Gaza: l'Égypte travaille avec le Qatar et les États-Unis pour relancer un plan de trêve de 60 jours

Des Palestiniens portent les sacs de farine qu'ils ont reçus au point de distribution de l'aide distribuée par le Programme alimentaire mondial (PAM) à Khan Yunis, Gaza, le 23 juillet 2025. - Hani Alshaer / ANADOLU / Anadolu
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a déclaré ce mardi 12 août que Le Caire travaillait avec Doha et Washington en vue d'un cessez-le-feu de 60 jours à Gaza, dans le cadre d'un nouvel effort visant à mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas.
L'Égypte, aux côtés du Qatar et des États-Unis, joue le rôle de médiateur entre Israël et le Hamas pour tenter de mettre fin à la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque de l'organisation terroriste.
"Nous travaillons activement en pleine coopération avec les Qataris et les Américains", a affirmé le ministre, Badr Abdelatty, lors d'une conférence de presse dans la capitale égyptienne.
"L'objectif principal est de revenir à la proposition initiale: instaurer un cessez-le-feu de 60 jours, avec la libération de certains otages et détenus palestiniens, ainsi que l'acheminement sans conditions et sans restrictions de l'aide humanitaire et médicale vers Gaza", a-t-il ajouté.
"Nous discutons avec le Hamas, avec les Israéliens et oeuvrons pour parvenir à un accord" sur la base d'un plan américain récent, a déclaré Badr Abdelatty.
Un "accord global de cessez-le-feu"
Une source palestinienne proche du dossier a indiqué auparavant que "les médiateurs sont en train de formuler une nouvelle proposition d'accord global de cessez-le-feu", prévoyant la libération, "en une seule fois", de tous les otages encore retenus à Gaza.
En juillet, plus de deux semaines de discussions à Doha n'avaient pas permis de débloquer les négociations sur un cessez-le-feu et la libération des otages.
Les négociateurs du Hamas s'étaient finalement retirés, quelques jours après le départ des délégations américaine et israélienne.
L'émissaire américain Steve Witkoff avait alors imputé l'échec des discussions au Hamas, affirmant que Washington envisagerait "d'autres options" en l'absence d'un accord.
Une trêve conclue en janvier avait été rompue deux mois plus tard faute d'accord durable entre les deux camps.
Mardi, deux sources palestiniennes ont indiqué à l'AFP qu'une délégation de haut rang du Hamas était attendue au Caire pour des discussions avec des responsables égyptiens.