche et la droite s'insurgent en coeur

En cas de crise, Emmanuel Macron n'exclut pas de "couper" les réseaux sociaux. Cette prise de parole ne passe pas des deux côtés de l'échiquier politique.

"Le pays des droits de l’homme et des citoyens ne peut pas s’aligner sur les grandes démocraties Chinoise, russe et iranienne", a dénoncé Olivier Faure sur Twitter.

Même indignation du côté des Républicains. Olivier Marleix s'interroge:

"Couper les réseaux sociaux? Comme la Chine, l’Iran, la Corée du Nord? Même si c’est une provocation pour détourner l’attention, elle est de très mauvais goûté.

Au sein même de la majorité, l'hypothèse dérange. C'est le cas du député technophile Éric Bothorel:

"Ce serait renoncer à l’idée que la démocratie soit plus forte que les outils qu’on détourne contre elle. Ce serait une erreur".

La famille de Nahel dépose plainte contre Jean Messiha pour escroquerie en bande organisée

Comme l'a révélé RMC ce mardi, la famille de Nahel a déposé plainte contre Jean Messiha pour escroquerie en bande organisée et recel de cette infraction.

L'avocat de la famille, Yassine Bouzrou, estime que pour inciter les contributeurs à donner, celui-ci a utilisé des "manoeuvres frauduleuses".

La cagnotte au profit de la famille du policier sera fermée "ce soir" par son initiateur

Sur Twitter, Jean Messiha, celui qui a initié la cagnotte destinée au policier ayant tiré sur Nahel, annonce que celle-ci sera fermée ce soir.

"Elle sera fermée ce soir et tu pourras rien faire", a-t-il lancé en réaction à la saisine du député socialiste Arthur Delaporte.

Pour l'heure, 1,4 million d'euros ont été récoltés.

Cagnotte pour le policier: Mathilde Panot saisit à son tour la Procureure de la République

La députée de La France Insoumise Mathilde Panot a, comme Arthur Delaporte, l'intention de saisir la Procureure de la République. Selon les informations de BFMTV, l'élue va, elle aussi, demander la fermeture de la cagnotte pour le policier.

En cas de crise, Emmanuel Macron n’exclut pas de “couper” les réseaux sociaux

Lors de sa rencontre avec plusieurs centaines de maires français, Emmanuel Macron s'est questionné sur le rôle des réseaux sociaux dans la crise en cours. Il n'exclut pas de les "couper" quand "les choses s'emballent".

"Nous avons besoin d'avoir une réflexion sur les réseaux sociaux, sur les interdictions qu'on doit mettre. Et, quand les choses s'emballent, il faut peut-être se mettre en situation de les réguler ou de les couper", a-t-il déclaré.

Le chef de l'État a tout de même demandé à ce que ce débat se fasse "à froid".

Cagnotte du policier: le député Arthur Delaporte saisit la Procureure de la République

Le député socialiste Arthur Delaporte vient d'annoncer sur Twitter avoir saisi la Procureure de la République à propos de la cagnotte lancée par Jean Messiha.

L'élu invoqué l'article 40, cette cagnotte "pourrait être considérée comme illégale. Il parle d'un "risque réel de financement direct des frais faisant suite à une éventuelle condamnation".

Plus de 1000 commerces ont été "saccagés" ou "pillés" annonce Bruno Le Maire

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a présenté à l'Assemblée un bilan provisoire des dégâts engendrés par les émeutes.

"En cinq jours, plus de 1000 commerces ont été saccagés, pillés, pour certains incendiés", a-t-il dénoncé dans l'hémicycle.

Dans le détail, selon un inventaire de Bercy, 436 bureaux de tabac ont été touchés, mais aussi 200 commerces alimentaires, dont plusieurs déjà réouverts, ou 370 agences bancaires.

89% des Français condamnent les violences à l'encontre des forces de l'ordre

D'après le dernier sondage de l'institut Elabe avec BFMTV, les condamnations des violences de ces derniers jours sont unanimes, quelle que soit la catégorie de population et l'appartenance politique.

Plus précisément, ce sont 93% des Français qui condamnent les violences contre les bâtiments publics et 89% celles contre la police.

Toutefois, 20% des Français affirment comprendre ces violences contre les forces de l'ordre.

