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Gardes à vue, téléphone retrouvé… Où en est l'enquête sur le meurtre de Louise?

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Après l'annonce du placement en garde à vue de trois proches du jeune homme interpellé ce lundi soir dans le cadre de l'enquête du meurtre de Louise, BFMTV.com fait le point sur l'avancement des investigations.

Trois jours après la découverte du corps de Louise, collégienne de 11 ans, dans une forêt d'Épinay-sur-Orge, l'enquête se poursuit pour comprendre comme la jeune fille a été tuée.

• Des griffures sur les mains et des contradictions

Le principal suspect, un homme âgé de 23 ans, est actuellement entendu par les enquêteurs.

Son emploi du temps comporte plusieurs contradictions, a appris BFMTV auprès d'une source proche de l'enquête, confirmant une information de RTL. L'invidu présente des griffures sur les mains.

• Trois proches du jeune homme interpellé lundi soir placés en garde à vue

Trois nouvelles personnes ont été placées en garde à vue ce mardi 11 février pour non-dénonciation de crime, indique le parquet d'Évry, dans un communiqué.

Il s'agit du père, de la mère et de la petite-amie de l'homme de 23 ans placé en garde à vue ce lundi soir. Ils ont été interpellés peu avant 2 heures.

• Les deux personnes placées en garde à vue libérées

Ce lundi 10 février après-midi, deux personnes avaient été interpellées et placées en garde à vue dans le cadre de cette enquête. La garde à vue des deux autres personnes interpellées à Rouen a été levée, a appris BFMTV, ce mardi 11 février.

La première est un homme de 23 ans, soupçonné de meurtre sur mineure de moins de 15 ans. Il est déjà connu des services de police pour des petits délits et présente selon nos informations un "profil de sans-domicile fixe".

La seconde personne est sa mère, une femme de 55 ans, qui est quant à elle soupçonnée de non-dénonciation de crime.

Ils ont tous les deux été arrêtés à Rouen, à 150 kilomètres du lieu de la découverte du corps de Louise, après qu'un objet pouvant appartenir à l'un d'entre eux a été retrouvé lors de la battue réalisée dimanche après-midi.

Les gardes à vue se sont déroulées au commissariat de Versailles, où est basée la police judiciaire de Versailles en charge de l'enquête, confie une source proche de l'enquête à BFMTV.

• Un troisième homme interpellé

En début de soirée ce lundi, le parquet d'Évry a communiqué sur l'arrestation et le placement en garde à vue d'une troisième personne. Il s'agit d'un homme âgé de 23 ans.

• Louise aperçue avec un homme avant sa mort

Le témoignage d'une amie de Louise pourrait également faire avancer l'enquête. Celle-ci a confié aux enquêteurs avoir vu la collégienne rejoindre le bois des Templiers, là où son corps a été retrouvé, en compagnie d'un homme le 7 février dernier, a appris BFMTV d'une source proche de l'enquête, confirmant des informations du Parisien.

Cet homme était vêtu, toujours selon son amie, d'une doudoune sombre.

• Le téléphone retrouvé

Le téléphone portable de Louise a également été retrouvé dans la forêt, près de son corps vendredi soir.

Ce dernier est désormais en cours d'exploitation par les enquêteurs. Il va être utile aux enquêteurs pour connaître sa géolocalisation et ainsi savoir les derniers mouvements de Louise mais aussi pour consulter ses messages et appels.

• L'arme du crime encore introuvable

Malgré des battues effectuées dans le bois des Templiers, l'arme du crime n'a pas été retrouvée pour l'instant.

Selon l'autopsie du corps de Louise, il s'agirait d'une arme blanche: son corps présente de nombreuses plaies, notamment au niveau de zones vitales, qui ont été commises par un objet tranchant.

• Deux précédentes gardes à vue, les personnes innocentées

L'enquête pour meurtre a également conduit à des fausses pistes. Ce dimanche 8 février, deux personnes, un couple, ont été placées en garde à vue. L'homme et la femme ont été libérés au bout de 10 heures, sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux.

Leur avocate a annoncé sur BFMTV ce lundi 10 décembre qu'une plainte allait être déposée pour "violation du secret de l'enquête", "recel de violation du secret de l'enquête" et "atteinte à la probité". Elle veut également saisir l'IGPN.

Juliette Moreau Alvarez, avec Mélanie Bertrand