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Vol MH17: au lendemain du crash, Obama interpelle Poutine

Débris de l'avion malaisien, qui s'est écrasé près de Chakhtarsk, en Ukraine.

Débris de l'avion malaisien, qui s'est écrasé près de Chakhtarsk, en Ukraine. - -

Au lendemain du crash d'un avion de ligne malaisien dans l'est de l'Ukraine qui a suscité colère et indignation à travers le monde, Washington a renforcé les soupçons pesant sur les rebelles prorusses. Voici le déroulé des événements de la journée du vendredi.

Au lendemain de la catastrophe, le monde entier souhaite des réponses. Un Boeing 777 transportant près de 300 personnes, de la compagnie Malaysia Airlines - déjà durement touchée par la disparition du vol MH370 - parti d'Amsterdam pour Kuala Lumpur, s'est écrasé ce jeudi dans l'est de l'Ukraine. Les pays membres du Conseil de sécurité ont réclamé vendredi "une enquête internationale complète, minutieuse et indépendante" sur la tragédie.

Personne n'a survécu au crash. François Hollande a confirmé dans la journée sa certitude qu'aucun Français ne se trouvait à bord de l'appareil.

La catastrophe s'est produite dans un pays en pleine crise depuis des mois, sur la région de Donetsk, une zone de guerre civile, contrôlée par les séparatistes prorusses opposés au nouveau pouvoir ukrainien.

Evoquant un drame "atroce", le président Barack Obama a souligné que l'avion qui assurait le vol Amsterdam-Kuala Lumpur avait été touché par un missile sol-air tiré "depuis un territoire contrôlé par les séparatistes prorusses".

Auparavant, Samantha Power, ambassadrice américaine à l'ONU, avait souligné que des séparatistes "avaient été repérés" jeudi matin en possession de ce type de système de défense antiaérienne près de l'endroit où l'avion malaisien s'est écrasé.

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21h10 - Les Etats-Unis vont envoyer "au moins" un enquêteur sur le site du crash.

La compagnie Boeing qui construit le Boeing 777-200ER a aussi dit se tenir prêt à fournir toute l'aide demandée par les autorités".

20h24 - L'AESA recommande fortement d'éviter le survol de l'est de l'Ukraine.

20h - Un parallèle avec le drame du 11 septembre. L'ambassadrice américaine aux Nations Unies, Samantha Power, tweete: "L'ampleur du désastre du MH17 est terrible pour le peuple néerlandais: le nombre de victimes rapporté à la population totale est le même que celui du 11 septembre pour les Etats-Unis".

Scale of #MH17 disaster is horrific for people of Netherlands: Number of victims relative to total population is same as 9/11 for U.S.
— Samantha Power (@AmbassadorPower) July 18, 2014

19h55 - Les Pays-Bas envoient des enquêteurs et leur ministre des Affaires étrangères en Ukraine. "Je vais essayer de faire en sorte de créer un accès à la zone [où l'avion s'est écrasé] afin que les experts puissent mener leur enquête", a déclaré Frans Timmermans lors d'une conférence de presse à La Haye.

19h40 - L'UE fait un pas de plus vers le durcissement des sanctions en élargissant la base juridique permettant d'inscrire plus d'entités sur la liste qui sera adoptée d'ici la fin du mois.

19h35 - Interpol envoie une équipe sur place sous 48 heures. Dans un communiqué envoyé vendredi soir, l'organisation policière internationale basée à Lyon a annoncé qu'"à la demande des autorités ukrainiennes", elle était "sur le point de déployer une cellule de crise pour aider à la coordination dans l'identification des victimes.

19h30 - François Hollande confirme qu'aucun Français n'était à bord du vol MH17.

Lors d'une allocution devant la communauté française au Niger, le président a affirmé qu'aucun ressortissant français n'était dans le vol qui s'est écrasé jeudi dans l'est de l'Ukraine.

19h20 - Pourquoi Malaysia Airlines tarde à communiquer la liste des passagers?

Malaysia Airlines n'a toujours pas communiqué les noms des passagers décédés dans le crash du vol MH17. Un délai qualifié d'"aberrant" par des professionnels. Notre analyse.

19h10 - "MH17: ce qu'ils ont laissé derrière eux", tweet de CNN International.

#MH17: What they left behind http://t.co/BkWs2JxY05 pic.twitter.com/CYBiEFsZo1
— CNN International (@cnni) 18 Juillet 2014

18h55 - Un avion de ligne peut-il survoler une zone de guerre?

Pourquoi l'appareil de la Malaysia Airlines a-t-il été autorisé à survoler la région de Donetsk, en Ukraine, zone réputée dangeureuse et déjà "boycottée" par plusieurs compagnies? Notre analyse.

18h50 - Comment vont être indemnisées les victimes? Les pertes humaines, ainsi que celle du Boeing 777, consécutives au crash d'un avion de ligne de la Malaysia Airlines en Ukraine, devraient être couvertes par les assureurs de la compagnie aérienne, selon des spécialistes de l'assurance.

