Procès du braquage de Kim Kardashian: jusqu'à trois ans de prison ferme pour les accusés
L'ESSENTIEL
- Après quatre semaines d'audience, les dix personnes accusées d'avoir pris part au braquage de la milliardaire américaine Kim Kardashian en octobre 2016, vont connaître leur peine ce vendredi 23 mai.
- Alors que leurs avocats ont plaidé jeudi 22 mai, les accusés vont prononcer leurs derniers mots à la barre ce vendredi matin.
- Lors de ses réquisitions, mercredi 21 mai, la procureure générale a requis des peines allant d'une amende à 10 ans de réclusion à l'encontre des accusés, "tous coupables" selon elle. Lire l'article
Kim Kardashian "satisfaite" du verdict prononcé contre ses braqueurs
Ce direct consacré au procès du braquage de Kim Kardashian est terminé. Sur les 10 prévenus, 8 ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 3 ans de prison ferme. Les deux acquittés sont les deux hommes qui avient été soupçonnés d'avoir servi d'informateurs pour les braqueurs.
La star américaine, présente au début du procès, s'est dite "satisfaite" du verdict prononcé, selon ses avocats.
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Kim Kardashian est "satisfaite" du verdict
Kim Kardashian est "satisfaite" du verdict, selon ses avocats.
"Les peines sont assez peu sévères", indique le président
Après avoir énoncé toutes les peines, le président David De Pas commente en déclarant que "les peines sont assez peu sévères".
"Les peines sont assez peu sévères, elles ont été pensées à distance de cet événement grave, qui a marqué les parties civiles. Vous avez fait du mal, même si vous n'avez pas frappé, si le sang n'a pas couler, vous avez fait peur", commente le président après avoir énoncé les peines.
Deux autres accusés condamnés à 3 ans avec sursis et 5.000 euros d'amende
François Delaporte, accusé d'avoir fourni et détenu de faux papiers pour un possible nouveau coup, qui n'a jamais eu lieu, écope de 3 ans de prison avec sursis probatoire.
Quant à Marc Boyer, le père d'un autre accusé, Marc-Alexandre Boyer, accusé uniquement d'avoir détenu une arme, a été condamné à 5.000 euros d'amende.
Christiane Glotin a été condamné à 4 ans de prison avec sursis
Elle est l'unique femme à avoir comparu pendant ces quatre semaines d'audience. Les jurés ont décidé de la condamner à 4 ans de réclusion avec sursis.
Alors qu'elle est aujourd'hui âgée de 80 ans, la procureure avait requis 6 ans d'emprisonnement à son encontre, estimant qu'elle a joué le rôle de "secrétaire criminelle", faisant le lien entre les braqueurs.
Le fils du principal accusé condamné à 5 ans d'emprisonnement dont 4 avec sursis
Le fils du "cerveau" présumé du braquage écope pour sa part de 5 ans de prison dont 4 avec sursis. Mercredi, le parquet avait requis 8 ans d'emprisonnement à son encontre, le soupçonnant d'avoir servi de chauffeur lors du braquage.
Lors du procès, il a toujours indiqué avoir transporté des personnes dans sa voiture la nuit des faits, sans pour autant savoir qu'il s'agissait d'un braquage.
Le plus jeune des accusés condamné à 7 ans de prison dont 5 avec sursis
Alors que la procureure avait requis 10 ans de réclusion criminelle à son encontre, Marc-Alexandre Boyer, soupçonné d'avoir fait le guet dans le hall de l'hôtel avec Yunice Abbas, a été condamné à 7 ans d'emprisonnement dont cinq avec sursis.
Âgé de 35 ans aujourd'hui, il était le plus jeune des suspects sur le banc des accusés et niait son implication.
Didier "les Yeux bleus" Dubreucq écope de 7 ans de prison dont 5 avec sursis
Didier Dubreucq, surnommé Didier "les Yeux bleus" a écopé de 7 ans de prison dont 5 avec sursis. Le parquet avait requis 10 ans de réclusion à son encontre, mercredi.
