L'antisèche actu - Le G20 plongé dans la crise syrienne, le fils de José Anigo tué par balles à Marseille

Pour être certain d’assurer à la machine à café dès votre arrivée au bureau, ne manquez pas l’antisèche de BFMTV.com, qui a sélectionné les infos dont vous allez entendre parler aujourd’hui.

> Une première journée de G20 sous haute tension

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Ambiance guerre froide au G20 qui s’est ouvert à Saint-Pétersbourg ce jeudi. Déjà plutôt fraiches après l’affaire Snowden, les relations entre Moscou et Washington se sont passablement dégradées à la suite de la crise syrienne, la Russie soutenant Damas et s'opposant à l'option militaire américaine.

A la surprise générale, le président russe Vladimir Poutine a finalement accepté de discuter du cas syrien lors d'un dîner. A son arrivée sur place, François Hollande a déclaré qu'il attendait "des avancées politiques" sur le dossier syrien en dépit des divergences existantes.

Pourtant, le dîner a simplement été l'occasion pour les participants de constater leurs divisions.

Le président de la République doit notamment s'entretenir en tête à tête avec le président américain Barack Obama vendredi, mais il devrait aussi échanger avec Vladimir Poutine.

> L'histoire du jour: le fils d'un dirigeant de l'OM assassiné à Marseille

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Le cycle de violence continue à Marseille: un homme a été tué par balles jeudi dans le XIIIe arrondissement de la ville. La victime est Adrien Anigo, le fils du directeur sportif de l'OM, José Anigo.

Le jeune homme se trouvait à bord d'une Twingo quand il a été pris pour cible par deux individus circulant sur une moto de grosse cylindrée qui l'ont mitraillé à bout portant.

Condamné dans sa jeunesse pour des faits de vols et de conduite sans permis, Adrien Anigo avait ensuite été écroué en mars 2007, aux côtés de trois autres comparses, pour sa participation présumée à plusieurs vols à main armée de bijouteries.

Manuel Valls appelle désormais à un "pacte national".

> Le coin politique: Manuel Valls à Colombes pour rassurer

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Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'est rendu jeudi après-midi à Colombes. Cette ville des Hauts-de-Seine a connu deux fusillades en deux jours, liées au trafic de drogue, au point que le maire a comparé sa commune à Marseille.

"Nous faisons face non pas à de la délinquance quotidienne, mais à des règlements de compte entre voyous. Il faut combattre les racines de cette délinquance, et ces racines, c'est le trafic de drogue", a admis le ministre.

Promettant l'arrivée de renforts policiers, il a tenté de calmer les habitants inquiets, et a indiqué que "des millions d'euros" étaient alloués pour la "rénovation urbaine" du quartier de Petit-Colombes, théâtre de nombreux incidents et qui est désormais classé "Zone de sécurité prioritaire" (ZSP).

> Le coin business: le gouvernement confirme "la pause fiscale"

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L'exécutif devrait passer des paroles aux actes. Dans un entretien au Monde du 30 août dernier, François Hollande promettait "une pause fiscale" pour l'année prochaine.

Jeudi 5 septembre, Bernard Cazeneuve, le ministre délégué au Budget, est clairement allé dans son sens. Il a ainsi déclaré à Europe 1 que le Budget 2014 prévoit des hausses de prélèvements dont le montant s'élève "à beaucoup moins de six milliards d'euros". Ce qui infirme ainsi un chiffre auparavant avancé par Pierre Moscovici. Ce dernier avait, il est vrai, évoqué "des efforts moins importants", entre temps.

Le projet de loi de Finances pour 2014 doit être présenté le 25 septembre prochain en Conseil des ministres.

> Le coin sport: victoire impérative des Bleus en Géorgie

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Fragilisée par quatre matches d'affilée sans victoire, l'équipe de France doit se remettre, à Tbilissi ce vendredi soir, dans le sens de la marche en Géorgie pour sécuriser sa 2e place du groupe I des qualifications pour le Mondial-2014. Confronté à une disette offensive, le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps devrait aligner une attaque Benzema-Giroud en 4-4-2.

Depuis la défaite à domicile contre la Roja en mars, le rêve d'une accession directe au Brésil s'est quasiment envolé. Les Tricolores pensent d'abord à assurer le minimum syndical, à savoir la 2e position du groupe et une présence aux barrages (15-19 novembre).

Emmanuel Bringuier