Les pertes humaines parmi les passagers sont couvertes par la Convention internationale de Montréal de 1999, dont la Malaisie est signataire. Selon cette convention, la compagnie peut être amenée à payer pour chaque passager jusqu'à 100.000 "droits de tirage spéciaux" (SDR), une unité internationale dont la valeur repose sur un panier de devises. Cela équivaut à 114.000 euros environ.

18h06 - Obama évoque "un soutien de la Russie" pour le tir du missile.

Barack Obama évoque à son tour clairement un "soutien russe" pour le tir du missile par de séparatistes "extrêmement bien armés", qui ont usé d'une "arme sophistiquée", tout en admettant ne pas vouloir "devancer des faits" qui restent à déterminer dans le détail.

Le président américain en appelle encore une fois au président Poutine. "C'est lui qui a le pouvoir de contrôle", insiste-t-il.

Le président américain évoque encore une fois des mesures de rétorsion dirigées contre l'économie russe.

18h03 - Obama attend que Poutine joigne la parole aux actes pour ramener la paix dans cette région.

Le président américain insiste sur la nécessité de couper court, à la "désinformation". "Nous avons eu des mots de la part du président Poutine, mais nous n'avons pas vu ces morts transformés en actions". Le président a indiqué que les Etats-Unis avaient "les moyens d'intensifier les sanctions contre la Russie".

"Cela va certainement être un signal d'alarme pour l'Europe et le monde sur le fait qu'une aggravation du conflit dans l'est de l'Ukraine aura des conséquences", a déclaré le président. "Il ne va pas rester localisé. Il ne va pas être contenu. (...) Et cela nous rappelle combien les enjeux sont importants pour l'Europe, et pas simplement pour les Ukrainiens", a ajouté le président américain.

17h52 - Barack Obama déplore le mort d'un Américain dans le crash du MH17.

Après avoir déploré qu'un ressortissant américain a perdu la vie dans la tragédie "atroce" du crash du vol MH17, Barack Obama évoque un "missile sol-air envoyé par des séparatistes prorusses".

Le président des Etats-Unis demande une enquête internationale indépendante soit menée. Il pose comme priorité le fait de "retrouver les corps" et de "sécuriser la zone"

"Nous voulons que la Russie face le nécessaire pour retrouver la paix, jusqu'à maintenant, elle ne l'a pas fait", a continué Barack Obama qui laissé planer la menace de nouvelles sanctions contre ce pays.

17h50 - Le BEA (bureau d'enquêtes et d'analyses) se dit prêt à contribuer à l'enquête sur les circonstances du crash du Boeing, annonce un communiqué du secrétaire d'Etat aux Transports.

17h45 - Pour le Premier ministre Malaisien, les auteurs du tir contre l'avion malaisien doivent être punis. S'il est prouvé que l'avion a été abattu, nous exigeons alors que les responsables soient traduits en justice", a-t-il déclaré dans une intervention diffusée par la télévision nationale.

Najib Razak s'est refusé à désigner un responsable de la tragédie qui a fait 298 morts, dont 43 Malaisiens.

17h35 - Dans le monde les hommages aux victimes du crash du vol MH17 se multiplient.

"Le monde réagit au crash du MH17", tweete CNN sur son compte CNN Photos.

World reacts to MH17 crash: http://t.co/6tnDCdAgry pic.twitter.com/rKRkUqAbyj
— CNN Photos (@CNNPhotos) 18 Juillet 2014

17h30 - MH17: le missile sol-air "Bouk" derrière le crash de l'avion?

A quoi ressemble l'arme qui aurait été utilisée par ceux qui ont "apparamment" abattu le Boeing 777? La réponse ici.

17h29 - Une aide technique des Russes pour le tir du missile? L'hypothèse a été évoquée par Samantha Power, ambassadrice américaine à l'ONU. "Etant donné la complexité du système SA-11, il est improbable que les séparatistes puissent s'en servir de manière efficace sans personnel qualifié." Donc, a-t-elle ajouté, "on ne peut pas exclure la possibilité d'une aide technique de la part de personnels russes".

Si ce sont bien les séparatistes qui ont tiré le missile, a poursuivi Samantha Power, "eux-mêmes et ceux qui les soutiennent auraient de bonnes raisons de dissimuler les preuves de leur crime".

17h - L'avion malaisien abattu "probablement" par un missile tiré d'une zone rebelle selon l'ambassade américaine à l'ONU.

L'avion malaisien qui s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine a été "probablement abattu par un missile sol-air" tiré d'une "zone tenue par les séparatistes" pro-russes, a déclaré vendredi l'ambassadrice américaine à l'ONU.

S'exprimant devant le Conseil de sécurité réuni d'urgence, Samantha Power a fait référence à un missile Bouk de type SA-11.

Leur particularité : "ils peuvent atteindre des cibles à une altitude de 72.000 pieds (22.000 mètres), soit plus de deux fois plus que les 33.000 pieds d'altitude à laquelle volait le Boeing 777", en provenance d'Amsterdam et à destination de Kuala Lumpur, a expliqué à l'AFP Doug Richardson, rédacteur en chef du magazine britannique "Jane's Missiles & Rockets".

