Israël: Netanyahu se dit convaincu de pouvoir ramener les otages "sans céder aux diktats" du Hamas

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au cimetière militaire du Mont Herzl à Jérusalem, le 27 octobre 2024. - GIL COHEN-MAGEN / POOL / AFP
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est dit convaincu samedi 19 avril de pouvoir ramener les otages israéliens "sans céder aux diktats" du Hamas, affirmant que la guerre contre le mouvement islamiste palestinien était dans une "phase décisive".
"Je crois que nous pouvons ramener nos otages à la maison sans céder aux diktats du Hamas", a déclaré Benjamin Netanyahu lors de sa première intervention télévisée, pré-enregistrée, depuis le rejet par le Hamas d'une proposition israélienne de trêve à Gaza.
"Je ne céderai pas aux assassins qui ont perpétré le plus grand massacre du peuple juif depuis la Shoah (...) Nous sommes dans une phase décisive du conflit, et cette étape exige de la patience et de la détermination", a-t-il affirmé.
Le Hamas opposé à un accord de trêve "partiel"
Jeudi, le Hamas s'était dit opposé à un accord "partiel" de trêve avec Israël dans la bande de Gaza, rejetant de fait une proposition israélienne de trêve.
Le mouvement palestinien se dit prêt à libérer tous les otages israéliens mais dans le cadre d'un accord global pour mettre fin à la guerre, qui verrait notamment un retrait total des troupes israéliennes du territoire palestinien et exclurait son désarmement -- exigé par Israël.
"Mettre fin à la guerre dans ces conditions de capitulation enverrait un message à tous les ennemis d'Israël: qu'enlever des Israéliens peut mettre Israël à genoux. Cela prouverait que le terrorisme paie", a estimé Benjamin Netanyahu.
"Si nous promettons de ne plus combattre, nous ne pourrons plus jamais retourner nous battre à Gaza (...) Je vous pose la question: nos soldats sont-ils tombés pour rien?", a-t-il ajouté.
En réaction à ces propos, le Forum des familles d'otages, principale association militant pour la libération des Israéliens retenus à Gaza, a de son côté de nouveau réclamé une solution négociée "même si cela implique de mettre fin aux combats".