Émeutes en Île-de-France: des villes renouvellent leur couvre-feu, d’autres l’arrêtent

Après la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un tir de policier mardi à Nanterre, les violences urbaines se sont multipliées la nuit en Île-de-France. Des scènes d'émeutes qui ont poussé certains élus à prendre un arrêté de couvre-feu pour limiter les détériorations et autres incendies de bâtiments publics ou véhicules.
Ce lundi, plusieurs maires de villes franciliennes ont décidé de renouveler les arrêtés de couvre-feu qu’ils avaient pris la semaine dernière et qui, pour la plupart, se terminaient ce matin.
Certaines villes prolongent
À Neuilly-sur-Marne, la municipalité a remis un couvre-feu en place jusqu’à vendredi, 6 heures. À Savigny-le-Temple ou Dourdan, la mesure est prolongée jusqu'à mercredi au moins. À Meudon, la municipalité renouvelle son arrêté jusqu'à jeudi de façon limité à deux secteurs de la ville.
"Il n'y a pas photo depuis la prise de l'arrêté", a expliqué Paolo De Carvalho, le maire de Dourdan à BFM Paris Île-de-France. "Mais il y a aussi eu l'aide du service d'ordre. On travaille avec les associations en liaison avec les parents, c'est un travail de dentelle".
Dans plusieurs villes de la région Île-de-France, le premier arrêté de couvre-feu est toujours en vigueur jusqu'à ce lundi soir à La Ferté-sous-Jouarre, et demain à Asnières-sur-Seine, Rosny-sous-Bois et Levallois-Perret.
D'autres municipalités arrêtent
Dans certaines villes, la décision de prolonger ou non n'était pas encore arrêtée cet après-midi comme à Chilly-Mazarin ou Vaux-le-Pénil.
Certains maires ont décidé de ne pas prolonger le couvre-feu comme à Clamart, Bry-sur-Marne, Nemours ou Villeneuve-la-Garenne.