16h45 - Une famille australienne touchée par les deux crashs de Malaysia Airlines

Deux couples australiens de la même famille sont morts dans les deux crashs des avions de Malaysia Airlines. Notre article sur ces drames.

16h43 - Bruxelles active sa cellule de crise pour assurer la sécurité des vols. Cette cellule a été créée en 2010 pour gérer les problèmes causés par le nuage de cendres provoqué par l'éruption du volcan Eyjafjallajökull en Islande. Lorsqu'elle est activée, la cellule européenne est co-présidée par la Commission et par Eurocontrol.

16h41 - Les inspecteurs de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) arrivent sur le lieu du crash. Cette organisation a vocation généraliste a pour but de favoriser le dialogue et la négociation entre l’Est et l’Ouest.

"Nous ne sommes pas une équipe d'enquêteurs. Nous sommes ici pour vérifier si le périmètre est sûr et si les (dépouilles des) victimes sont traitées de la manière la plus humaine possible", a dit aux rebelles Alexander Hug, l'un des responsables de l'équipe.

16h35 - Un complot contre Poutine? C'est en tout cas la thèse relayée par la télévision russe.

La télévision russe accuse sans détour Kiev d'être responsable du crash du Boeing 777 de Malaysia Airlines, jeudi dans l'est de l'Ukraine. Certains médias évoquent même un complot visant le président russe Vladimir Poutine. Notre analyse, à lire ici.

16h29 - Fidel Castro parle d'une "provocation insolite" de la part du gouvernement ukrainien. Cuba ne peut pas manquer d'exprimer son rejet de cet acte du gouvernement antirusse, antiukrainien et proimpérialiste" du président Petro Porochenko, écrit Fidel Castro dans publié par le quotidien du Parti communiste de Cuba, Granma.

16h21 - L'avion malaisien probablement abattu par des séparatistes pro-russes, selon un responsable américain.

"Nous avons des indications (selon lesquelles les prorusses ont abattu l'avion, ndrl), mais nous n'avons pas encore tiré de conclusion définitive", a indiqué à l'AFP un responsable américain sous couvert de l'anonymat.

Selon un tweet d'Euronews, qui relaie les propos d'un "représentant américain à l'ONU", l'avion aurait été "abattu par un missile sol-air tiré de la zone contrôlée par les séparatistes prorusses".

Le #MH17 a été abattu par un missile sol-air tiré de la zone contrôlée par les séparatistes pro-russes (représentant américain à l'ONU)
— euronews en français (@euronewsfr) July 18, 2014

16h10 - Le Conseil de sécurité de l'ONU demande une enquête indépendante

La réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU vient de débuter à New York. Une première information vient de fuiter: comme le souhaitait François Hollande, une enquête internationale et indépendante vient d'être demandée par l'organisation.

16h05 - Marine Le Pen veut de la "prudence"

La présidente du Front nationale (FN), Marine Le Pen; appelle ce vendredi "à la plus grande prudence quant à toute conclusion hâtive" sur les responsabilités dans le crash d'un avion de ligne en Ukraine. "De nombreuses interprétations fleurissent déjà dans les médias, dont beaucoup semblent vouloir accuser les séparatistes du Donetsk ou même la Russie et exonérer donc les forces armées ukrainiennes", note-t-elle.

"Chacun sait que la guerre de l'information, et donc de la désinformation, est partie intégrante des conflits modernes",poursuit Marine Le Pen. Présentant ses condoléances face à cette "épouvantable tragédie", la patronne du FN appelle à "une enquête internationale sérieuse, seule capable d'établir la vérité".

Découvrez ma réaction suite à la tragédie du vol #MH17 en #Ukraine : http://t.co/Pt1yn71w12
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 18 Juillet 2014

15h55 - Barack Obama s'exprimera en fin d'après-midi

La Maison Blanche annonce que le président des américain va aborder de nouveau la question de l'Ukraine, ce vendredi, à 17h30, heure française.

15h40 - Un nouveau point sur les victimes

Parmi les 298 victimes du crash, les nationalités de quatre personnes restent à déterminer, d'après Malaysia Airlines.

Selon un bilan encore provisoire, il y avait à bord du vol MH17 189 Néerlandais, 29 Malaisiens (+ 15 membres d'équipage), 27 Australiens, 12 Indonésiens, 9 Britanniques, 4 Allemands, 4 Belges, 3 Philippins, 1 Canadien et 1 Néo-Zélandais.

15h25 - Le pape François prie pour les victimes

Le pape François lance, une nouvelle fois, un appel vibrant à "la paix" en Ukraine, après la destruction d'un avion malaisien dans l'est de ce pays, en ajoutant qu'il prie pour les "nombreuses victimes". C'est ce que fait savoir ce vendredi après-midi le Vatican.

