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Palestine

Trêve à Gaza: le Qatar assure que la proposition acceptée par le Hamas reprend "presque intégralement" un ancien plan approuvé par Israël

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Le mouvement islamiste Hamas a annoncé ce lundi avoir accepté une nouvelle proposition des médiateurs sur une trêve avec Israël dans la bande de Gaza, associée à une libération d'otages retenus dans le territoire palestinien.

La proposition de trêve à Gaza, acceptée ce lundi par le mouvement palestinien Hamas, reprend presque intégralement un précédent plan approuvé par Israël, a déclaré ce mardi 19 août le Qatar, médiateur dans le conflit.

Le Hamas a donné "une réponse très positive, reprenant presque intégralement" un plan "accepté précédemment par Israël" sur une trêve dans la bande de Gaza, associée à une libération d'otages retenus dans le territoire palestinien, a affirmé le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari.

Les efforts ces derniers mois des médiateurs - Egypte, Qatar et États-Unis - ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable dans la guerre qui ravage depuis 22 mois la bande de Gaza, où, selon la Défense civile, 19 Palestiniens ont été tués lundi dans des frappes et tirs israéliens.

"Le Hamas a donné sa réponse, acceptant la nouvelle proposition des médiateurs. Nous prions Dieu d'éteindre le feu de cette guerre contre notre peuple", a déclaré sur les réseaux sociaux un responsable du Hamas, Bassem Naïm.

Ces annonces surviennent au moment où l'armée israélienne se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza et les camps de réfugiés voisins, avec l'objectif affiché d'en finir avec le Hamas et de libérer tous les otages enlevés lors de l'attaque du 7-Octobre et encore retenus dans le territoire palestinien

De fortes pressions du côté de Tel-Aviv

La semaine dernière, Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prévenu qu'Israël n'accepterait qu'un accord "dans lequel tous les otages seront libérés en une seule fois et selon nos conditions pour mettre fin à la guerre" à Gaza, menacée d'une "famine généralisée" selon l'ONU.

Sur son réseau Truth social, le président américain Donald Trump a commenté: "Nous ne verrons le retour des otages restants que lorsque le Hamas sera confronté et détruit!!! Plus cela se produira rapidement, meilleures seront les chances de succès".

Netanyahu est soumis à de fortes pressions tant de la part de l'opinion publique, qui craint pour le sort des 49 otages encore retenus à Gaza - dont 27 morts selon l'armée - qu'à l'international, où les appels se multiplient pour mettre fin aux souffrances des Gazaouis.

Des dizaines de milliers d'Israéliens ont manifesté dimanche à Tel-Aviv pour réclamer la fin de la guerre et le retour des otages, enlevés le 7 octobre 2023 lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.

Depuis le début de la guerre, Israël assiège à Gaza 2,4 millions de Palestiniens, qu'il a soumis début mars à un blocus humanitaire total, ensuite allégé en mai face aux critiques internationales.

O.E. avec AFP