BFMTV
Nouvelle-Zélande

"Je pense qu'il a perdu la tête": le Premier ministre néo-zélandais s'attaque à Benjamin Netanyahu

Le nouveau Premier ministre de Nouvelle-Zélande, Christopher Luxon, le 27 novembre 2023

Le nouveau Premier ministre de Nouvelle-Zélande, Christopher Luxon, le 27 novembre 2023 - Marty MELVILLE / AFP

Christopher Luxon considère que son homologue israélien est "allé beaucoup trop loin" et déplore "l'effroyable" situation en Palestine, ce mercredi 13 août.

Le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon a affirmé mercredi que son homologue israélien Benjamin Netanyahu avait "perdu la tête", deux jours après que Wellington a annoncé envisager de reconnaître l'Etat palestinien d'ici septembre.

"Netanyahu est allé beaucoup trop loin. Je pense qu'il a perdu la tête", a déclaré le dirigeant de centre droit, qualifiant d'"effroyable" la situation dans le territoire palestinien. "Il n'écoute pas la communauté internationale et c'est inacceptable", a-t-il ajouté.

La reconnaissance de l'État en réflexion

La Nouvelle-Zélande avait annoncé lundi réfléchir d'ici à septembre à reconnaître un État de Palestine. Fin juillet, l'Australie et 14 autres pays occidentaux, parmi lesquels la France et la Canada, avaient "invité" la communauté internationale à reconnaître un État de Palestine.

Le chef de la diplomatie de Wellington, Winston Peters, avait déclaré avoir "l'intention d'évaluer la question (de la reconnaissance de l'Etat de Palestine, ndlr) et d'agir en vertu des principes, des valeurs et des intérêts nationaux de la Nouvelle-Zélande".

Une décision en septembre

Le ministre a indiqué qu'une décision serait annoncée à l'ONU en septembre, mentionnant "la catastrophe humanitaire" en cours à Gaza. L'attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné, côté israélien, la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Les représailles israéliennes à Gaza ont déjà fait 61.430 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

AV avec AFP