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Plus de 3,5 millions de Français ont reçu les deux injections de vaccin contre le Covid-19

Une injection vaccinale Pfizer/BioNTech dans un centre de vaccination à Nantes, le 9 avril 2021

Une injection vaccinale Pfizer/BioNTech dans un centre de vaccination à Nantes, le 9 avril 2021 - LOIC VENANCE © 2019 AFP

Les vaccins anti-Covid produits par Johnson & Johnson et AstraZeneca ont été liés à des cas de caillots sanguins.

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5,4% de la population a reçu deux injections de vaccin contre le Covid-19, annonce le gouvernement

3.601.263 personnes ont reçu à ce jour deux injections d'un vaccin contre le Covid-19 en France, annonce ce soir le ministère de la Santé. Cela représente 5,4% de la population.

10.507.294 personnes ont reçu au moins une injection depuis le début de la campagne de vaccination en France en décembre 2020, soit 15,7%, de la population.

510.267 injections ont été réalisées ces dernières 24 heures, un record depuis le début de la campagne vaccinale.

AstraZeneca annonce un retard sur la moitié des livraisons de vaccins à l'UE cette semaine

Le laboratoire pharmaceutique anglo-suédois AstraZeneca va avoir du retard sur la moitié de ses livraisons de vaccins contre le Covid-19 qui étaient prévues pour cette semaine dans l'Union européenne, a annoncé vendredi à l'AFP un porte-parole du groupe.

"Nous avons communiqué à la Commission européenne et aux Etats membres la semaine dernière qu'un des deux lots (de vaccin) pour livraison cette semaine aurait besoin d'être testé et serait livré bientôt", a expliqué ce porte-parole.

Olivier Véran annonce un nouveau record de vaccination en France avec 510.000 doses administrées ce vendredi

Le ministre de la Santé indique qu'un nouveau record d'injections contre le Covid-19 vient d'être battu en France avec 510.000 doses de vaccin administrées en une seule journée.

L'Espagne continue avec AstraZeneca et est prête à employer Spoutnik s'il est homologué

L'Espagne continuera à administrer le vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 à partir de 60 ans sur la foi du jugement de l'Agence européenne des médicaments, a dit vendredi à Dakar le chef du gouvernement Pedro Sanchez.

Elle utilisera le vaccin russe Spoutnik V s'il est homologué par les autorités sanitaires européennes, a-t-il déclaré par ailleurs, alors que l'Allemagne a annoncé jeudi vouloir discuter avec Moscou de possibles livraisons sans attendre le feu vert de l'UE.

A Monaco, le Covid-19 a gommé deux années de croissance

La crise Covid-19 "a gommé deux années de croissance" à Monaco, selon l'Institut monégasque de la statistique et des études économiques (Imsee) qui signale cependant un regain d'activité honorable fin 2020 et une résistance du BTP et de l'immobilier.

"On est revenu à l'année 2017", a précisé vendredi à l'AFP Sophie Vincent, directrice de l'institut. En l'absence de chiffre du PIB, qui ne sera disponible pour 2020 qu'en novembre, l'indicateur retenu est celui du chiffre d'affaires des entreprises, mesuré au travers de douze grands secteurs d'activité, hors banques et assurances.

Baisse des livraisons du vaccin de Johnson & Johnson aux États-Unis

Les livraisons du vaccin de Johnson & Johnson contre le Covid-19 seront en forte baisse la semaine prochaine aux Etats-Unis, selon les données des autorités sanitaires, renouvelant les inquiétudes sur les difficultés de production de l'entreprise.

Le nombre de vaccins de "J&J" qui seront distribués aux différents Etats américains passera de 4,9 millions de doses pour la semaine du 5 avril, à 700.000 pour celle du 12 avril, selon les Centres de lutte et de prévention des maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique du pays.

En cause, un incident technique dans une usine de Baltimore qui a entraîné le gâchis de 15 millions de doses.

L'entreprise a promis de livrer "près de 100 millions de doses" au gouvernement américain "d'ici la fin du mois de mai", et assure pouvoir tenir cet engagement.

