Arnaud Fontanet appelle à "diminuer de 20% ses contacts" pour "diviser par 2 les hospitalisations"

Sur BFMTV jeudi soir, l'épidémiologiste, membre du Conseil scientifique a réclamé un "effort de plus" aux Français, à savoir réduire ses contacts avec autrui afin d'affaiblir la vague de patients que la circulation d'Omicron promet dans les hôpitaux d'ici quelques jours.

Un appel à la responsabilité. Sur BFMTV jeudi soir, l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, chercheur associé à l'Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique, en a appelé à "la responsabilité individuelle" des Français alors que le virus circule intensément au sein de la population.

"Vous savez tous comment vous vous exposez"

Et la diffusion rapide du variant Omicron promet encore d'accroître la tension dans le système hospitalier. Aussi le spécialiste a-t-il demandé aux Français de réduire leurs interactions sociales de 20%, affirmant que cela permettrait de diviser par deux la vague d'hospitalisations qui s'annonce pour les jours à venir.

"J’en appelle à la responsabilité individuelle. Vous savez tous comment vous vous exposez par des réunions entre amis, des événements festifs, faites un effort – un de plus, c’est vrai - car les petits efforts peuvent avoir un impact considérable sur la vague qui arrive dans les hôpitaux", a posé Arnaud Fontanet.

Dans le même registre, il a souligné: "De petits changements à l’hôpital peuvent avoir un impact considérable sur les hospitalisations qu’on aura dans les dix à quinze jours qui viennent".

"Si vous diminuez de 20% vos contacts, vous diminuez par deux le nombre d’hospitalisations", a-t-il donc conseillé.

Un conseil conforme aux recommandations de l'Institut Pasteur

La recommandation figurait déjà dans le rapport de modélisations rendu public la semaine dernière par l'Institut Pasteur, dont Arnaud Fontanet dirige le service de recherche en épidémiologie.

"Le personnel hospitalier vous en remercie dès aujourd’hui parce qu'ils savent que dans sept à dix jours, ils seront face à une vague de patients moins sévère mais extrêmement nombreuse qui va mettre en tension les hôpitaux", a conclu le chercheur.

Robin Verner Journaliste BFMTV