Alors qu'il clame son innocence depuis le début, il était soupçonné d'être l'un des deux malfaiteurs montés dans la chambre de Kim Kardashian pour la ligoter et lui dérober ses bijoux.
Yunice Abbas condamné à 7 ans de prison donc 5 avec sursis
Yunice Abbas, qui reconnaissait sa participation, condamné à 7 ans de prison donc 5 avec sursis
L'un des deux seuls accusés à reconnaître sa participation au braquage de la milliardaire américaine, Yunice Abbas, est condamné à 7 ans de prison dont 5 avec sursis, annonce le président.
Il était jugé pour avoir fait le guet dans le hall de l'hôtel, tandis que deux autres braqueurs sont montés dans la chambre de Kim Kardashian pour la ligoter et lui dérober ses bijoux.
En 2021, Yunice Abbas avait publié un livre, J'ai séquestré Kim Kardashian, dans lequel il racontait le braquage de son point de vue.
Le "cerveau" présumé du braquage, condamné à 8 ans de prison dont 5 avec sursis
Aomar Aït Khedache est condamné à 8 ans de réclusion dont 5 avec sursis, annonce le président David De Pas. Il devra aussi payer une amende de 5.000 euros.
Pendant toute la durée du procès, cet homme âgé aujourd'hui de 69 ans a nié être le "cerveau" du braquage, ce que lui reprochaient les enquêteurs.
La procureure générale avait requis 10 ans de réclusion à son encontre.
Les deux informateurs présumés acquittés
Soupçonnés d'avoir été, chacun à leur manière, les informateurs des braqueurs, Florus Heroui et Gary Madar ont été acquittés.
Alors qu'ils clamaient leur innocence, la procureure générale avait demandé 7 ans de réclusion criminelle à leur encontre.
L'audience reprend, les accusés vont être fixés sur leur sort
L'audience reprend pour la dernière fois ce vendredi soir.
Les accusés sont entrés dans la salle, ils attendent d'être fixés sur leurs condamnations. Les jurés ont dû répondre à de nombreuses questions pour délibérer.
Seul sur le banc des parties civiles, le veilleur de nuit, Abderrahmane Ouatiki, attend lui aussi le verdict, l'air concentré.
L'audience est terminée, la cour va délibérer
L'audience est terminée. La cour s'est retirée pour délibérer.
Le verdict est attendu dans la soirée.
Le "cerveau" présumé du braquage demande "mille pardons"
Yunice Abbas, l'un des deux accusés à ne jamais avoir nié sa participation, a exprimé ses "regrets" ce vendredi matin.
"Je n'ai de nouveau que des regrets à vous offrir, je suis désolé de ce que j'ai pu faire", lance-t-il.
Quant à Aomar Aït Khedache, "cerveau" présumé du braquage, qui s'est exprimé par écrit sur une feuille car il est aujourd'hui sourd et muet, a indiqué "ne pas trouver les mots".
"Mille pardons, je demande mille pardons à mon fils", a-t-il conclu.
Son fils, Harminy Aït Khedache, est soupçonné d'avoir servi de chauffeur pendant le braquage.
Huit des accusés réaffirment qu'ils sont innocents
Les accusés défilent à la barre ce vendredi matin pour exprimer leurs dernières paroles avant le délibéré.
Huit d'entre eux nient leur participation. "Je n'ai rien à voir dans cette affaire. J'espère retrouver ma famille bientôt, ils m'attendent avec impatience", déclare Christiane Glotin, ex-compagne du principal accusé et soupçonné d'avoir joué un rôle de "secrétaire criminelle".
Gary Madar, accusé d'avoir été un informateur, a déclaré ne plus savoir "par quels moyens prouver (son) innocence".
"La seule chose que je peux vous dire c'est que vous avez ma vie entre vos mains. Votre décision sera la mienne, j'espère qu'elle sera la bonne", indique de son côté le fils d'Aomar Aït Khedache, chauffeur présumé dans le braquage.
"Je suis étranger aux faits", déclare Didier les Yeux bleus
Absent ce vendredi matin parce qu'il suit une chimiothérapie, Didier Dubreucq, soupçonné d'être l'un des braqueurs monté dans la chambre, a fait parvenir un mot par le biais de son avocat.