L'Union européenne négocie l'achat de 1,8 milliard de doses de vaccins de 2e génération contre les futurs variants du Covid

L'Union européenne va lancer une négociation pour commander 1,8 milliard de doses de vaccins de 2e génération contre les futurs variants du Covid-19, a indiqué à l'AFP une source à la Commission européenne.

Soucieux d'anticiper la vaccination des enfants et adolescents, mais aussi l'émergence de variants contre lesquels les vaccins actuels seraient inefficaces, l'exécutif européen veut conclure un contrat pour l'achat ferme de 900 millions de doses, assorti d'une option pour 900 millions supplémentaires, avec un calendrier de livraisons mensuel et contraignant qui débuterait dès cette année et se poursuivrait en 2022 et 2023.

Vaccin AstraZeneca: l'Agence européenne des médicaments enquête sur des problèmes de vaisseaux sanguins

L'Agence européenne des médicaments a indiqué vendredi enquêter sur d'éventuels liens entre le vaccin anti-Covid AstraZeneca et des cas de problèmes de vaisseaux sanguins, après avoir admis cette semaine qu'il existait des effets secondaires rares sous forme de caillots sanguins.

L'EMA a indiqué étudier cinq cas d'un syndrome de fuites capillaires, qui est "caractérisé par la fuite de liquide des vaisseaux sanguins, causant le gonflement des tissus et une chute dans la pression sanguine".

Les entreprises aéronautiques du Sud-Ouest ont supprimé 8800 emplois en 2020

8800 emplois ont été supprimés en 2020 dans les entreprises aéronautiques d'Occitanie et de Nouvelle Aquitaine, où se concentre la majorité de la filière française, grevée par la crise du Covid, selon les chiffres de l'Insee.

Cela représente une baisse des effectifs de 5,5%, sans pour autant comptabiliser les intérimaires, selon l'étude rendue publique vendredi par l'Institut national de la statistique et des études économiques.

Le fort ralentissement du trafic aérien a un effet dévastateur sur les avionneurs et les entreprises sous-traitantes gravitant autour d'eux, mais la directrice de l'Insee en Occitanie, Caroline Jamet, souligne "les effets amortisseurs des mesures de soutien qui ont vraiment joué un rôle".

Le régulateur européen examine des cas de caillots sanguins avec le vaccin Johnson & Johnson

L'Agence européenne des médicaments indique avoir lancé une étude sur des liens possibles entre le vaccin anti-Covid de Johnson & Johnson et des caillots sanguins après que quatre cas ont été rapportés, dont un mortel.

L'EMA a indiqué que sa commission pour la sûreté avait "lancé une étude" destinée "à évaluer des informations sur des incidents thrombo-emboliques" concernant des personnes ayant reçu le vaccin.

Trois de ces cas ont été signalés aux Etats-Unis après autorisation du vaccin, et un l'avait été dans un pays non précisé lors d'une phase de tests, selon la même source.

Le régulateur européen a approuvé le vaccin Johnson & Johnson et sa mise en oeuvre dans les pays de l'Union européenne doit commencer en avril.

Un autre vaccin contre le Covid, celui d'AstraZeneca, a lui aussi été lié à des cas de caillots sanguins, ce qui a entraîné une brève suspension de son utilisation en France et en Europe.

Une fête clandestine dégénère à Bastia: 3 policiers blessés

Une fête clandestine avec "une centaine de personnes" dans un établissement de nuit à Bastia a été interrompue dans la nuit de jeudi à vendredi par des policiers dont trois ont été "blessés", ont dénoncé vendredi le préfet de Haute-Corse et le procureur de Bastia.

"Cette nuit vers 1h du matin, au port de Toga, à Bastia", la police est intervenue "dans un établissement de nuit qui avait ouvert clandestinement et où une centaine de personnes était présente", a indiqué dans un communiqué François Ravier, préfet de Haute-Corse.

Le procureur Arnaud Viornery a précisé que ces fêtards ne portaient "aucun dispositif de protection sanitaire et se trouvaient dans un local présentant des risques graves en matière de sécurité incendie, notamment en raison de l'obstruction de toutes les sorties de secours, barricadées de l'intérieur".