"Le Saint Père a appris avec consternation la nouvelle du drame de l'avion de la Malaysian Airlines survenu dans l'est de l'Ukraine, touché par de fortes tensions", est-il annoncé. Afin d'"éviter à l'avenir de nouvelles victimes innocentes", Jorge Mario Bergoglio réitére ses appels au "dialogue" et à "trouver des solutions" entre la Russie et l'Ukraine.

Fin avril, le pape argentin avait ainsi reçu le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk, lui assurant qu'il "ferait tout son possible" pour faire cesser la crise que traversent ces deux pays depuis plusieurs moi.

14h55 - Le flou règne autour du sort des boîtes noires

Lors de sa conférence de presse, Huib Gorter, le vice-président de la branche Europe de Malaysia Airlines n'a pas été en mesure "d'affirmer ou d'infirmer" ce qu'il est advenu des deux boîtes noires embarquées par le Boeing 777.

Pour rappel, la première aurait été trouvé par les séparatiste prorusses, et la seconde par des secouristes.

14h45 - François Hollande réitère qu'il n'y aurait pas de victimes françaises

S'exprimant pour la première fois ce vendredi sur la catastrophe du vol MH17, le chef d'Etat français réitère que, pour l'heure, "il n'y aurait pas de victimes françaises", selon les "documents transmis par la compagnie aérienne", confirmant ce qu'avançait BFMTV précédemment. François Hollande a toutefois évoqué, en marge d'un déplacement en Afrique, "un cas qui n'a pas été élucidé".

Par ailleurs, le président a demandé une enquête internationale. Son représentant au conseil de sécurité de l'ONU, qui se réunit en urgence à 16 heures, en fera spécialement la demande.

14h35 - Vers une faillite de la Malaysia Airlines?

La perte du Boeing 777, qui intervient moins de six mois après la disparition d'un autre appareil de la compagnie, risque de fragiliser l'entreprise. Cette dernière fait déjà face à d'importants problèmes financiers et à la défiance des voyageurs. BFM Business s'est penché sur ce sujet.

14h30 - Malaysia Airlines s'exprime

La compagnie du Boeing 777 du vol MH17, Malaysia Airlines, via Huib Gorter, vice-président de la branche Europe de Malaysia Airlines, vient de s'exprimer. Juste après fait part de la douleur de l'entreprise après ce deuxième drame en moins de quatre mois, ce représentant a assuré que les secouristes font le maximum sur les lieux du crash.

Faisant preuve de compassion pour les familles des victimes, qui "seront aidées en priorité", Malaysia Airlines a annoncé que "5.000 dollars, par passager, seront versés immédiatement aux proches des victimes, pour couvrir les premiers frais".

Concernant la voie aérienne empruntée, qui survolait une zone de guerre civile, l'employé de la firme malaisienne a tenu à mettre les choses au clair: "D'autres compagnies aériennes avaient des avions dans cette zone au moment du drame. Cet accident aurait pu arriver d'autres", a-t-il affirmé. Le représentant néerlandais a aussi évoqué l'avion, en circulation depuis 17 ans, qui avait un "carnet d'entretien en ordre". "Il fonctionnait normalement" au moment où le contact a été perdu.

[#MASalert] MH17's flight plan was approved by Eurocontrol, who are responsible for determining flight paths. http://t.co/HUIWQXl7dx
— Malaysia Airlines (@MAS) 18 Juillet 2014

14h15 - Photos : scènes d'horreur après le crash du Boeing 777

14h10 - Les Pays-Bas vont envoyer des enquêteurs sur place

Évoquant, prudemment, à son tour l'hypothèse d'un tir de missile pour expliquer le crash de l'avion de Malaysia Airlines qui s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine jeudi, le ministre néerlandais de la Justice, Ivo Opstelten, annonce qu'une équipe d'enquêteurs va être envoyée sur place.

"Sur la base d'informations nos services, il semble probable que le vol MH17 ait été abattu", a-t-il déclaré depuis La Haye, où siège le gouvernement néerlandais. "L'enquête examinera la cause, la liste des passagers et le trajet de l'appareil." Pour rappel, 173 Néerlandais étaient présents dans l'appareil, parti depuis Amsterdam en direction de Kuala Lumpur.

13h55 - David Cameron demande des comptes

Le Premier ministre britannique David Cameron désire que "les responsables" soient amenés à "rendre des comptes" rapidement s'il était avéré que l'accident de l'avion de la Malaysia Airlines en Ukraine a été causé par un missile.

"Si, comme cela semble possible, l'avion a été abattu, alors les responsables doivent rendre des comptes et nous ne devons pas perdre de temps" pour y parvenir, a estimé le chef du gouvernement britannique, à l'issue d'une réunion interministérielle de crise.

"C'est un incident extrêmement choquant, épouvantable et terrifiant qui ne peut être toléré", a-t-il ajouté. "Il est absolument nécessaire que tous les gouvernements coopèrent avec tous les moyens dont ils disposent afin de s'assurer que le site est correctement fouillé et que les corps soient récupérés".