>> Notre article complet sur ce sujet

Macron reconnaît avoir été "maladroit" lorsqu'il a enterré le plan Borloo pour les banlieues en 2018

Devant les maires réunis à l'Élysée ce mardi et qui l'ont interpellé sur le sujet, Emmanuel Macron a reconnu avoir été "maladroit" lorsqu'il a enterré le plan pour les banlieues que lui avait remis en 2018 Jean-Louis Borloo, ancien ministre sous Nicolas Sarkozy, a indiqué un participant à la réunion à BFMTV. Le chef de l'État estimait à l'époque que la méthode des "plans" pour les quartiers populaires n'était pas efficace.

"J’ai beaucoup entendu [parlé] du rapport Borloo. J'ai sans doute été maladroit dans cette affaire à l'époque", a confié le président de la République aux maires.

Emmanuel Macron a toutefois défendu son bilan en estimant qu'"il y a beaucoup plus de grues ANRU [Agence nationale de rénovation urbaine, NDLR] que quand je suis arrivée en responsabilité".

Cagnotte pour le policier: Gérald Darmanin laisse la justice prendre la main

Interpellé par le député Antoine Léaument (LFI), Gérald Darmanin a refusé de commenter la cagnotte ouverte pour le policier auteur du tir ayant tué Nahel.

"Il appartient - comme pendant les gilets jaunes et les attentats - à la justice de notre pays de pouvoir fermer cette cagnotte".

Pour l'heure, environ 1,5 million d'euros ont été récoltés.

>> La plateforme GoFundMe a annoncé à Tech&co que cette cagnotte est "conforme" à ses règles

Quartiers populaires: maires de droite et de gauche pointent une situation connue depuis "longtemps"

À la sortie de la réunion entre Emmanuel Macron et plus de 200 maires dont les communes ont été victimes d'exactions, des maires de droite et de gauche soulignent que les problèmes dans les quartiers populaires ont déjà été identifiés par le passé.

"Tout ce qui est dit aujourd'hui, nous le disons depuis longtemps (...). Malheureusement, les choses ne sont entendues que lorsqu'il y a une émotion, une actualité particulière", a déploré de son côté David Lisnard, président de l'Association des maires de France et maire LR de Cannes.

De son côté, le maire PS de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol a estimé que "c'est bien de se parler, c'est utile (...) Mais ce qui compte, ce sont les actes. Parce qu'une bonne partie du diagnostic, en réalité on le connaît depuis longtemps".

Darmanin annonce que moins de 10% des 4000 interpellés étaient étrangers

Parmi les 4000 interpellations de ces derniers jours, moins de 10% des personnes n'étaient pas de nationalité française, a annoncé à l'Assemblée Gérald Darmanin. Seulement 40 personnes étaient éligibles à un centre de rétention administrative.

"La question, aujourd'hui, est celle des délinquants, pas des étrangers", a lancé avec fermeté le ministre de l'Intérieur.

Visiblement agacé, il a insisté sur le fait qu'il est possible d'être "issu des quartiers" et d'"aimer son pays":

"Nous ne voulons ni de la haine des policiers, ni de la haine des étrangers, a-t-il conclu.

Les maires invités par Emmanuel Macron quittent l'Élysée

Les 241 maires de communes victimes d'exactions au cours des derniers jours et invités par Emmanuel Macron ont commencé à quitter l'Élysée au terme d'une réunion de plusieurs heures.

Les maires et le président de la République ont abordé plusieurs sujets relatifs aux banlieues, à la violence, à la sécurité, à la politique de la ville ou encore à la responsabilité parentale.

Emmanuel Macron annonce une loi d'urgence pour accélérer la reconstruction

Après sa réunion avec les maires, le chef de l'État a annoncé la mise en place prochaine d'une loi d'urgence pour accélérer la reconstruction. Elle doit permettre de reconstruire plus rapidement les infrastructures détruites pendant les nuits d'émeutes.

"Nous allons présenter une loi d’urgence pour écraser tous les délais, avoir une procédure accélérée pour reconstruire beaucoup plus vite", a déclaré Emmanuel Macron, comme l'a rapporté à BFMTV un participant.

Décrue des émeutes, "nous sommes sur la bonne voie", juge à son tour Élisabeth Borne

Comme Emmanuel Macron ce matin, la Première ministre Élisabeth borne a assuré que les émeutes sont en recul en France.

