Guerre en Ukraine: Volodymyr Zelensky admet que la contre-offensive n'est "pas rapide" mais "avance"

Volodymyr Zelensky rencontre Joe Biden lors d'un échange bilatéral au G7 au Japon, le 21 mai 2023 - Brendan SMIALOWSKI / AFP
Le président Volodymyr Zelensky a affirmé jeudi que la contre-offensive ukrainienne n'était "pas rapide" mais que les troupes de Kiev avançaient.
"L'offensive n'est pas rapide, c'est un fait", a-t-il reconnu. "Mais néanmoins, nous avançons, nous ne reculons pas, comme les Russes", a assuré à des journalistes le président ukrainien à Prague, aux côtés de son homologue tchèque Petr Pavel. "Nous avons maintenant l'initiative", a-t-il dit.
Un besoin d'"honnêteté"
Le président ukrainien a déclaré que Kiev voulait de l'"honnêteté" dans ses relations avec l'Otan, à quelques jours d'un sommet crucial de l'Alliance atlantique en Lituanie.
"Nous avons besoin d'honnêteté dans nos relations", a affirmé Volodymyr Zelensky devant la presse.
Il est temps de démontrer "le courage et la force de cette alliance", a-t-il ajouté. "Nous avons besoin de cette motivation", a-t-il insisté.
Volodymyr Zelensky a déclaré que l'Ukraine souhaitait recevoir une "invitation" à rejoindre l'Otan au sommet de l'Alliance, prévu la semaine prochaine en Lituanie.
Les Alliés cherchent encore une ligne commune sur les garanties de sécurité qu'ils sont prêts à accorder à Kiev ainsi que sur l'invitation à l'Ukraine à rejoindre à terme l'Otan.
Au sommet de Vilnius, l'Otan souhaite tenir la première réunion du nouveau conseil Otan-Ukraine avec Volodymyr Zelensky.
S'exprimant à Prague, Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il voulait que l'Ukraine reçoive un "signal clair" qu'elle rejoindrait l'Otan. Il a aussi estimé que les paroles assurant que les portes étaient ouvertes à l'Ukraine n'étaient pas "suffisantes".
"L'Ukraine n'a pas reçu d'invitation sous une forme ou une autre", a dit Volodymyr Zelensky. "Je pense qu'il est nécessaire de démontrer la force et l'unité de l'Alliance", a-t-il ajouté.
Le président ukrainien a dit comprendre qu'il pourrait être difficile d'obtenir le soutien de tous les membres de l'Otan car certains ont "peur de la Russie".