The Malaysian air disaster is an appalling incident & those responsible must be held to account. My full statement: https://t.co/xp7mxeCFFw
— David Cameron (@David_Cameron) 18 Juillet 2014

13h15 - Un chef séparatiste exclut l'idée d'un cessez-le-feu

Exigé notamment par les Etats-Unis et l'Allemagne, le cessez-le-feu dans l'Est ukrainien semble pour l'heure exclu. C'est en tout cas ce qu'a laissé entendre l'un des chefs des séparatistes prorusses, en conflit avec les forces gouvernementales depuis des mois, et qui contrôlent la région où s'est écrasé l'avion de ligne malaisien. Les insurgés assurent toutefois qu'ils laisseront passer les enquêteurs sur le lieu du drame.

"Il n'est pas question d'un cessez-le-feu mais nous laisserons les experts accéder au lieu de la catastrophe", explique le "Premier ministre" de la "république autoproclamée" de Donetsk, Alexandre Borodaï.

13h10 - L'OSCE discute avec les séparatistes

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), en mission en Ukraine depuis mars, et qui s'est réunie ce matin en urgence à Vienne, est actuellement en train de négocier avec les séparatistes prorusses afin de créer un corridor d'accès sur les lieux du crash du Boeing 777. C'est ce qu'annonce Didier Burkhalter, le président de l'OSCE.

"Nous essayons de créer et c'est l'objet de discussions maintenant avec les séparatistes d'ailleurs un corridor humanitaire permettant l'accès à cette région pour faire les différents travaux nécessaires et les enquêtes aussi, et puis nous recherchons aussi la possibilité de disposer de la boite noire actuellement aux mains des séparatistes", précise Burkhalter, qui est aussi le président de la Confédération suisse.

Didier Burkhalter réagit au crash de l'avion malaisien en Ukraine - rts.ch - info - monde http://t.co/AcrUK6U7OF
— Swiss OSCE 2014 (@SwissOSCE2014) 18 Juillet 2014

13h - Kiev accuse les prorusses de bloquer l'accès au site du crash

Le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, accuse les séparatistes prorusses, qui contrôlent la zone où s'est écrasé l'avion de ligne malaisien, de ne pas laisser un accès aux enquêteurs de l'agence d'aviation ukrainienne. "En ce moment, les séparatistes ne laissent pas les représentants de notre agence d'aviation accéder sur les lieux pour enquêter sur la tragédie", a-t-il déclaré au cours d'une réunion officielle.

12h50 - L'espace aérien fermé au dessus de l'est ukrainien

Donat Vidal Revel, du journal Les Echos, a posté sur twitter une carte montrant l'ampleur de la situation: l'espace aérien au dessus des régions de l'est de l'Ukraine est complètement fermé, après le crash de l'avion de Malaysia Airlines près de Donetsk, jeudi.

L'espace aérien au-dessus des régions de l'est est (bel et bien) fermé via @LesEchosLive #MH17 pic.twitter.com/s40KHIa7Ta
— Donat Vidal Revel (@donatvidalrevel) July 18, 2014

12h40 - Moscou menace de répliquer en cas de tirs ukrainiens sur son territoire

En cas de tirs ukrainiens délibérés sur son territoire, la Russie répliquera en "détruisant le point à l'origine du tir", a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

"Nous avons déjà averti que si cela continuait, nous prendrions les mesures qui s'imposent. Au minimum, s'il est clair que cela a été fait de manière délibérée, je suis convaincu qu'il nous faut détruire le point à l'origine du tir", a indiqué Sergueï Lavrov, qui s'exprimait à la télévision Rossia 24.

12h30 - Info BFMTV: il n'y aurait pas eu de Français à bord de l'avion, selon le Quai d'Orsay

Le Quai d'Orsay a annoncé à BFMTV qu'il n'y aurait pas de voyageurs français parmi les victimes du crash du Boeing 777 de Malaysia Airlines jeudi, dans l'est de l'Ukraine.

12h20 - Un éminent spécialiste du sida parmi les victimes

Il se rendait lui aussi à la conférence mondiale sur le sida, qui a lieu ce week-end à Melbourne, en Australie. Joep Lange, éminent spécialiste de la lutte contre cette maladie, se trouvait à bord de l'avion qui s'est écrasé jeudi. Son organisation à Amsterdam, la Fondation PharmAccess, l'a confirmé vendredi auprès de l'Agence France-Presse (AFP).

Joep Lange avait travaillé dès 1983 au centre médical universitaire d'Amsterdam, et est par la suite devenu l'un des références mondiales en matière de lutte contre le virus. Il avait présidé la Société internationale sur le sida, qui organise la conférence de Melbourne, entre 2002 et 2004.

Deep sadness over the loss of our beloved and greatly admired colleagues Joep Lange & Jacqueline van Tongeren #MH17 http://t.co/Dy01WKPMPp
— PharmAccess (@PharmAccessOrg) 18 Juillet 2014

12h10 - Malaysia Airlines survivra-t-elle à ce nouveau drame ?