"Nous sommes sur la bonne voie et nous restons extrêmement vigilants", a-t-elle déclaré à l'Assemblée nationale.

Face aux maires, le président de la République a estimé que le "pic" était derrière nous, tout en faisant preuve de la même prudence.

Des "peines lourdes" ont été prononcées contre les émeutiers, assure la Première ministre

"Des peines lourdes ont été prononcées, notamment de la prison ferme", a assuré Élisabeth Borne, interpellée sur la fermeté de la justice face aux émeutiers par le député LR Olivier Marleix.

350 personnes sont d'ores et déjà en détention, a annoncé la chef de gouvernement. Par ailleurs, 4000 personnes ont été interpellées depuis le début des violences.

"Il ne doit y avoir aucune impunité", a martelé Élisabeth Borne.

Élisabeth Borne accuse La France Insoumise d'"instrumentaliser" la mort de Nahel

Interpellée à l'Assemblée nationale par Mathilde Panot (LFI), Élisabeth Borne a accusé les députés Insoumis d'"instrumentaliser un drame" et lui reproche de "refuser de condamner les violences" de ces derniers jours.

"Les violences, rien ne peut les excuser", a lancé la première ministre, avant d'accuser les députés d'avoir "mis de l'huile sur le feu" en questionnant le rôle de la police.

"Lorsque vos députés refusent tout appel au calme, vous sortez du champ républicain", a grondé la Première ministre.

En visite à Nanterre, Jordan Bardella assure que "nous avons accueilli trop d'immigration"

En déplacement à Nanterre ce mardi, Jordan Bardella a assuré que la France a "accueilli trop d'immigration", qui selon lui aurait mené à ces situations de violences dans les banlieues.

"Il faut une réponse répressive et sécuritaire dans les quartiers", a plaidé le président du Rassemblement national.

L'élu a également insisté sur le fait qu'il n'est pas aux Français de "payer pour les dégâts [des émeutes]".

Éric Ciotti relance le débat sur la suppression des allocations familiales

Le président du parti Les Républicains, Éric Ciotti, a appelé ce mardi l'exécutif à reprendre sa loi sur la suppression des allocations familiales.

Votée en 2010 puis abrogée en 2013, elle permettait de restreindre voire supprimer les allocations familiales aux parents d'élèves absentéistes.

Éric Ciotti a rebondi sur la déclaration d'Emmanuel Macron qui a dit lundi soir envisager de "sanctionner financièrement" les familles dont des enfants participeraient à des émeutes".

"Je déposerai ma proposition de loi sur le bureau de l'Assemblée nationale. Il faut arrêter avec les discours: si Emmanuel Macron décide de l'inscrire à l'ordre du jour, on peut la voter avant le 14 juillet", a déclaré le patron de LR devant la presse.

Gérald Darmanin sera entendu au Sénat demain

La commission des Lois du Sénat entendra demain à 16h30 le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin "sur les émeutes survenues depuis le 27 juin 2023".

L'audition sera ouverte à la presse et diffusée en direct sur le site du Sénat, a précisé ce mardi le Sénat dans un communiqué.

La députée Clémentine Autain demande pour une "grande marche pour la justice"

Dans une interview à Libération, la députée de La France Insoumise, Clémentine Autain, a lancé l'idée d'une "grande marche pour la justice" après la mort de Nahel.

"Si on veut apaiser la situation pour que cela ne se reproduise pas, il faut agir sur le fond", a-t-elle jugé. "L’appel au calme ne doit pas masquer les divergences de réponses politiques."

Son objectif est d'enclencher un "mouvement au long cours" et d'ouvrir le débat sur les questions sociétales de discrimination et de sécurité.

>> Notre article dédié à cet appel

Quelques tensions politiques à la réunion entre Macron et les maires

Deux maires, dont Renzo Sulli, le maire d'Échirolles, ont indiqué à Emmanuel Macron que l'abandon du rapport Borloo est une faute. Une prise de position reçue par des applaudissements.

Autres "frémissements", cette fois de " désapprobation", lorsque Robert Ménard, le maire de Béziers, a abordé la question de l'immigration.

Enfin, le maire de Corbeil-Essonne a demandé un nouveau grand débat national. Une proposition accueillie par des huées dans la salle.

