"L'hôpital manque à mon fils": la mère de deux ex-otages à Gaza salue leur prise en charge par Israël

Dans quel état psychologique et physique rentreront les otages qui doivent être libérés par le Hamas ces prochains jours? Dans le cadre de la première phase de l'accord entre le mouvement islamiste et Israël, 33 otages doivent retrouver la liberté ce dimanche. Dans la liste figurent Ohad Yahalomi et Ofer Kalderon, deux Franco-israéliens captifs du Hamas depuis le 7 octobre 2023.
"Nous restons mobilisés sans relâche pour que leurs familles puissent les retrouver", a écrit ce vendredi 17 janvier Emmanuel Macron sur X. Les enfants d'Ofer Kalderon, Erez et Sahar, avaient été libérés lors d'un premier accord entre les deux parties, en novembre 2023 après sept semaines entre les mains du Hamas.
Cinq hôpitaux israéliens prêts à accueillir les otages
Leur mère, Hadas Kalderon, travaille pour que ses enfants retrouvent une vie normale. Après leur libération, ils ont bénéficié d'un suivi médical personnalisé.
"C'était d'un tel niveau que, parfois, mon fils dit que l'hôpital lui manque, qu'il veut y retourner, car il s'y est senti bien et en sécurité", raconte-t-elle à BFMTV.
"Mais eux sont rentrés au bout de 52 jours. Qu'est-ce qui va se passer pour ceux rentrés au bout de 15 mois?", s'interroge Hadas Kalderon, l'ex-femme d'Ofer Kalderon, âgé de 54 ans. En Israël, cinq hôpitaux sont prêts à accueillir les otages une fois qu'ils seront libérés. Ils arriveront en hélicoptère puis seront admis dans une aile médicale dédiée.
"On sait que physiquement ils sont marqués. On laisse d'abord les médecins et les infirmiers travailler. Le problème, c'est que tous les traumatismes sont rassemblés", estime selon le docteur Bernard-Israël Feldman, psychologue spécialisé en victimologie.
95 Palestiniens seront dans le premier échange entre des otages et des prisonniers. L'opération "n'aura pas lieu avant dimanche à 16 heures", précise ce vendredi le ministère israélien de la Justice dans un communiqué.