C'est la question que se pose Le Figaro ce jeudi. Quatre mois après la disparition du vol MH370, le crash du Boeing 777 de Malaysia Airlines dans l'est ukrainien marque une nouvelle tragédie pour la compagnie. Son action a chuté de 15% ce matin, à l'ouverture de la Bourse de Kuala Lumpur.

La quotidien rappelle qu'une compagnie aérienne n'a jamais connu deux catastrophes de ce niveau en l'espace de quatre mois.

12h - Le système de missiles ukrainiens était actif jeudi

Selon le ministère russe de la Défense, le système de missiles ukrainiens était actif jeudi, jour de la catastrophe. "Les moyens de détection radio russes ont enregistré le 17 juillet une activité au niveau de la station radar Koupol, travaillant en liaison avec les systèmes de missiles Bouk-M1". Des propos rapportés par les agences russes.

Cette station radar se situe non loin du lieu du crash, a ajouté le ministère. Il n'a cependant pas précisé si des tirs avaient concrètement eu lieu.

11h50 - Un porte-parole de l'OMS parmi les victimes

Glen Thomas, un porte-parole de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), qui devait participer à la Conférence sur le Sida à Melbourne, figure parmi les victimes du crash aérien en Ukraine. "C'est avec une profonde tristesse que l'OMS a perdu un de nos collègues dans le crash de la Malaysia", a annoncé l'organisation, depuis l'ONU à Genève.

We lost one of our colleagues, Glenn Thomas, on the Malaysian Airlines #MH17 that crashed yesterday. He will be greatly missed #RIPGlennWHO
— WHO (@WHO) 18 Juillet 2014

11h40 - Des précédents tragiques dans l'histoire de l'aviation

Tout laisse à penser qu'un missile tiré accidentellement a causé le crash du Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines, dans l'est ukrainien. Ce n'est pas la première fois qu'un avion civil est abattu par erreur. Tour d'horizon des précédents dans l'histoire de l'aviation civile.

11h35 - Quel impact pour la suite de la crise ukrainienne?

La catastrophe de ce jeudi a de nouveau attiré tous les regards de la communauté internationale sur la situation en Ukraine. Au point même que les Nations unies se réunissent en urgence à 16 heures, cet après-midi, pour évoquer la question. Mais quelles conséquences le crash du vol MH17 dans cette zone de guerre peut-il avoir sur cette crise? Elements de réponse, avec BFMTV:

11h20 - Angela Merkel appelle aussi à un "cessez-le-feu immédiat"

Plusieurs heures après les Etats-Unis, la chancelière allemande Angela Merkel appelle elle aussi à un "cessez-le-feu immédiat" dans l'Est ukrainien. "Nous devons considérer les choses très sérieusement" et arriver "à un cessez-le-feu et une solution politique", en discutant avec le président russe, ajoute la chancelière.

11h05 - Kiev transmet une conversation troublante entre séparatistes prorusses

Depuis l'annonce du crash de la Malaysia Airlines, les différentes parties engagées dans la crise ukrainienne n'ont eu de cesse de rejeter la responsabilité sur l'autre. Alors que les rebelles prorusses ont tout de suite accusé le gouvernement ukrainien, Kiev a dévoilé une conversation entre indépendantistes s'accusant d'avoir tiré sur l'avion civil. S'il est à appréhender avec beaucoup de précaution, ce document sème le trouble.

10h45 - Une réunion d'urgence pour l'OSCE

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) annonce la tenue d'une réunion d'urgence de son Conseil permanent. "Une réunion du Conseil permanent de l'OSCE se tiendra aujourd'hui à 12h30 heures de Vienne sur le crash tragique du vol MH17 de la Malaysia Airlines dans l'est de l'Ukraine".

Pour rappel, l'OSCE dispose d'une mission en Ukraine depuis le mois de mars.

10h30 - Au dernier moment, ils échappent au pire

Changement de dernière minute, retard imprévu... Plusieurs familles n'ont pas, contrairement à ce qui était planifié, pris le vol MH17 en direction de Kuala Lumpur. Ce qui leur a sauvé la vie. Des témoignages incroyables, à lire ici.

10h05 - L'Ukraine accuse la Russie et réclame un jugement à La Haye

Les tensions et la colère ne faiblissent pas de tous les côtés. Kiev accuse directement la Russie d'être responsable du crash du vol MH17. Le Premier ministre ukrainien souhaite par ailleurs voir les coupables jugés devant la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye.

"Les Russes sont allés trop loin. C'est un crime international dont les responsables doivent être jugés à La Haye", déclare Arseni Iatseniouk.

10h - Un point sur les victimes, la France dans l'incertitude

.@fcuvillier 34 victimes ne sont pas identifiées, nous n'avons pas de certitude concernant la présence de français à bord #MH17
— France Inter (@franceinter) 18 Juillet 2014

Selon le dernier décompte fourni par Malaysia Airlines ce vendredi matin, le Boeing 777 du vol MH17 transportait 154 Néerlandais, 43 Malaisiens, dont 15 membres d'équipage, 27 Australiens, 12 Indonésiens, 9 Britanniques, 4 Allemands, 5 Belges, 3 Philippins et un Canadien.