Ces propos ont été rapportés par des participants à la réunion, les journalistes n'ayant pas été autorisé à être présents dans la salle.

Les transports en commun s'arrêteront à 22h en Île-de-France

Île-de-France mobilités a annoncé dans un communiqué passer l'heure d'arrêt des transports en commun de 21h à 22h, en région parisienne.

La situation peut cependant "évoluer selon les conditions de sécurité" des agents et des passagers, comme l'indique la RATP.

>> Notre article complet sur les transports en Île-de-France

Emmanuel Macron promet aux maires victimes d'exactions des "réponses sur le fond" et "à la hauteur de ce qu'on a vécu"

Emmanuel Macron a pris la parole devant les 241 maires présents à l'Élysée ce mardi, affirmant son "soutien entier" et promettant d’apporter des "réponses de fond".

"Mais ce n'est pas en refaisant les mêmes choses qu'on fait depuis des décennies (...)" a expliqué le président de la République, évoquant une "réponse à la hauteur de ce qu'on a vécu".

Ces propos ont été rapportés par des participants à la réunion, les journalistes n'ayant pas été autorisé à être présents dans la salle.

Emmanuel Macron juge que "le pic" des violences urbaines "est passé" mais se veut "très prudent"

S'il affirme qu'il sera "très prudent pour les jours et semaines qui viennent", Emmanuel Macron estime ce mardi que la tendance est à la baisse des violences après plusieurs nuits marquées par des émeutes à la suite de la mort de Nahel.

"Le pic est passé", a jugé le président de la République lors d'une réunion avec des maires de communes touchées par des exactions.

"C'est l'ordre durable auquel nous devons nous atteler comme priorité absolue", a également partagé Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron devant les maires invités à l'Élysée le 4 juillet 2023 après les émeutes subies dans leurs villes
Emmanuel Macron devant les maires invités à l'Élysée le 4 juillet 2023 après les émeutes subies dans leurs villes © BFMTV

Les 241 maires de "communes victimes d'exactions" invités par Emmanuel Macron sont arrivés à l'Élysée

Emmanuel Macron reçoit ce mardi après-midi à l'Élysée près de 200 maires de "communes victimes d'exactions" dans le cadre des épisodes de violence qui ont suivi la mort de Nahel. La réunion se tiendra à huis-clos.

Le maire de L'Haÿ-les-Roses Vincent Jeanbrun, dont le domicile a été violemment attaqué dans la nuit de samedi à dimanche, est présent comme en atteste le journaliste de BFMTV présent sur place, Léopold Audebert.

Dégradations: Bruno Le Maire ne valide pas l'estimation d'un milliard d'euros avancé par le Medef

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire n'a pas validé ce mardi le chiffrage des dégradations estimées à plus d'un milliard d'euros par le Medef.

"Il est trop tôt pour donner un chiffre précis mais on est à plus d'un milliard d'euros, sans compter les dégâts au niveau du tourisme. Les vidéos des émeutes, qui ont circulé dans le monde, dégradent l'image de la France", a déclaré le dirigeant de l'organisation patronale, Geoffroy Roux de Bézieux, dans Le Parisien.

Le troisième passager de la voiture va porter plainte pour "violence volontaire" contre le policier qui a tué Nahel

Le troisième passager de la voiture conduite par Nahel va porter plainte "auprès du parquet" pour "violences volontaires qui pourront être caractérisées sur le plan psychologique et qui pourront peut-être l'être sur le plan physique également", a annoncé son avocate sur BFMTV

"Se pose la question de la mise en danger délibérée (...), nul ne sait si la balle aurait pu le toucher ou non", a expliqué Maître Karen Noblinski.

Selon son avocate, le troisième passager de la voiture de Nahel "va très mal"

Fouad (prénom modifié), le troisième passager de la voiture de Nahel lorsque l'adolescent de 17 ans a été tué par un policier à Nanterre, "va très mal", selon son avocate Karen Noblinski, invitée de BFTMV ce mardi.

"Il s'interroge tous les jours sur la manière font il va pouvoir se relever (...). Il regarde la vidéo en boucle et il se demande comment ça a pu se passer", explique-t-elle encore.

Cagnotte pour le policier: selon Bayrou, cela "pose des tas de questions"

Une cagnotte lancée Jean Messiha, ancien porte-parole de campagne d'Éric Zemmour, en soutien à la famille du policier qui a tué Nahel, a récolté plus d'un million d'euros.