"Les policiers ont été victimes de jets de projectiles et agressés par certains participants", a dénoncé le préfet qui "condamne avec la plus grande fermeté ces comportements graves et irresponsables" et précise qu'"un des agresseurs" a pu être interpellé.

Des interruptions totales de travail (ITT) de 2, 3 et 5 jours ont été prononcées pour trois policiers dont l'un a été "frappé", a précisé le procureur.

Près de 3 millions de morts du Covid dans le monde

L'épidémie de coronavirus a causé au moins 2,9 millions de morts dans le monde depuis décembre 2019, selon un bilan effectué par l'AFP à partir de données de santé officielles. L'Europe compte pour le tiers de ce chiffre, avec 988 416 décès. Durant la même période, 133 millions de personnes ont été contaminées par le virus mondialement.

Parmi les pays qui enregistrent aujourd'hui le plus de morts, le Brésil est en tête avec plus de 4000 morts en 24h cette semaine, devant les États-Unis (999) et l'Inde (780).

Pour Macron, "vacciner un enseignant de 30 ans en priorité sur ses parents de 70 ans" serait "un contre-sens sanitaire"

Faut-il accélérer la vaccination des enseignants en prévision de la rentrée scolaire? "D'un point de vue de santé publique, il n'y aurait aucun sens à vacciner un enseignant de 30 ans en priorité sur ses parents de 70 ans - ce serait même un contre-sens sanitaire", a estimé Emmanuel Macron.

"Notre stratégie de vaccination suit les recommandations des autorités sanitaires", a expliqué le président de la République. "Qui doit être protégé en priorité? Les personnes les plus âgés et celles qui ont des risques."

"Nous aurons dans les prochaines semaines une vaccination prioritaire pour les enseignants, les AESH (Accompagnement des élèves en situation de handicap, NDLR) et les personnels au contact de personnes très vulnérables en particulier en situation de handicap", a poursuivi Emmanuel Macron. "Il y a à peu près 70.000 professionnels dans ce cas-là parce qu'on parle d'enfants ou d'adolescents qui ne peuvent pas porter le masque ou pour lesquels les protections ne peuvent pas être les mêmes. Et là on se doit de protéger complètement nos enseignants."

"Pour le reste, on gardera les mêmes protocoles pour la reprise des cours avec beaucoup de précautions, avec une politique de tests très volontariste", a assuré Emmanuel Macron. "Et à partir du moment où on ouvrira la vaccination aux moins de 55 ans on aura une politique de priorisation de certaines professions, au premier rang dequelles nos enseignants."

Macron: "Le vaccin AstraZeneca est recommandé et doit être utilisé"

Emmanuel Macron défend AstraZeneca. "Je me fie aux autorités sanitaires pour vous dire que le vaccin AstraZeneca est recommandé et doit être utilisé en suivant ces préconisations et en particulier les préconisations en terme d'âges", a assuré le président. "On ne l'utilise pas pour les plus jeunes, mais pour les plus âgés on continuera (...), surtout quand on a un facteur de risque."

L'Allemagne prépare un durcissement de la législation nationale anti-Covid

Le gouvernement allemand va adopter la semaine prochaine un projet visant à durcir la législation sanitaire de lutte contre le Covid-19 afin de pouvoir imposer des mesures à l'ensemble du pays, a annoncé vendredi une porte-parole. Cette réforme permettra de passer outre, si nécessaire, les résistances régionales ou locales au moment où le pays est touché par une troisième vague d'infections."

"Les gouvernements fédéral et des Länder, en concertation avec les groupes parlementaires du Bundestag, ont convenu de modifier la loi sur la protection contre les infections et de réglementer sur une base fédérale uniforme les restrictions à prendre", a indiqué à la presse l'une des porte-paroles de la chancellerie Ulrike Demmer.

Macron reconnaît: la France et l'Europe ont pris "moins vite" le "virage" de l'ARN messager

La France n'a toujours pas son propre vaccin. Un raté pour Emmanuel Macron? En visite dans une usine qui embouteille le sérum de Pfizer/BioNTech, le président de la République a évoqué le "pari" de l'ARN messager - technologie de base des vaccins Pfizer et Moderna. Ce pari, "largement porté par le programme américain, a brûlé toutes les étapes", a-t-il expliqué.

