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Réforme des retraites: les organisations de jeunesse appellent à une mobilisation le 9 mars

Bannière contre la réforme des retraites devant le lycée Victor Hugo à Marseille le 7 février 2023

Bannière contre la réforme des retraites devant le lycée Victor Hugo à Marseille le 7 février 2023 - NICOLAS TUCAT / AFP

Ces organisations politiques et étudiantes appellent également à rejoindre les mobilisations des 7 et 8 mars prochains.

"Les 7 et 8 mars dans la rue et le 9 on continue". Plusieurs organisations de jeunes militants, d'étudiants et de lycéens appellent ce jeudi à une journée d'action de la jeunesse le 9 mars prochain contre la réforme des retraites, afin de mettre en avant son incidence sur les jeunes.

"Le gouvernement s'obstine à vouloir imposer un projet qui va peser sur l'ensemble de la société et en particulier sur notre génération, malgré une opposition indéfectible de la population", dit le communiqué commun.

Parmi les 13 signataires on retrouve le syndicat étudiant Unef, La Voix lycéenne, ou encore Les Jeunes socialistes, Les Jeunes écologistes et Les Jeunes insoumis. Pour la journée de grève du 7 février, un communiqué commun avait déjà été fait pour appeler les jeunes à la mobilisation, signé par 8 organisations.

"Faire monter la pression le 7 mars aux côtés des travailleurs"

Ces associations revendiquent des "dizaines de milliers de jeunes dans les cortèges" des précédentes manifestations et assurent qu'elles "continueront de se mobiliser jusqu'au retrait".

"À l'instar de l'intersyndicale" elles appellent "la jeunesse à se mobiliser, à durcir le mouvement et à mettre à l'arrêt le pays pour faire comprendre au gouvernement que nous refusons son projet de réforme des retraites."

Avant le 9 mars, "nous appelons à faire monter la pression le 7 mars aux côtés des travailleurs", pour la prochaine journée nationale de grève, est-il également écrit, ainsi que le 8 mars "journée internationale de lutte pour les droits des femmes".

Pour la journée de mobilisation de ce jeudi 16 février, des sites universitaires étaient fermés à Rennes (université de Rennes 2) et Paris en raison de blocages par des étudiants ou de possibles occupations. Quelques lycées ont aussi été bloqués ou partiellement bloqués.

Salomé Vincendon
Salomé Vincendon Journaliste BFMTV