BFMTV
Iran

Mort de Yahya Sinouar: le guide suprême iranien assure que le Hamas est "vivant et le restera"

placeholder video
Deux jours après la mort de Yahya Sinouar, le chef du Hamas, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei a pris la parole. Il affirme que le mouvement qu'il soutient survivra à la mort de Sinouar.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas est "vivant et le restera" en dépit de la mort de son chef Yahya Sinouar tué lors d'une opération militaire israélienne, a affirmé ce samedi 19 octobre le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.

"Sa perte est certes douloureuse pour le front de la résistance" face à Israël "mais il ne s'arrêtera pas du tout avec le martyre de Sinouar", a assuré dans un communiqué l'ayatollah Khamenei.

L'Iran ne reconnaît pas l'Etat d'Israël, son ennemi juré, et fait du soutien à la cause palestinienne un des piliers de sa politique étrangère depuis la Révolution islamique de 1979.

Yahya Sinouar "était une brillante figure de la résistance et de la lutte" contre Israël, a estimé l'ayatollah Khamenei."Il s'est tenu avec une détermination inébranlable contre l'ennemi cruel et agresseur et l'a giflé avec tact et courage", a-t-il ajouté.

Un cerveau du 7-Octobre

Yahya Sinouar, longtemps homme de l'ombre avant de prendre la tête du Hamas cet été, est considéré comme l'architecte de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur Israël le 7 octobre 2023, qui a depuis plongé la région dans un conflit sanglant.

La veille de la nomination de Sinouar à la tête du Hamas en août, le guide suprême iranien avait diffusé sur son site une vidéo d'une rare rencontre avec lui remontant à 2011.

Que peut changer la mort d'Yahya Sinouar dans la guerre à Gaza?
Que peut changer la mort d'Yahya Sinouar dans la guerre à Gaza?
3:08

Yahya Sinouar était à l'époque membre de la délégation du mouvement islamiste palestinien dirigée par Ismaïl Haniyeh, l'ex-chef de la formation tué à Téhéran fin juillet dans une frappe attribuée à Israël, et auquel il a succédé.

Tom Kerkour avec AFP