Carlton de Lille: "Il n'y a rien dans ce dossier, ça fait trois ans et demi que je le sais", affirme DSK

Dominique Strauss-Kahn au procès de l'affaire dite du Carlton de Lille, le 17 février 2015. - BFMTV
Pour la première fois depuis le début du procès du Carlton de Lille, Dominique Strauss-Kahn est sorti de l'espace réservé aux prévenus et aux avocats, à la surprise de maître Frédérique Beaulieu, son conseil.
Dans une brève conversation avec l'envoyée spéciale de BFMTV et d'autres journalistes, l'ancien directeur général du Fonds monétaire international a fait part de sa sérénité, et pour cause. Selon DSK, il n'y a "rien dans ce dossier, ça fait trois ans et demi que je le sais".
A ses yeux, la faiblesse des charges explique notamment pourquoi les réquisitions sont finalement si peu sévères. Pour l'instant, seul "Dodo la saumure", poursuivi pour proxénétisme aggravé, encourt une peine de prison ferme.
"C'est graveleux, c'est graveleux"
Se montrant même offensif, DSK n'a pas hésité à questionner ainsi ses interlocuteurs: "Vous avez vu les procès verbaux d'audition? C'est graveleux, c'est graveleux", a-t-il lancé.
Concernant la scène d'une relation sexuelle brutale décrite par Jade, l'une des prostituées appelées à la barre, il a jugé que sans pour autant "mentir", cette personne "revisite ses souvenirs". "Elle ne ment pas, mais moi je n'ai pas cette vision des choses", a-t-il insisté.
Quant à savoir si DSK allait s'exprimer vendredi, pour le dernier jour du procès, il a répondu qu'il était "trop tôt" pour le dire et qu'il ne "sa(vait) pas".