"Il faut pleinement le reconnaître: ce virage nous l'avons pris moins vite", a noté le chef de l'État, avant de nuancer son propos: "Dès le mois de juin 2020, à une époque où on disait qu'on n'aurait jamais de vaccin dans l'année - nos scientifiques le disaient, moi-même je le disais - dès juin 2020 nous avons investi dans ces programmes."

"Nous allons nous organiser pour sur notre sol développer de la capacité de production de la substance même d'ARN messager", a fini par annoncer Emmanuel Macron.

"Si c'est pour se retrouver avec une quatrième vague..." L'épidémiologiste Dominique Costagliola dubitative sur l'objectif de rouvrir le pays mi-mai

C'est une des perspectives dessinées par Emmanuel Macron lors de son allocution: une réouverture progressive des "lieux de rencontre, de culture, les restaurants, les cafés" à partir de la "mi-mai". Réaliste?

"'4 à 6 semaines', on nous l'a déjà fait en février, en mars, et maintenant...", rétorque l'épidémiologiste Dominique Costagliola dans un entretien à l'AFP. On n'a jamais d'horizon, c'est ça qui nous donne le sentiment de vivre un jour sans fin. Déjà, il va falloir attendre de voir si ces mesures là permettent d'arrêter la croissance (de l'épidémie, NDLR). Pour l'instant, c'est tôt pour pouvoir évaluer un impact."

"Par ailleurs, en mai on n'aura pas du tout atteint les niveaux (de couverture vaccinale) qui permettent de relâcher les mesures de façon large", poursuit-elle. "Si c'est pour se retrouver avec une quatrième vague, je pense que ce ne serait pas une bonne idée."

"Et aussi, il faudrait s'entendre sur ce qu'on appelle retour à la vie normale: bien sûr qu'on va pouvoir progressivement alléger les mesures", ajoute l'épidémiologiste. "Mais si on les enlève complètement trop rapidement, on va se retrouver dans la situation d'un pays comme le Chili, qui a vacciné une grande proportion de sa population mais qui a relâché les mesures trop tôt et qui fait face à une vague pratiquement supérieure à celles qu'il avait connues jusque-là."

La Première ministre norvégienne écope d'une amende pour un repas d'anniversaire

La Première ministre norvégienne Erna Solberg a écopé vendredi d'une lourde amende pour avoir enfreint les règles anti-Covid en organisant, dans un cadre familial trop élargi, un repas pour son 60e anniversaire auquel elle n'a pas elle-même participé.

La police a conclu que le dîner organisé pour et, en partie, par Erna Solberg avait dépassé le nombre de convives autorisé, et a infligé une amende de 20.000 couronnes (près de 2000 euros) à la populaire dirigeante de centre droit.

"Même si la loi est la même pour tous, tout le monde n'est pas égal", a déclaré le commissaire Ole Sæverud lors d'une conférence de presse.

"Mme Solberg est la plus importante élue du pays et a, à plusieurs occasions, été la figure de proue des décisions du gouvernement sur les mesures visant à enrayer la pandémie. Il est donc jugé justifié de donner une sanction pour maintenir la confiance du public dans les règles sanitaires", a-t-il fait valoir.

La chaîne publique NRK avait révélé le 18 mars que Mme Solberg avait célébré son 60e anniversaire en famille dans une station de ski fin février, dans des circonstances potentiellement problématiques d'un point de vue sanitaire. La police avait alors ouvert une enquête.

La plateforme "Ma classe à la maison" du Cned accessible normalement aujourd'hui

Après trois jours difficiles pour l'école à la maison, et à quelques heures du début officiel des vacances scolaires, "l'ensemble des services sur les plateformes 'Ma classe à la maison' et sur les sites du Cned est revenu à la normale", annonce le Cned sur son compte Twitter.

Pour la Haute autorité de Santé, les moins de 55 ans qui ont reçu une dose d'AstraZeneca doivent recevoir une seconde dose d'un vaccin à ARN

Avant même la décision, Olivier Véran la jugeait "totalement logique". Les moins de 55 ans qui ont reçu une première dose d'AstraZeneca contre le Covid-19 devraient avoir une deuxième dose d'un vaccin à ARN messager, vient de recommander la Haute autorité de Santé (HAS).

