"Tellement mauvais": Donald Trump juge que l'allocution de Joe Biden était "à peine compréhensible"

L'ancien président américain n'a pas été tendre avec son successeur à peine son allocution solennelle terminée.

Quelques minutes après la fin de l'allocution présidentielle de Joe Biden, Donald Trump a réagi sur son réseau social Truth Social.

"Le discours du tordu Joe Biden dans le Bureau ovale était à peine compréhensible, et tellement mauvais!", s'est-il exclamé.

Avant d'ajouter: "Le tordu Joe Biden et Kamala Harris la menteuse sont très embarrassants pour l'Amérique. Il n'y a jamais eu de moment comme celui-ci!"

Biden veut "sauver la démocratie"

Le président américain Joe Biden a expliqué mercredi soir à ses compatriotes, dans une allocution télévisée empreinte de gravité, avoir pris la décision choc de renoncer à briguer un second mandat pour "sauver la démocratie" et laisser la place à des "voix plus jeunes".

"Cela fut l'honneur de ma vie d'être votre président, mais la défense de la démocratie, qui est en jeu, est je pense plus importante que n'importe quel titre", a-t-il déclaré dans cette adresse solennelle à la nation depuis le Bureau ovale.

"Ces dernières semaines, il m'est apparu clairement que je devais unir mon parti", a-t-il déclaré, ajoutant que le "temps" était venu "d'avoir de nouvelles voix (...), des voix plus jeunes".

Après le retrait de Joe Biden, les démocrates peuvent-ils encore gagner l'élection présidentielle américaine?

19:14

La vice-présidente Kamala Harris, 59 ans, qui est depuis son retrait quasiment assurée d'être la candidate des démocrates, "est expérimentée, elle est forte, elle est compétente", a dit Joe Biden.

"Elle a été une partenaire incroyable pour moi, une dirigeante pour notre pays. Maintenant, c'est à vous, le peuple américain, de choisir", a-t-il poursuivi.

D'après Donald Trump, l'ancienne procureure et sénatrice est une "cinglée de la gauche radicale" qui "va détruire notre pays", a lancé le milliardaire de 78 ans.

"Elle veut des avortements au huitième et au neuvième mois de la grossesse, jusqu'à la naissance et même après la naissance, l'exécution de bébés", a-t-il faussement assuré.

Théo Putavy