BFMTV
États-Unis

Trump annonce "quelque chose de spécial" dans les négociations au Moyen-Orient à la veille d'une rencontre avec Netanyahu

placeholder video
Donald Trump a annoncé ce dimanche 28 septembre "quelque chose de spécial, une première" dans les négociations pour la paix au Moyen-Orient, à la veille d'une visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Le président américain Donald Trump a annoncé dimanche 28 septembre "quelque chose de spécial, une première" dans les négociations pour la paix au Moyen-Orient, à la veille d'une visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche.

"Nous avons une réelle chance d'atteindre quelque chose de grand au Moyen-Orient. Tout le monde est prêt pour quelque chose de spécial, une première. Nous allons y arriver", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.

Pendant un échange avec des journalistes vendredi, Donald Trump avait déjà dit penser avoir "un accord" sur Gaza, après avoir présenté dans la semaine un nouveau plan de paix à plusieurs pays arabes et musulmans ainsi qu'à Benjamin Netanyahu.

Ramener les otages

"Ce sera un accord qui ramènera les otages. Ce sera un accord qui mettra fin à la guerre", avait promis le président américain.

Selon une source diplomatique, le plan américain en 21 points prévoit notamment un cessez-le-feu permanent à Gaza, la libération des otages israéliens détenus dans le territoire palestinien, un retrait israélien ainsi qu'une future gouvernance de Gaza sans le Hamas, dont les attaques sans précédent du 7 octobre 2023 ont déclenché la guerre.

Selon des médias britanniques, l'ancien Premier ministre Tony Blair pourrait jouer un rôle de premier plan au sein d'une future autorité de transition à Gaza.

La création d'un État palestinien, un "suicide national"

À la tribune de l'ONU vendredi, Benjamin Netanyahu a fustigé la reconnaissance de l'Etat de Palestine par une dizaine de pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie, plus tôt dans la semaine.

La création d'un État palestinien serait un "suicide national" pour Israël, a-t-il lancé, promettant également de "finir le travail" contre le Hamas "aussi vite que possible" dans une bande de Gaza ravagée par près de deux ans de guerre.

L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles.

Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque, 47 sont toujours retenues à Gaza, dont 25 considérées comme mortes par l'armée israélienne.

L'offensive israélienne menée en représailles sur Gaza a fait 66.025 morts, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l'ONU.

F.Ba avec AFP