Minerais ukrainiens: un conseiller de Zelensky plaide pour "la sécurité stratégique de la région" avec les États-Unis

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump doivent se retrouver ce vendredi à Washington D.C. pour conclure un accord sur l'exploitation de minerais en Ukraine.

"Cette rencontre va avoir lieu". Mykhaïlo Podoliak, conseiller de Volodymyr Zelensky, confirme la réunion entre le président ukrainien et son homologue américain Donald Trump. Les deux dirigeants doivent se retrouver ce vendredi 28 février à Washington D.C. pour conclure un accord sur l'exploitation de ressources minières en Ukraine.

"Donald Trump attend Volodymyr Zelensky pour terminer les négociations sur les terres rares", confirme le bras droit du président ukrainien sur notre antenne, "les deux parties sont intéressées par cette rencontre".

Alors que le président américain a qualifié il y a quelques jours seulement Volodymyr Zelensky de "dictateur sans élections", Mykhaïlo Podoliak estime qu'"il ne faut pas se focaliser" sur ces propos. Ce jeudi, Donald Trump a affirmé "ne pas croire" avoir qualifié le président ukrainien en ces termes, ajoutant avoir "de très bonnes relations" avec Volodymyr Zelensky.

"Personne ne peut gagner de l'argent là où il y a une grande guerre", a toutefois prévenu le conseiller de Volodymyr Zelensky, "il faut qu'il y ait la sécurité stratégique de la région si les États-Unis veulent que ce soit rentable."

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"Il ne faut pas tenir compte de la volonté de Poutine"

Dans le même temps, la Russie affirme que son annexion des territoires ukrainiens qu'elle occupe était "non négociable".

"Il ne faut pas tenir compte de la volonté de Poutine, car il viole le droit international", répond le conseiller de Volodymyr Zelensky sur BFMTV, "les territoires annexés, occupés par la Russie ne sont pas russes et ne le seront jamais. Ce sont des territoires ukrainiens et il n'y a pas de prescription d'un point de vue juridique"

Pour Mykhaïlo Podoliak, ces territoires "pourront être récupérés" par "trois instruments" à savoir militaire, économique et diplomatique pour faire pression et "diminuer les aspirations expansionnistes de la fédération de Russie".

Hugues Garnier Journaliste BFMTV