Il n'est toujours pas exclu, pour l'heure, que des Français aient péri dans ce crash. D'après Frédéric Cuvillier, secrétaire d'Etat chargé des Transports, la nationalité de 34 passagers est actuellement encore en cours de vérification.

9h45 - The Sun évoque le "missile de Poutine"

Alors que Kiev et les rebelles séparatistes s'accusent mutuellement d'avoir abattu le Boeing 777 du vol MH17, pour le tabloïd britannique "The Sun", le coupable est tout trouvé. Le journal n'a en effet pas hésité à évoquer en sur sa une "le missile de Poutine", le président russe, dont le rôle dans la crise ukrainienne est plus que critiqué depuis des mois par la communauté internationale...

Vladimir Putin faces condemnation after pro-Russian separatists shoot down a passenger jet: http://t.co/fqlJzH2Snz pic.twitter.com/i8eQrkLKdC
— The Sun (@TheSunNewspaper) 18 Juillet 2014

9h30 - Elisabeth Guigou redoute une "escalade" en Ukraine

Apolline de Malherbe a reçu ce vendredi matin Elisabeth Guigou, députée de Seine-Saint-Denis, sur BFMTV et RMC. Au sujet du crash du Boeing de Malaysia Airlines, l'ancienne ministre de la justice demande "des experts indépendants le plus vite possible" mettant en garde contre "un risque d'escalade sérieux" en Ukraine. "Dans ce type de conflit, tout peut surgir à tout moment, et tout peut faire déraper. Le risque d'escalade est permanent", prévient-elle notamment.

9h20 - Les autorités ukrainiennes ferment leur espace aérien à l'est

Alors qu'un grand nombre de compagnies aériennes, dont Air France, ont décidé dès l'annonce de la catastrophe, jeudi, de ne plus survoler l'Ukraine, les autorités de ce pays annoncent qu'ils ferment leur espace aérien au-dessus des régions de l'est.

Une zone où des affrontements ont lieu entre forces gouvernementales et rebelles. Le ministère ukrainien des Infrastructures précise que l'espace aérien est désormais complètement fermé au-dessus des régions de Donetsk et de Louhansk, et partiellement fermé au-dessus de celle de Kharkov.

9h15 - Poutine veut "un règlement urgent" de la crise ukrainienne

Pour le président russe, la "tragédie" de jeudi dans l'est de l'Ukraine montre la nécessité d'un "règlement urgent" de la crise. Depuis plusieurs mois, ce pays est empreint à une fièvre indépendantiste de la part de la majorité russophone vivant à l'Est, qui s'oppose violemment aux partisans d'une Ukraine unie.

9h10 - Réunion de crise en Grande-Bretagne

Le Premier ministre britannique, David Cameron, vient de convoquer une réunion de crise, annonce Downing Street.

Il y avait au moins neuf Britanniques à bord sur les 298 personnes embarquées sur le Boeing 777 en provenance d'Amsterdam et à destination de Kuala Lumpur, selon les dernières déclarations de Malaysia Airlines.

Hier, David Cameron avait fait par de sa profonde tristesse vie twitter.

I'm shocked and saddened by the Malaysian air disaster. Officials from across Whitehall are meeting to establish the facts.
— David Cameron (@David_Cameron) 17 Juillet 2014

8h50 - La presse néerlandaise est "sous le choc"

Un "choc", un "meurtre affreux" ou encore une "attaque terroriste". Sonnée, la presse néerlandaise tente, ce vendredi matin, de trouver les responsables du crash aérien du vol MH17, parti depuis l'aéroport de Schiphol, à Amsterdam. Sur les 298 personnes décédées, au moins 154 sont néerlandaises, selon un bilan encore très provisoire.

"Sous Le choc", "298 morts", "une mort horrible" : revue de presse des journaux #néerlandais bientôt sur #afp pic.twitter.com/4FadslDAYi
— Maude Brulard (@MBrulard) 18 Juillet 2014

8h35 - Revue de presse française

Bien évidemment, tous les journaux de la presse en France ont fait leur Une sur le crash du vol MH17. En voici une petite sélection:

A la une vendredi : Ukraine. Guerre en plein ciel http://t.co/tJYAz2Wfwl pic.twitter.com/ccR1xd9I6y
— Libération (@libe) 17 Juillet 2014

La #une du @le_Parisien de ce vendredi pic.twitter.com/itKkcXz5zZ
— Benoît Berthé (@BenoitBerthe) 17 Juillet 2014

La une de votre quotidien >> pic.twitter.com/EjP6lwA2mz
— Le Figaro (@Le_Figaro) 18 Juillet 2014

8h20 - "Ce n'est pas un accident", a déclaré Joe Biden

Le vice-président des États-Unis Joe Biden a déclaré ce jeudi que le crash de l'avion malaisien dans l'est de l'Ukraine, près de la frontière avec la Russie, n'était "apparemment pas un accident. "L'avion aurait apparemment été abattu près de la frontière russe", a-t-il notamment affirmé.

