INFOGRAPHIES. Ces départements où la 2ème vague de Covid-19 est déjà plus forte que la 1ère

Dans de nombreux départements, la situation sanitaire est dejà plus préocccupante actuellement que lors du premier confinement.

"Nous le savons désormais, la deuxième vague sera, sans doute, plus dure et plus meurtrière que la première" avait déclaré Emmanuel Macron lors de l'annonce du reconfinement le 28 octobre dernier.

Si au niveau national, ce n'est pas encore le cas, dans certains départements, la situation actuelle dans les hôpitaux est déjà plus critique que lors du premier pic de l'épidémie.

Dans le "sud-est" du pays, la deuxième vague déjà pire que la première par endroits

Au 4 novembre 2020, une quarantaine de départements ont en effet davantage de personnes hospitalisées à cause du coronavirus que lors du premier confinement. Comme on peut le voir sur la carte* ci-dessous, ils sont principalement concentrés dans le sud-est du pays, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes et en Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

L'infographie ci-dessous montre le nombre de personnes hospitalisées chaque jour du 18 mars au 25 octobre 2020. Elle peut mettre quelques secondes à s'afficher. Si jamais l'attente est trop longue ou que l'infographie ne s'affiche pas correctement, cliquez ici.

Dans certains départements, la deuxième vague pourrait être plus meurtrière

Fatalement, dans plusieurs de ces départements, la deuxième vague pourrait devenir plus meurtrière que la première. Pour une trentaine d'entre eux, le nombre de morts enregistré depuis le 1er septembre se rapproche dangereusement du total de morts du Covid-19 lors du premier confinement.

En Isère, en Hérault ou dans le Vaucluse, on compte déjà davantage de décès depuis septembre que lors de la première vague. Dans les Bouches-du-Rhône ou la Loire, ce n'est plus qu'une question de jours. L'infographie ci-dessous compare le nombre de décès lors du premier pic de l'épidémie (19 mars - 12 mai) et depuis la rentrée (1er septembre - 4 novembre).

*Attention la carte en début d'article ne juge pas de la "gravité" de la situation sanitaire actuelle. Elle compare simplement le nombre de personnes hospitalisées le 4 novembre au nombre de personnes hospitalisées durant la première vague.

Ce n'est pas parce qu'un département n'est pas coloré que la situation n'y est pas préoccupante. Et inversement, une zone colorée en marron ne signifie pas forcément que la situation est plus grave qu'un département rouge, rose ou blanc. Le meilleur exemple pour illustrer ces propos sont les départements franciliens où le nombre de personnes hospitalisées reste pour l'instant plus faible que lors de la première vague - même s'il reste bien plus élevé que dans la plupart des régions françaises.

Rappelons également qu'au niveau national, la deuxième vague n'a pas encore atteint les niveaux de la première, que ce soit en terme d'hospitalisations, d'admissions en soins intensifs ou de décès. Cliquez ici pour consulter les derniers chiffres au niveau national et départemental.

Louis Tanca Journaliste BFMTV