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Manif pro-Gaza: à Quimper, un défilé dans le calme lundi

A Quimper, la manifestation pro-Gaza s'est déroulée, lundi, dans une ambiance bon enfant.

A Quimper, la manifestation pro-Gaza s'est déroulée, lundi, dans une ambiance bon enfant. - -

Une manifestation de soutien aux palestiniens s'est déroulée, lundi, dans le calme à Quimper, dans le Finistère.

Bien loin des violences de ce week-end en région parisienne. Une manifestation de soutien aux palestiniens s'est déroulée, ce lundi, dans le calme à Quimper, dans le Finistère. Les organisateurs ne comprennent d’ailleurs pas pourquoi des manifestations ont pu être interdites. En France, plus de 60 manifestations de soutien au peuple palestinien ont eu lieu. La région parisienne est le seul lieu où des violences ont éclaté. 

A Quimper, tout s’est passé en bonne entente avec les forces de l’ordre. Dans une ambiance bon enfant, ils étaient 200 à défiler dans les rues pour dire stop au conflit. "Il y a eu des manifestations dans environ 60 villes en France", selon Yves Jardin de l'Association France-Palestine solidarité, "il n'y a eu d'incidents qu'à Paris, et dans la région parisienne".

Profil des manifestants

Alors, pourquoi des débordements à Paris et pas ailleurs? Le profil des participants, qui n’est pas vraiment le même? "Il y a des gens qui sont peut-être un peu perdus, et il y a des gens qui veulent utiliser ces événements-là. On ne sait pas trop, cela n'est pas si simple à analyser", explique Philippe Poutou, du NPA.

A Quimper, "il n'y a pas de casseur. Il y a des gens avec différentes idées, qui manifestent pour une cause juste, qui est la paix en Israël", abonde Gérard Mas, du NPA également. "Nous sommes des gens responsables, on ne se trompe pas d'adversaire", ajoute ce manifestant au micro de BFMTV, "moi, je suis anti-sioniste, je ne suis pas antisémite."

Interdictions

Contrairement à Paris, les manifestations en province n’ont pas été interdites. Pour les manifestants, là est la différence. "Je pense que l'interdiction qui a été décidée est un défi à la démocratie. C'est un droit constitutionnel. Et si, effectivement, il y eu des heurts, on les a provoqués", s'idigne une autre manifestante. "Il était évident qu'il allait y avoir des problèmes, que les gens allaient être très en colère. Et les dérapages sont dû à cela", ajoute-t-elle.

La manifestation prévue ce mercredi à Paris a été autorisée. Une façon de prévenir d'éventuels débordements?

C. P. (vidéo: Julien Migaud-Muller et Jean-François Padet)