7h55 - L'une des boîtes noires a été retrouvée

D'après l'agence Reuters, l'une des deux boîtes noires que transportait le Boeing 777 a été retrouvée par les secouristes. Pour rappel, en aéronautique, ces boîtes indestructibles enregistrent du décollage jusqu'à l'atterrissage toutes les informations d'un vol. L'analyse de celle découverte ce vendredi matin donnera aux enquêteurs des éléments précieux pour comprendre les circonstances du drame.

Selon l'Agence France-Presse (AFP), les secouristes n'étaient pas en mesure d'indiquer s'il s'agissait de l'appareil qui enregistre les conversations des membres d'équipage, ou de celui qui stocke les données techniques du vol.

Pour rappel, les rebelles prorusses ont affirmé jeudi soir avoir retrouvé le premier enregistreur de l'avion. Ce qui reste pour l'heure encore à confirmer.

7h50 - Les séparatistes ukrainiens coopéreront

Les indépendantistes prorusses, qui contrôlent la région de Donetsk où s'est crashé l'avion de Malaysia Airlines, assurent qu'ils coopéreront et garantiront la libre des experts chargés de menés l'enquête sur les circonstances du drame. C'est l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) qui l'affirme, après une téléconférence avec leurs représentants et des responsables russes et ukrainiens.

7h30 - Cuvillier ne confirme pas la présence de Français à bord

Le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, alors au micro de France Info, ne peut pas, en l'état, confirmer que des Français font partie des 300 victimes de la catastrophe. Pour rappel, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, avait avancé dans un premier temps qu'au moins quatre ressortissants de l'Hexagone se trouvaient dans l'avion de la Malaysia Airlines. Ce que n'a pas confirmé François Hollande, quelques heures plus tard.

Par ailleurs, Frédéric Cuvillier a précisé avoir "strictement interdit" aux compagnies aériennes françaises le survol de l'espace aérien ukrainien.

On ne peut pas confirmer la présence de Français sur le vol #MH17 pour le moment - Frédéric Cuvillier sur http://t.co/BxmG8IuFKV
— France Info (@franceinfo) 18 Juillet 2014

6h10 - Washington appelle à "un cessez-le-feu immédiat"

The US is shocked by the downing of #MH17 & we offer our deep condolences to all those who lost loved ones on board. pic.twitter.com/rIKvNAL3Xs
— Josh Earnest (@PressSec) 18 Juillet 2014

Les États-Unis appellent à un "cessez-le-feu immédiat" en Ukraine, entre les forces du nouveau pouvoir en place et les séparatistes prorusses, pour permettre une enquête sans entraves sur le crash d'un avion malaisien en Ukraine.

"Nous appelons toutes les parties concernées - la Russie, les séparatistes prorusses et l'Ukraine - à soutenir un cessez-le-feu immédiat pour permettre un accès sûr et sans entraves au site du crash pour les enquêteurs internationaux et afin de faciliter la récupération des restes des corps", a-t-il été annoncé par le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest.

5h55 - Des victimes en direction d'une conférence sur le sida

Une centaine des passagers de l'avion de Malaysia Airlines étaient des professionnels et des militants se rendant à la conférence internationale sur le sida, qui démarre ce week-end à Melbourne. C'est ce qu'indiquent vendredi plusieurs grands journaux australiens.

Plus d'un tiers des 283 passagers étaient des chercheurs, des praticiens et des militants, tous spécialisés dans le domaine du sida, rapportent les quotidiens "The Australian" et le "Sydney Morning Herald".

3h55 - Les États-Unis sont "horrifiés", affirme John Kerry

Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, s'est dit"horrifié" par le crash d'un avion malaisien en Ukraine, ajoutant que les Etats-Unis demandaient une enquête internationale "crédible" sur les causes de la tragédie.

"Nous sommes horrifiés par le crash du vol MH17 de Malaysia Airlines", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Le gouvernement américain est prêt à contribuer à une enquête internationale crédible avec tous nos moyens, et nous continuerons à rester en contact avec tous nos partenaires dans l'étude des faits qui se sont déroulés aujourd'hui".

Horrified by crash of flight #MH17 - condolences to families. US prepared to help w credible/internat'l investigation http://t.co/6yefRe0PiG
— John Kerry (@JohnKerry) 18 Juillet 2014

2h05 - Cinq victimes sont belges

Cinq Belges sont morts dans le crash de l'appareil de la Malaysia Airlines dans l'est de l'Ukraine ce jeudi, annonce le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, "informe avec regret que cinq victimes belges sont à déplorer en ce moment dans le crash de l'avion de la compagnie Malaysia Airlines". "Une personne de nationalité malaisienne résidant en Belgique est également à déplorer au nombre des victimes", a-t-il également été précisé.

A flight information screen urges prayers for victims of crashed Malaysia Airlines MH17 at Kuala Lumpur Airport pic.twitter.com/mnXcY3qOqG
— Agence France-Presse (@AFP) 18 Juillet 2014

Jé. M. et V. P. et D. N.