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Palestine

Guerre à Gaza: près de 1.400 Palestiniens qui attendaient de l'aide humanitaire tués depuis fin mai, selon l'ONU

Des Palestiniens, en proie à la famine, recevant de la farine lors d'une distribution d'aide humanitaire à Gaza le 31 juillet 2025.

Des Palestiniens, en proie à la famine, recevant de la farine lors d'une distribution d'aide humanitaire à Gaza le 31 juillet 2025. - ANAS ZEYAD FTEHA / ANADOLU / Anadolu via AFP

Le Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme a annoncé que près de 1.400 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le 27 mai, "alors qu'ils cherchaient de la nourriture".

Près de 1.400 Palestiniens ont été tués depuis le 27 mai dans la bande de Gaza, "la plupart" par l'armée israélienne alors qu'ils attendaient de l'aide humanitaire, a accusé ce vendredi 1er août l'ONU.

"Au total, depuis le 27 mai, au moins 1.373 Palestiniens ont été tués alors qu'ils cherchaient de la nourriture", indique un communiqué du Bureau pour les territoires palestiniens du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme.

"La plupart de ces meurtres ont été commis par l'armée israélienne", affirme cette organisation onusienne. "Même si nous sommes conscients de la présence d'autres éléments armés dans les mêmes zones, nous ne disposons d'aucune information indiquant leur implication dans ces tueries", précise-t-elle.

Une majorité de jeunes hommes et de garçons

"859 d'entre eux ont été tués à proximité des sites du GHF (organisme soutenu par Israël et les États-Unis) et 514 le long des itinéraires des convois alimentaires", précise le communiqué.

En deux jours, "entre le 30 et le 31 juillet, les rapports font état de 105 Palestiniens tués, et au moins 680 blessés le long des routes des convois dans la région de Zikim, au nord de Gaza, et dans la région de Morage au sud de Khan Younès, ainsi qu'à proximité des sites du GHF dans le centre de Gaza et à Rafah".

"Les tirs et les bombardements de Palestiniens par l'armée israélienne se sont poursuivis le long des itinéraires des convois alimentaires et à proximité des sites de la GHF, malgré l'annonce par l'armée le 27 juillet de la suspension de ses actions militaires (...) pendant certaines heures 'pour améliorer la réponse humanitaire'", déplore le bureau onusien.

La majorité des victimes "semble être des jeunes hommes et des garçons". "Ce ne sont pas de simples chiffres", souligne le Bureau des droits de l'homme dans le territoire palestinien, qui dit "ne disposer d'aucune information" indiquant que les victimes "participaient directement aux hostilités ou représentaient une menace pour les forces de sécurité israéliennes ou d'autres individus".

JMA avec AFP