Hommage national de la presse à la génération Bataclan

Fleurs, bougies et drapeau tricolore place de la République le 22 novembre 2015 à Paris - Loic Venances - AFP
La presse quotidienne est pratiquement unanime à célébrer l'hommage national rendu vendredi aux 130 victimes des attentats du 13 novembre, symboles de la "génération Bataclan" qui suscite une "ferveur inédite" marquée notamment par une floraison de drapeaux tricolores.
Un hommage "national et solennel" aux Invalides
Deux semaines après les tueries de Paris et de Saint-Denis, la France rend en effet un hommage "national et solennel", présidé par François Hollande vendredi aux Invalides, aux 130 morts et quelque 350 blessés dénombrés lors de ces attaques jihadistes.
"Touchée au premier chef, la 'génération Bataclan' ... reste debout", affirme Laurent Joffrin dans Libération. "La société retrouve le sens de la communion, l’instinct de la solidarité, la volonté de rester ferme sur ses valeurs", écrit aussi Libé.
Même tonalité dans Le Figaro, où Alexis Brezet estime que "sous l’aiguillon de la douleur, un élan nouveau se dessine". "Dans cette ferveur inédite, cette émouvante unité, doit-on voir les prémices d’un réveil français ?", se demande-t-il.
"Pour cette génération Bataclan, il est hors de question de ne point être au rendez-vous", abonde Philippe Marcacci de l'Est Républicain. "Ce serait faire injure à cette jeunesse prise pour cible et fauchée sur l’autel de la barbarie", explique l'éditorialiste.