"Je suis totalement étranger aux faits qui me sont reprochés. Je n'ai jamais au grand jamais participé à ce vol de bijoux", prononce-t-il.
"Je vous le dis, on ne sacrifie pas un homme sur l'autel du doute", ajoute-t-il avant de s'adresser aux deux victimes. "Je vais conclure en m'adressant aux deux victimes: l'épreuve qu'elles ont subie les a fortement perturbées et leur traumatisme, je l'ai ressenti dans leur voix. Cela ne m'a pas laissé indifférent. J'ose espérer qu'avec le temps, ils trouveront le chemin de la guérison."
L'audience reprend avec les derniers mots des accusés
L'audience vient de reprendre ce vendredi matin.
Les accusés, pour certains arrivés au tribunal avec des sacs ou des valises, vont prononcer leurs derniers mots avant que la cour ne se retire pour délibérer.
La défense décrie une accusation "faible" et un procès démesuré
Avant que les accusés ne prononcent leurs derniers mots à la barre ce vendredi matin, la défense a plaidé jeudi, fustigeant les "tours de bonneteau" des policiers et une accusation "faible, sans colonne vertébrale".
"Si ça avait été le dossier d'une Mme Martin ou même de l'un d'entre vous", a notamment dit aux jurés l'avocate de Didier Dubreucq, contre qui 10 ans de réclusion ont été requis, "la juge d'instruction n'aurait même pas pris le TER pour venir vous voir".
Mais "c'est Kim Kardashian" alors la magistrate s'est envolée pour les États-Unis, a déclaré Me Victoria Anfuso, demandant l'acquittement de son client.
Fermant la marche, Me Franck Berton, qui défend le principal accusé Aomar Aït Khedache, a lancé: "Finalement, il n'y a qu'une question: est-ce que vous allez l'enfermer ?"
À 69 ans, Aomar Aït Khedache est sourd et quasiment muet, souffre de diabète et du dos. "Dès le début", il a reconnu les faits, dans une affaire "délirante" en termes d'improvisation, très loin de l'oeuvre d'un commando de criminels "chevronnés", soutient l'avocat. Mais l'accusation, qui le qualifie de "commanditaire", a requis 10 ans de prison contre lui.
Des peines allant de 20.000 euros d'amende à 10 ans de prison requises
Mercredi, la procureure générale a prononcé ses réquisitions. En ce qui concerne Aomar Aït Khedache et trois autres accusés soupçonnés d'avoir directement pris part au braquage la nuit des faits, elle a requis 10 ans de réclusion criminelle pour chacun.
Elle a ensuite requis 8 ans de prison à l'encontre d'Harminy Aït Khedache, soupçonné d'avoir servi de chauffeur, et 7 ans contre deux informateurs présumés.
Six ans ont été requis contre Christiane Glotin, l'ex-compagne d'Aomar Aït Khedache, qu'elle a décrit comme une "secrétaire criminelle".
Lire notre article sur les réquisitions.
Le principal accusé a reconnu sa participation mais nie être le "cerveau"
Entendu lundi à la barre, Aomar Aït Khedache, principal accusé dans le dossier, a confirmé avoir pris part au braquage. Il a reconnu être l'un des deux braqueurs à être montés dans la chambre de Kim Kardashian, dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016.
En revanche, il nie être le "cerveau" du braquage, comme le pensent les enquêteurs.
"Je n’ai pas été violent. Je n’ai jamais été violent, encore moins avec une femme", a-t-il également déclaré lundi.
Lire notre article sur son interrogatoire.
Le verdict attendu après trois semaines de procès
Bonjour à toutes et tous. Bienvenue dans ce direct consacré à la dernière journée d'audience au procès du braquage de Kim Kardashian.
Ce vendredi 23 mai, les accusés connaîtront leur peine une fois que la cour aura délibéré. Mais avant le verdict, les neuf hommes et la femme accusés d'avoir pris part au braquage de l'influenceuse américaine en 2016 vont prendre une dernière fois la parole, au terme de quatre semaines d'audience.
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