La HAS avait suspendu le vaccin AstraZeneca pour les moins de 55 ans le 19 mars, en raison de rares cas de thromboses repérés en Europe. Mais plus de 530.000 Français, notamment des soignants, avaient reçu une première dose de ce vaccin injecté depuis début février.

"Il est tout à fait cohérent de dire 'On ne recommande pas le vaccin AstraZeneca aux moins de 55 ans en attendant d'en savoir plus (...) et donc si vous avez reçu une première injection et que vous avez moins de 55 ans, on va vous proposer un autre vaccin à 12 semaines après la première injection, vous recevrez une injection d'un vaccin ARN messager'", a développé Olivier Véran dans la matinée.

La technique de l'ARN messager est utilisée par deux autres vaccins autorisés en Europe, ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna. Celui d'AstraZeneca utilise une technologie différente, dite "à vecteur viral".

Dîners clandestins: Christophe Leroy et Pierre-Jean Chalençon auditionnés par les enquêteurs

Christophe Leroy et Pierre-Jean Chalençon étaient convoqués ce vendredi à 10 heures au siège de la Police judiciaire parisienne, a appris BFMTV. Ils sont arrivés sur place avec leurs avocats. Ils vont être auditionnés par les enquêteurs.

Emmanuel Macron visite l'usine qui embouteille le vaccin Pfizer/BioNTech

Emmanuel Macron est arrivé à Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir), où il visite l'usine du groupe Delpharm qui a commencé cette semaine, pour la première fois en France, à embouteiller les vaccins anti-Covid de Pfizer/BioNTech.

Elle ne sera pas la seule mobilisée dans l'Hexagone. La société Recipharm doit commencer à mettre en flacon des vaccins Moderna en Indre-et-Loire, l'entreprise Fareva s'occupera du vaccin CureVac - pas encore approuvé dans l'UE - dans l'Eure et dans les Pyrénées-Atlantique, et Sanofi prêtera à partir de cet été main forte à son concurrent Johnson & Johnson en embouteillant son vaccin, à côté de Lyon.

"On peut encore accélérer": le responsable de l'activité vaccin de Pfizer France évoque la cadence des livraisons

La France recevra-t-elle plus de doses du vaccin Pfizer/BioNTech dans les mois à venir? "On a fourni 9 millions de doses à la fin mars, on a réalisé les ojectis fixés avec les autorités de santé", a rappelé sur BFMTV David Lepoittevin, responsable de l'activité vaccins de Pfizer France.

"Sur le deuxième trimestre de cette année on va livrer 29,5 millions de doses", a-t-il poursuivi. "On peut encore accélérer certainement. Je sais qu'il y a des discussions en cours au niveau de la communauté européenne pour pouvoir peut-être signer des accords pour des doses supplémentaires."

Le responsable de Pfizer France a assuré que l'entreprise a "encore de la marge de manoeuvre" dans ses usines. "On s'était engagé à livrer 1,3 milliard de doses du vaccin, récemment on a annoncé qu'on allait monter jusqu'à 2 millions de doses mises à dispositon à travers le monde cette année", a-t-il noté. "On est capables d'accélerer de façon très conséquente notre capacité de production."

AstraZeneca: Véran laisse entendre que les moins de 55 ans auront un autre vaccin en 2e dose

Les moins de 55 ans qui ont reçu une première dose d'AstraZeneca contre le Covid-19 devraient avoir leur deuxième avec un autre vaccin, a déclaré ce vendredi le ministre de la Santé, Olivier Véran, avant une annonce officielle attendue dans la matinée.

"Ce sera confirmé aujourd'hui. C'est totalement logique. Je n'ai pas à faire l'annonce à la place d'une Haute Autorité qui est indépendante. Mais il est tout à fait cohérent de dire qu'on ne recommande pas le vaccin aux moins de 55 ans, et donc si vous avez reçu une première injection et que vous avez moins de 55 ans, on va vous proposer un autre vaccin", a précisé le ministre de la Santé sur RTL.

