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La fermeture du consulat français à Jérusalem "est sur la table", selon le gouvernement israélien

Combo des photos du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

Combo des photos du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu - Ludovic MARIN, Ohad Zwigenberg © 2019 AFP

Le consulat français à Jérusalem pourrait fermer ses portes, affirme la vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, alors que la France veut reconnaître l'État de Palestine.

Les relations entre la France et Israël sont de plus en plus tendues. Benjamin Netanyahu, le Premier ministre de l'État hébreu, envisage de fermer le consulat de France à Jérusalem, a affirmé la vice-ministre des Affaires étrangères Sharren Haskel à France info ce vendredi 5 septembre.

Cette fermeture "est sur la table du Premier ministre", a indiqué la vice-ministre au correspondant de Radio France à Jérusalem avant d'ajouter: "On l'avait fait avec la Norvège, avec l'Irlande et on peut penser le faire avec des autres."

Cette déclaration intervient alors qu'Emmanuel Macron veut proposer la reconnaissance de l'État de Palestine, le 22 septembre prochain, lors d'une conférence au siège de l'ONU, qu'il coprésidera avec le prince héritier saoudien.

Rapidement après l'annonce du président français, d'autres pays occidentaux comme le Canada, l'Australie ou encore la Belgique, avaient appelé à faire de même.

Une grosse réplique israélienne attendue

La vice-ministre a condamné le fait qu'Emmanuel Macron "essaye de pousser tous les États autour à faire cette action". Pour elle, "la France donne un cadeau d'État au Hamas".

Une autre source diplomatique indique à BFMTV qu'il faut s'attendre à une grosse réplique israélienne après la date du 22 septembre lors de laquelle la France entend demander la reconnaissance de l'État de Palestine.

Story 1 :  Macron va reconnaître l'État de Palestine – 25/07
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Mercredi, déjà, Israël avait prévenu qu'une visite du président français "n'avait pas lieu d'être" tant que le président français ne reconsidérait pas sa décision sur la reconnaissance de la Palestine.

De son côté, Emmanuel Macron avait indiqué, mardi, qu'"aucune offensive, tentative d'annexion et de déplacement des populations n'enrayera la dynamique que nous avons créée avec le prince héritier [Saoudien, Mohammed Ben Salmane] et à laquelle de nombreux partenaires se sont déjà joints".

A.B avec AFP