Cette cagnotte est "problématique" et "pose des tas de questions", juge François Bayrou sur LCI. Selon le patron du MoDem, "un drame de cet ordre ne devrait pas donner lieu à un bénéfice." "Je suis sûr que le policier est lui-même gêné", avance encore François Bayrou.

"Ce que ça signifie, ces multiples dons, c'est: 'nous, on veut être du côté de ceux qui nous défendent'", estime néanmoins l'allié du président de la République, qui donne le point: "ils ont raison." Et de questionner: "est-ce qu'on peut imaginer ce qu'est le travail quotidien d'un policier dans les quartiers les plus difficiles?"

Pour Manuel Bompard, "bien sûr" qu'il y a un "racisme structurel qui existe dans la police"

Il a "bien sûr" un "racisme structurel qui existe dans la police", estime le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard, invité sur franceinfo.

"Je mets en cause la police comme système, je ne mets en cause l'ensemble des individus qui y travaillent", a toutefois expliqué le député insoumis.

Il invoque notamment le fait que l'ONU a récemment demandé à la France de se pencher sur "les sérieux problèmes de racisme" au sein de ses forces de l'ordre, ainsi qu'un rapport de 2017 du Défenseur des droits sur la probabilité plus importante de contrôle de police pour les hommes non-blancs que pour les hommes blancs.

Bruno Le Maire promet des "annulations de charges sociales et fiscales pour les commerçants les plus touchés"

En déplacement à Arpajon (Essonne) à la rencontre des commerçants, Bruno Le Maire a annoncé ce mardi que "les commerçants les plus touchés" par les émeutes pourraient bénéficier d'"annulations de charges sociales et fiscales".

Le ministre de l'Economie a également confirmé que le gouvernement allait "regarder pour l'ensemble des commerçants comment nous pouvons étaler les charges sociales, voire reporter le paiement des charges sociales et fiscales".

Du côté des assureurs, ces derniers ont accepté "à la demande du gouvernement, de reporter de 5 à 30 jours le délai pour faire sa déclaration de sinistre". "Ils ont également accepté la demande du gouvernement de considérer la réduction de franchise pour les commerçants indépendants qui auraient été les plus touchés", a poursuivi le locataire de Bercy. Enfin, "ils se sont engagés" à apporter "une indemnisation la plus rapide possible".

Plus d'informations ici.

"On verra les 13 et 14 juillet": la prudence de Macron face au début d'accalmie

Emmanuel Macron affiche une certaine prudence face à la dynamique d'accalmie qui a gagné plusieurs villes de France depuis deux nuits, après quatre nuits d'épisodes de violences suivant la mort de Nahel, a confié le président de la République à nos confrères du Parisien.

"Je ne considère pas que c’est derrière nous. On verra ce que donneront déjà les 13 et 14 juillet prochains, et encore les mois qui viennent", a-t-il expliqué.

Le ministère de l'Intérieur annonce 3490 personnes interpellées depuis le 27 juin

Depuis le début du mouvement de violences urbaines qui a suivi le décès de Nahel le 27 juin, 3490 personnes ont été interpellées, a fait savoir le ministère de l'Intérieur à BFMTV ce mardi.

Pour la deuxième nuit d'affilée, la situation a été plutôt calme avec 72 interpellations dont 24 à Paris et en petite couronne, comme nous le détaillons dans cet article.

Édouard Philippe, Grégory Doucet, Robert Ménard... Quels maires seront reçus par Emmanuel Macron ce mardi

Ils sont plus de 220. Plus de 220 maires à être invités à par Emmanuel Macron se rendre à partir de 12h à l'Elysée, après les émeutes qui ont touché leur ville.

Parmi les têtes d'affiche, on compte Édouard Philippe, maire Horizons du Havres, Hélène Geoffroy, maire socialiste de Vaulx-en-Velin, l'écologiste Grégory Doucet, à la tête de la mairie de Lyon ou encore l'édile d'extrême droite de Béziers, Robert Ménard.

Le ministère de l'Intérieur annonce 5900 véhicules incendiés depuis le 27 juin

Selon un décompte du ministère de l'Intérieur, depuis le début des émeutes le 27 juin, près de 5900 véhicules ont été incendiés.