Des réouvertures mi-mai, vraiment? Véran assure que "de l'autre côté de la vague, nous reprendrons davantage de libertés"

Le gouvernement est-il trop optimiste en fixant un premier objectif de déconfinement pour la "mi-mai"? Durant sa récente allocution, Emmanuel Macron a évoqué cette date pour une réouverture progressive des "lieux de rencontre, de culture, les restaurants, les cafés". Mais l'échéance est contestée par de nombreux spécialistes et fait même douter le "monsieur vaccin" de l'exécutif, Alain Fischer.

De son côté, l'Institut Pasteur a évoqué la possibilité d'un retour à la normale à l'automne, mais seulement avec une vaccination massive d'ici là, de 90% des adultes. "Il ne faut pas confondre sortie définitive de l'épidémie et sortie progressive des mesures de freinage du virus", répond Olivier Véran ce matin sur RTL.

Le ministre de la situation compare la situation à venir aux semaines d'après le premier confinement, au printemps 2020. "Les gens avaient commencé à retrouver une vie", note Olivier Véran.

"L'effort que nous faisons actuellement va payer et nous permettra de passer cette troisième vague épidémique", insiste-t-il. "De l'autre côté de la vague, nous reprendrons davantage de libertés (...) Il faudra attendre quelques mois pour vérifier qu'il n'y a pas un nouveau variant, une nouvelle vague épidémique."

10 millions de premières injections: un premier seuil symbolique, aux effets encore limités

10 millions d'injections. Si la France a dépassé ce seuil symbolique ce jeudi, le pays est encore loin de l'immunité collective et les effets de la vaccination vont encore mettre un peu de temps à infléchir la courbe de l'épidémie.

"Ce premier seuil de 10 millions est important dans la mesure où ce sont les personnes les plus en danger, note l'épidémiologiste Yves Buisson, président de la cellule Covid-19 à l'Académie de médecine, auprès de BFMTV. Ça va se traduire par la diminution du nombre de formes graves, donc d'hospitalisations."

Pour autant, avec seulement 15% de la population qui a reçu une première injection, les effets seront limités. "Pour empêcher le virus de circuler dans la population, il faut obtenir une couverture vaccinale de l'ordre de 90%", estime Yves Buisson, dans la lignée des récentes modélisations de l'Institut Pasteur.

De premières améliorations pourraient se faire sentir auparavant, note cependant Cyrille Cohen, directeur du laboratoire d'immunothérapie à l'université Bar-Ilan (Israël). Au sein de l'état hébreu, pays pionnier de la vaccination, "on a commencé à voir le véritable effet à peu près avec 40% en monodose et 25% avec les deux doses", selon le spécialiste.

AstraZeneca: quid de la seconde injection pour les moins de 55 ans? La HAS rend son avis ce vendredi matin

Plus de 500.000 personnes de moins de 55 ans avaient à cette date reçu une première dose de vaccin AstraZeneca. Que va-t-il se passer pour leur seconde injection, maintenant que le sérum est réservé aux plus âgés?

La Haute autorité de Santé doit rendre son avis sur le sujet ce vendredi matin à 10 heures. Selon deux personnes au fait du projet, citée par Reuters, elle va recommander que les Français concernés reçoivent un vaccin basé sur la technologie de l'ARN messager - Pfizer/BioNTech ou Moderna - pour leur deuxième dose.

AstraZeneca: les Pays-Bas limitent les injections aux plus de 60 ans

L'Europe continue d'agir en ordre dispersé concernant la stratégie à adopter pour le vaccin AstraZeneca, plombé par de rares signalements de caillots sanguins, malgré le fait que la balance bénéfice/risque du sérum reste positive selon l'Agence européenne des médicaments.

Les Pays-Bas ont annoncé ce jeudi limiter les injections aux personnes âgées de 60 ans et plus. Pendant ce temps, l'Espagne a élargi son usage aux 60-69 ans après l'avoir réservé aux 60-65 ans.

D'autres pays européens, comme l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne, ont eux aussi décidé de réserver le vaccin aux plus de 60 ans. La France, elle, l'administre aux plus de 55 ans.