Plus de 12.200 feux de poubelles ont été enregistrés, près de 1100 bâtiments ont été brûlés ou dégradés et près de 270 attaques de commissariats ou de gendarmeries ont été recensées, selon la même source. D'autres chiffres émanant du ministère sont présentés dans cet article.

Catherine Vautrin: "Cette violence absolue (des émeutes) m'a frappée"

Invitée de BFMTV-RMC, Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims, s'est dite "frappée par la violence absolue" des émeutes. Tout en dénonçant "d'autre part, ce côté incroyable d'aller se servir", en référence aux pillages.

"A Reims, nous avons ressenti un vrai sentiment d'impuissance", a également témoigné l'ex-députée de LR, par ailleurs longtemps annoncée comme future Première ministre pour le second quinquennat d'Emmanuel Macron.

Pour Pap Ndiaye, "il ne s'agit pas d'accabler les parents, mais il y a des exigences minimales"

"Il est légitime de demander aux parents de s'occuper des enfants", juge Pap Ndiaye sur RTL, alors que le gouvernement pousse ces derniers à responsabiliser leurs enfants depuis le déclenchement des émeutes en marge de la mort de Nahel.

Il faut aussi tenir compte "évidemment des difficultés spécifiques de certains parents, des familles monoparentales, des familles qui travaillent la nuit", précise le ministre de l'Éducation nationale.

"Il ne s'agit pas de les accabler mais il y a des exigences minimales qui sont d'ailleurs garanties par la loi", poursuit l'historien, citant "des exigences en matière de santé, de sécurité et de scolarisation des enfants".

72 interpellations dont 24 à Paris et petite couronne cette nuit

Le ministère de l'Intérieur a fait le point sur le bilan policier de la nuit, qui s'établit à 72 interpellations en France, dont 24 en région parisienne. Un chiffre en baisse qui confirme l'accalmie observée depuis deux jours.

Cagnotte pour le policier: Roussel juge que "ça raconte un glissement de la société"

Fabien Roussel est désormais interrogé sur la cagnotte lancée par Jean Messiha, ex-porte-parole de la campagne d'Éric Zemmour, en soutien du policier ayant tué Nahel mardi dernier à Nanterre.

"Ça raconte un glissement de la société, qui en arrive aujourd'hui à alimenter une cagnotte à plus d'un million d'euros pour un policier qui est placé en détention pour un homicide volontaire ", juge le secrétaire national du PCF sur France 2.

Fabien Roussel se "désolidarise totalement des propos de Jean-Luc Mélenchon"

"Les violences sont inacceptables, elles doivent être condamnées", déclare Fabien Roussel sur France 2, après une question portant sur les émeutes intervenues en marge de la mort de Nahel.

Le secrétaire national du PCF se "désolidarise totalement des propos de Jean-Luc Mélenchon et de certains de ses députés qui ont refusé d'appeler au calme".

Selon lui, "ils ont légitimé cette violence, en disant: 'c'est normal, c'est une révolte'". "Au contraire, nous avons besoin tous ensemble d'appeler au calme", juge le député du Nord.

Attaque à L'Haÿ-les-Roses: une quarantaine d'enquêteurs mobilisés

L'enquête ouverte pour "tentative d'assassinat" après l'attaque à la voiture-bélier du domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses "se poursuit de manière très active" a annoncé hier soir le procureur de Créteil, précisant "qu'une quarantaine d'enquêteurs dédiés est aujourd'hui mobilisée".

En plus de la tentative d'assassinat, les chefs de l'enquête ont été élargis à l'"association de malfaiteurs en vue de commettre un crime" et "destruction de bien par incendie en bande organisée", car la présence de plusieurs individus lors des faits est maintenant "confirmée", précise Stéphane Hardouin dans un communiqué.

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La désescalade se poursuit, nouvelle nuit plus calme

Le dispositif nocturne des jours précédents, soit un effectif maximal de 45.000 policiers et gendarmes, a ainsi été maintenu dans la nuit de lundi à mardi, sans incidents majeurs recensés dans la soirée.

Le nombre d'interpellations en Île-de-France a baissé lundi soir, comme lors des nuits précédentes: 17 à 23h30 contre une quarantaine la veille et plus de 400 jeudi dernier.

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Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité ce mardi 4 juillet, une semaine après la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre lors d'un contrôle fin juin.

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