Plus de 5700 patients toujours en réanimation

Le nombre de malades du Covid-19 en réanimation a légèrement baissé ce jeudi, mais reste très élevé, selon les données de Santé publique France. On comptait 5705 personnes dans les services de soins critiques (qui rassemblent réanimation, soins intensifs et surveillance continus), contre 5729 mercredi.

En 24 heures, ce sont 498 patients qui ont été admis dans ces services qui traitent les cas les plus graves, contre 673 la veille. Cet indicateur est très surveillé par les autorités sanitaires, qui redoutent un engorgement des hôpitaux, en pleine troisième vague de l'épidémie de nouveau coronavirus.

Le nombre total de personnes à l'hôpital est aussi en légère baisse avec 30.555 patients positifs au coronavirus actuellement hospitalisés, contre 30.904 la veille. Au total, 2156 personnes ont été hospitalisées ces dernières 24 heures.

En 24 heures, 345 nouveaux décès ont été enregistrés dans les établissements hospitaliers, contre 433 décès la veille.

Le lundi de Pâques perturbe les indicateurs de l'épidémie

Le taux d'incidence - le nombre de cas pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours - a drastiquement chuté, à en croire les dernières données disponibles: s'il était encore de 408 au dimanche 4 avril, il est brusquement passé à 333 au lundi 5 avril, selon les données publiées ce jeudi soir - soit une baisse de plus de 18%.

N'y voyez pas une indication claire de l'état de l'épidémie en France: les données sont tout simplement faussées par le lundi de Pâques, jour férié au cours duquel de nombreux laboratoires étaient fermés. Seuls 105.882 tests en date du 5 avril ont été pris en compte dans la base de données de Santé publique France, contre une moyenne de près de 550.000 pour les lundis de mars.

Cette baisse du nombre de tests entraîne mécaniquement celle du taux d'incidence.

Macron visite ce vendredi matin l'usine mettant en flacons les vaccins anti-Covid

Emmanuel Macron doit visiter ce vendredi matin l'usine du groupe Delpharm qui a commencé cette semaine, pour la première fois en France, à embouteiller les vaccins anti-Covid de Pfizer/BioNTech en Eure-et-Loir, a annoncé jeudi l'Elysée.

Ce déplacement "sera l'occasion pour le président de mettre en valeur le savoir-faire industriel français, en particulier dans le domaine pharmaceutique, et de saluer la mobilisation exceptionnelle de l'entreprise, qui a bouleversé en quelques semaines ses processus de production afin de produire 24h/24", a indiqué la présidence.

L'usine, située à Saint-Rémy-sur-Avre, a reçu mardi les vaccins en vrac qui lui ont été livrés depuis le site BioNTech de Marbourg en Allemagne, où ils sont fabriqués. Le sous-traitant français est chargé de l'étape finale: les mettre dans les flacons qui seront in fine distribués aux vaccinateurs. Le site doit conditionner plusieurs dizaines de millions de doses d'ici la fin de l'année, qui seront destinées en priorité aux marchés français et européen.

Au total, l'objectif fixé par Emmanuel Macron est d'atteindre les 250 millions de doses de vaccins Covid-19 produites en France en 2021. La société Recipharm doit commencer à mettre en flacon des vaccins Moderna en Indre-et-Loire, l'entreprise Fareva s'occupera du vaccin CureVac - pas encore approuvé dans l'UE - dans l'Eure et dans les Pyrénées-Atlantique, et Sanofi prêtera à partir de cet été main forte à son concurrent Johnson & Johnson en embouteillant son vaccin, à côté de Lyon.

La France dépasse le cap des 10 millions d'injections de vaccins, l'immunité collective encore loin

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'évolution de l'épidémie de Covid-19. La France a dépassé ce jeudi les 10 millions de premières injections de vaccins, une barre symbolique mais encore très éloignée d'une protection totale face à l'épidémie, qui remplit toujours plus les services de réanimation.

"Nous sommes à une semaine d'avance (sur) l'objectif que j'avais fixé", s'est félicité le Premier ministre Jean Castex, qui a fait cette annonce lors d'un déplacement organisé pour l'occasion au centre de vaccination de Nogent-sur-Marne, près de Paris.

Les prochains caps sont désormais les 20 millions de premières doses à la mi-mai, puis 30 millions à la mi-juin.

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